vers la sortie !

Des beautés aréopages,
Apollon fendu par le milieux
et L'ouest de la ville couvert de poussière

je regarde des météores qui se répète dans ta carcasse grise.

Autre chose vers chez soi !
dans les arches !

je regarde la tête de Mishima foisonnant de marteaux, d'empires et d’amants !
La jeune fille à l'envers dans le ciel !

Printemps,
l’après-midi blanche sans la tête
et ces lumières qui brûlent dans ta poitrine
comme le souvenir faisait de toi une carte postale


c'est l'autre monde
c'est l'étranger en ville
ce sont des amis qui te resservent un verre
…je n'ai plus de patience
la ville dormait déjà dans des lupanars rose

je lui dis : « tu étincelles de lumières débauchés ! »
de montres
et de geôliers

je ne veux plus rien savoir de toi !

J'ai lu. Je me suis fait embarquer, encore une fois. "des lupanars roses..." vraiment, où tu vas chercher ça !

Ce poème, je pourrais le relire X fois tellement j'y trouve des "choses" qui
sont dites d'une telle façon ...
Superbe et tu saisy mettre une ambiance à la fois
- étonnante mais vraie
- une balade une fois dans un monde gloque puis dans une lumière
- un instant d'amour qui se déroule sans que vraiment on y prenne garde
- le tout emballé dans un papier d'une soie qui est toi.

Plaisir

Remarquable !, mais ça devient une habitude.
(j'avoue que, puisque nous en sommes aux éloges, à chaque fois que je te lis je n'en reviens pas, je me dis putain ce mec a un foutu style et des images pas piquées des vers !)

Ce que je lis c'est ce que je n'aurais pas su écrire.

Ces corps déchirés, dépecés, dont on ôte la moitié sans se préoccuper de la chute des os.
Cette façon dont le monde s'étire vers un infini aussi lumineux qu'exsangue.

Toujours cette orthographe aleatoire- que je soupconne pathologique -et des choses dont personnellement je m'en serais bien passe mais ce texte a quelque chose de delicieusement surrealiste ( comme un tableau de De Chirico ) etrangement contagieux, pour ce qu'il insuffle l'envie d'ecrire un truc ressemblant, l'envie d'ecrire tout court, et pour moi, ca, c'est un gage de qualite. C'est cool.

Foisonnant de marteaux, d'empires et d'amants...


On voit surgir le sourire du mage Mishima.