iqir

tou est en morceaux, tou est cassé dans appartement
jusqu'à ce que l'âme
reprendre respiration, laver le linge, boire
boire & dormir, jusqu'à coucher la souffrance
l'odeur de la lessive des draps comme une mère
ces bras qui serrent la tendresse autrefois autrefois
jamais plus
j'tourne droite/gauche est/ouest , boussole autre part
j'fends la descendance nord/sud, romans de voyage
seul le chemin sans lumière, justé clair par les étoiles éoliennes
sans air non plus, justi luminé comme une mère
j'contrôle plus le chaos, seule chaise plastiquée
sauter sur des bombes sexuell
ne pas demander l'heure de peur de s'tromper'd'ligne
ses yeux-voyages, mains astrales, peau qui manque
son sourire clos sur les peintures du ventre
l'est l'nombrille d'or du monde, jouir jouir boire
& dormir dans le corps un peu, règles du trio :
dormir/boire/laver-le-linge, j'zigzagzingue ose pleuvoir
comme un leitmotiv sur les draps propres
tandis qu'elle ne mmontre plus ses jambes
ni ses yeux qui souriaient en apparition
il faux muter l'or en plomb pour vaincre
peur et tas confusionnels sur le lit mort où
la chouette pullule parallèlement aux cris
des beccs qui vomissent sur la lessive
la peur et l'alcool circulaire y a rien avoir
l'ennui des pieuvres, l'éprouve l'amour décor exsangues
j'suis là m'attends j'suis où le vide
jusqu'à ce que la vie chevauxche l'tempspatial
ça n'a pas d'sens, les mains pas d'sang dessus
dessous frivoles, balcon avec vue sur le sentiment
de l'océan post-coïtal, mmoi encore
comme l'odeur du linge prop, des draps prop
le savon lubrifie, tu ne peux pas avancer ta chaise tou seul,
le savon lubrifie, bad news from the millésime,
le savon lubrifie, le linge la lessive, l'odheure de toi
toi touté seule,
le savon lubrifie lubrifie lubrifie, mais reste-t-il encore
une zonesèche ?
je me souviens, hier-demain […] hier-demain, comme si
c'était à refaire, comme si tou était à réaprrendre ;
réenfer ! Tu laisses vacant vaincu celuil qui ne sait
qu'aimer comme le leitmotiv de la mère, l'océan éolien
faire des ronds devant la gamelle, chier des boussoles
nord-moi, qu'on me pende, nord-nous, comme l'odeur
du linge tiré en fonction du ventdredi meurtrier
mais n'était-ce pas un dimanche ?
dernier orgasme comme tas d'encre parle languapache
ici mourut ; vécut, ici gémissent les great loosers de la galaxique
dans le linge lavé par la lessive lubrifié par le savon

Un poème où se bousculent des souvenirs, des odeurs et des mélodies
qui ne veulent pas quitter leur place.

Comme toujours, je prends du plaisir à te lire.

' Attention , y a un T dans le premier vers qui est parti en balade !

Oui un très bon texte vraiment chantant (à la Nougaro) que j’ai apprécié

Dam, décapitulation savon noir.

Bien sûr qu'il y a des fautes
bien sûr qu'il n'y a pas de fautes

merci de votre lecture

Ca sent l'écriture automatique à plein nez... pourquoi pas...
Un seul regret, c'est un peu limité comme territoire.

Mama rose, I want you to take this ex cannibal kiss and turn it into a revolution...

Ça se bouscule mais ça chante bien.

Bien sûr, Soomiz, cela n'a rien avoir avec de l'écriture automatique

Je l’ai lu très vite, avec le sentiment d’une urgence qui saurait
encore pourquoi, mais plus jamais quand.


J’ai beaucoup aimé, merci du partage.

J'ai un regret : j'y ai vu un exercice.
mais le résultat est plutôt une réussite, comme une improvisation maîtrisée, un plaisir du partage avec d'autres absents de l'écriture mais présents dans la lecture. Plaisir des syncopes, des attentes et des surprises syntaxiques et lexicales. Suite de rifs et de breaks asymptotiques dans l'urgence du rythme et le repos harmonique.
Bref, j'ai eu du mal à te suivre mais j'ai aimé te suivre.

Nilo, quartête.