Amazones big-bang

Amazones big-bang


Un à un les lampions
Allument la parade
Et les belles de nuit
Déposent leurs pétales
Sur le parquet luisant
Des désirs déflorés
Où glissent les passions
Entre leurs longues jambes
Froissées de souvenirs
Sous les fourreaux de soie
Qui caressent l'espoir
D'un frôlement furtif
Tout en haut de leurs bas.

Dans le ciel étoilé
De la nuit tropicale
La chaleur fait couler
Dans le creux de leurs reins
Cette goutte d'envie
Qui les fait se cambrer
Accrochant leur corolle
Comme un fruit défendu
Aux branches des délices
Quand le bandonéon
Pleure une milonga
Sur le fard de leurs joues.

Alors les hommes posent
Leurs yeux sur ce calice
Que leurs lèvres mi-closes
Boiraient jusqu'à la lie.

A l'aube qui renaît
Le vent souffle la flamme
Du dernier des lampions
Et les étoiles font
Des rêves de big-bang
Sur les draps défroissés
Du lit des Amazones.


Nilo.

du Nilo , chaud chaud chaud ... Calienteeee!

Chaud, effectivement Musical et sensuel. Un aspect de ta poésie que j'apprécie, parmi d'autres.

Z, tango.

du beau, du bon, du chaud Nilo !!!
encore un poème différent des autres, je découvre petit à petit toutes les formes de ton talent ...
un poème sans rime ou presque et qui m'a emportée aussi loin que les autres ...
BRAVO !!! et merci de partager...
Yzaé
ps : la soie, encore la soie, toujours la soie ...

Si vous le dites...

Nilo, effroi.

Dans le ciel étoilé, des nuits tropicales… Nilo en forme étoilée (au sens large ) – un bel exemple de tes possibilités inépuisées. En admiration Solweig

Haut les bas ! Les cœurs sous la jupe fendue, la peau qui frôle le tempo. Il fait chaud.
Mes line

Nuit tropicale, jupe fendue...
Vous voulez me rendre dingue ou quoi les filles ?

Nilo, 1/1.000.000.000 de seconde avant le big bang.

Pour faire un écho au texte de LCbeat publié aujourd'hui...

Nilo, droit dans le mur.

Les fleurs du mâle...
Des bas d'idées qui roulent sur Macadam...
J'aime

ça rechauffe et c'est pas du réchauffé!

Mon coeur a fait bang bang bang à cette lecture... Ce doit être une zone sensible. Amazone sensible, en big bag pour bandonéon d'artilleur de l'amour. Les grandes orgues, en big pipe, font résonner la nuit... Et rien ne nuit à ces rêves-là. Merci Nilo !

Dis donc, tout ça !
Tu m'en vois ému.

Nilo, rien ne nuit ni jour.

Cela me fait penser à Léo.

Ca me touche...

Nilo, "ton style...".

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Onzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.