En chemin

mais si ton territoire n’était tramé que d’étoffes noires
réponds moi bats l’augure de tes cils vénéneux
alors que la nuit du voyageur ravale sa glande de cristal
réponds que sera la silhouette levée au milieu de tes plaines
sinon la proie où s’enroule la valse de la meute
sinon l’étendard où se rassemble l’infanterie des ténèbres

*

que lente est la rafale au fond des soirs
où flâne le peintre au pinceau stellaire
où les profondeurs affamantes sont bornées
par de grands chênes aux feuillages sombres
l’esprit ne sait sur quelle branche se rasseoir
que lente est la rafale aux volées d’hallucinations
qui éteint les étangs qui borde les bois puis
s’endort dans nos cheveux comme au fond
d’un manoir

J'aurais aimé en lire plus! Beaucoup en si peu de mots, beaux passages et faiblesses, j'attends de te voir sur la distance.

'où les profondeurs affamantes sont bornées
par de grands chênes aux feuillages sombres'

Z.

Un chemin qui semble n'aller nulle part, et peu réserver d'étranges surprises.

que lente est la rafale au fond des soirs
où flâne le peintre au pinceau stellaire

Frissons garantis.