L'immuable azur

Redoutons la raison et craignons l’ironie :
Inspirons-nous plutôt du mutisme des fleurs,
Comme fait l’homme simple, ainsi que le génie,
Ou celui qui resta le roi de ses douleurs.

Le sombre puisatier durement nous regarde,
Cherchant à déchiffrer notre coeur transparent ;
Mais peu d’astres sont là, dans cette nuit hagarde,
On a volé la lune, et c’est un peu navrant.

Je voudrais m’évader par un trou de matière,
Faisant mes adieux à l’humanité entière,
Ne plus rien fréquenter de sombre, ni de dur ;

Toutefois, je comprends que l’azur me traverse
Afin de m’épargner les tentations perverses,
Et de me traverser je rends grâce à l’azur.

ni simple ni génie ni malade
 
que fait l'homme en équilibre avec sa fleur
Il broie du bleu sa liqueur
dans la nuit noire
Ô espoir
en écrasant avec sa langue
la peinture sur ses pétales
criera-t-elle au scandale
dans l'azur de ses yeux
berçant ses vers tiges


à plus jamespx.

L'homme n'a toujours pas compri le leçon que nous donne
la nature chaque jour.

Pour ton poème, j'aime beaucoup
Juste un regret ; la répétition du mot "Azur"
dans le dernier paragraphe.

Cette répétition est un clin d'oeil à Mallarmé :



http://tinyurl.com/mf4no26



(voir son dernier vers).

Ha ok

Merci Io

En regardant ton tableau AZUR va voir les œuvres  monochrome de Whiteman...

Le bleu du ciel, le soleil...et derrière la voûte stellaire, l'obscurité sourde de l'univers.

Un sonnet d'un bleu éclatant.