no119

Il s'agite et son oeil est noyé sous le clos,
rigide comme un cercueil, on craindrait pour ses os
tant la nuque est bandée... n'ayez crainte, il roupille,
il ne brûle, c'est juré, qu'immortelle étoupille.

Nichées sous le plastron, de vieilles crucifixions
se repaient des revers - au top-cinq des misères -
dont aiment se régaler, en manque de sensations,
ces pubères engraissées non écloses du cocon.

Son poumon, lui, dégueule, esthétiques et sinistres,
des images laissées seules à la fin du registre
qu'à grand tort vous avez de nommer refusé...
et ainsi nourrissez des maux l'altérité.

Il n'est pas de combine marquant plus rondement,
aux deux coins des babines de la gueule d'un enfant,
comme un reste poisseux de cette huile fertile
qu'au grand bal des vertueux on aime indélébile.

Or, moins de tragédiens pour plus de cent-dix-neuf,
apporteraient demain moins de peste dans l'oeuf.

Il semblerait que nous ayons tant besoin de martyrs, de héros vaniteux et de pis-aller.

Tu es assurément l'un des derniers poètes à utiliser un vocabulaire argotique directement venu des temps médiévaux. C'est plaisant.

LCbeat a écrit:Il semblerait que nous ayons tant besoin de martyrs, de héros vaniteux et de pis-aller.

???
Je ne vois pas trop le rapport, le message de ce texte pourrait se raccourcir un simple "lâchez du lest, vous marqueriez moins les petites victimes".

léo a écrit:Tu es assurément l'un des derniers poètes à utiliser un vocabulaire argotique directement venu des temps médiévaux. C'est plaisant.

Merci léo