LANDES

Exil

Dans les sentiers ensauvagés où sourdent les veines

Mauves de la bruyère le poul battant de la lande



Gisant là le dos des vipères

Repos trompeur à l' instant où

Craque le crime de midi



Les flammes d' un silence pyromane

Où l' allumette à cette heure

Du randonneur assoupi ?



Luisant comme l' huile

Du tableau de peintre un soleil

Bleuit à moins que

Ce soit le genet jaune

Enflammé de térébenthine



Au réveil c' est mâtines

On somnola !

Une toile d' araignée

Cligne de l' oeil et c' est l' heure !

De l' éveil étonné



Qu' un lézard vert

Dormit sur ma paupière.

ton texte m'interpelle.
quel est ton projet d'écriture ? (pourquoi ce style, en gros)

Pourquoi est-on soi-même et pas un autre ? Je pourrais dire un tas de bétises de ce genre...

Ce texte fait partie d' un "RECUEIL" que j'ai tenté vainement de faire publier. J' aurais pu le poster dans la partie "fonds de tiroir" ; ce qui sera peut-être sa place définitive, si Lalou s' en occupe. J' essaye d' alimenter intelligemment ce SITE INTELLIGENT, voilà pour le projet d' écriture. A te lire, cher Novembre.

Le dernier vers "dormit sur ma paupière", ou je ne comprends pas ou c'est une erreur de temps...

sinon, je trouve ce texte plein d'odeurs et de couleurs, plein de craquements, bientôt la cendre.

Quand le bucolique se confond avec la volonté de faire langue

très jolie peinture...

Amitiés

Pic

Et tu fais bien de rester toi-même. Nous sommes ici pour progresser. Pour dompter nos visions. Qu'importe la critique terroriste !

à te lire !

Pour vos lectures que je considère comme des encouragements.

Un tableau sur lequel je reviendrai.

Je rejoins mes camarades Picastel et Léo pour t'engager à poursuivre.

Nilo, matin mâtines.

Nilo, je poursuis si tu persévères...ok ?