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soleil refuge

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Message  marc Mar 2 Juil - 3:30

1



La fin de nuit ou d'etranges batisses deumerent.
Un régne de sentinelles infantiles !
///
je veux me souvenir d'anciens camarades de ces visages passés, souriant malgré tout.
///
le devenir blanc du monde. le rêve d'une chaleur insectoïde en hommage.
je n'arrive pas à respirer correctement. ce ne sont pas les arrières plans de l'âme ni les mouvements du bas ventre.
C'est l'effrayante vérité de la chaleur devant mes yeux.
///


"je reviendrais plus tard dit-il"


il franchit la porte de l'appartement et appelle l’ascenseur.
ses magies futures m'échappent.

des tensions instantanées traversent l'horreur blanche de ce jour.


d'autres s'accouplent, lisent, fument.
s'accoupler, lire, fumer !



juste à la base du crâne et montant le long de la colonne, une tension s'accumule.
"je pourrais parler de pratiques pornographiques des heures durant. "
J'essaie d'écrire."

un long cri rebondissait, se heurtait à l’intérieur de moi.


2


Je voulais vivre.
Le monde tout entier voulait vivre  !
J'en ai assez d'avoir mes idoles de chair et d'os. Leurs mensonges tenaient droit dans leurs sourires.


(des êtres vertébrés femelles/des êtres vertébrés mâles)



Les plaines à l'est sont d'antiques moments de silence.
La couleur de ce monde est le gris. « de l'arbre en tuile jusqu'à l'âme »
la jeune fille dédaignait le monde d'un sourire, d'un revers de main.

la fin de ce monde dans un petit hôtel


(j'ai remonté le store de la cuisine, me suis servis le fond de Porto qui traînait depuis mon dernier séjour.
L'amour se faisait à l'envers.
Nous ne parlerons pas assez de l'âme ; devenue rares comme un vieux livre.
L'amour lui brûlait les lèvres
quant à lui il ignorait le visage de l'espoir. L'empire était debout et le regardait).


Ils me raccompagnèrent en fin de soirée, passé minuit. Je ne voulais rien savoir de son sourire et de nos partages.
Des haines aux hanches fertiles venaient après des politesses reptiliennes.
J'avais vu ça alors que mes mots n'atteignait plus personne.


Et comme cela fut facile de lui cracher a la gueule !


Ce qui viendrait après : sans doute de vastes territoires, de longues marches respiratoires. Je n'en savais encore rien !


Ma chère âme a tout savoir de toi !



je crois qu'il n,'en a rien a foutre du monde comme il va ; si ce n'est d'un passé dont nous finissons de ronger l'os.
Je brûle ce reste de nous
c'était mon ami d’Amérique !
Une carcasse de vertu bricolé d'aujourd'hui
un homme en sa laideur !



On ouvre a la nuit
la pièce finit par prendre sa respiration saccagé


des amoureux aux mères, des mères aux tueurs
je ne prends que le rêve !



Le jeune homme dort dans un feuillage vert, reste des mondes à prendre : sourire et déglutition !
A en perdre la tête
le jour de percer jusqu'au cœur
un monde entier vu depuis toi


des incompréhension ...encore mais c'est sans importance !


Les rivages ce matin sont surs !




3


L'air est rare. L’asphyxie, la solitude peuvent se réfléchir.
L'imprudence systématique.
Pour cela, il faut se taire, n'être que regard, les pousser dans les bras l'un de l'autre.

Je n'ai pas oublié la beauté féminine, la vie féminine. J'étouffe cela c'est tout.
Et dieu la faible clarté brûlante mais pas incendiaire !
///
A nouveau mon « étrangeté », mon ex-istence !
J'imagine rapidement qu'il ne faut plus saluer. C'est un autre côté ou on ne vous regarde pas, ou on peut disparaitre tout simplement !

Peut-être seulement le soir m'accoupler avec des putes mâles ou femelles.

La plupart des hommes sont capables de compromis, de résignation. Je retiens de la première que j'en deviens hypocrite. Pour le reste, tout le reste des comportements, je cultive loin des yeux l'extrémisme. Il n'est qu'un fantasme, peut-être même une pacotille.

ma situation sur le bord du chemin, sur cette aire d'autoroute est plus difficile à tenir, a vivre c'est sur ! Ils sont en mouvements et ilss'aguerrissent.
….
juste un mauvais jour !
Ou je ne mange pas
ou je ne répond pas au téléphone.

les petites filles sous les lampes halogènes.

Il possède une certitude agressive, rien de moins qu'une virilité établie et dégoûtante.
Et ils ont beau parler de leurs incertitudes à être...à paraître ?
Loin des yeux, du cœur et de la mort !



« ce qui me gênerait, c'est de mourir avant vous »
car j'ai des rêves et des projets silencieux pour cette vie d’après.
j'ai des tas de pardessus en forme d'âmes et de phrases pour meubler !





Un vent léger a peine perceptible rafraîchit la pièce. 2H17.
...
« lequel de nous deux mourra le premier ? »
nous nous posons cette question. Enfin nous nous la posions il y a 20 ans dans son appartement rue de Venise.
Je ne peux m'empêcher de parler d'elle, cela n'a rien d'une obsession pourtant. Il y a en moi lorsque je regarde une photo d'elle de la tristesse, de la fierté..... Sans doute tout cela se colore t il de manière maladive car je suis vivant et ELLE est morte.
Au fur et à mesure, des tas de trucs en mémoire, un bric-à-brac charnel et toxicologique,

(en vrac : son rire hystérique, pratiquement pas de poitrine, fumeuse de joints invétérée, grande, mince mais pas élancée, fac de droits, quelques temps avec un artiste paltoquet, avec moi, avec d'autres RIEN à présent.)




4


Je voudrais retrouver cette rue,
peut-être aussi une quelconque, que le soleil domine, écrase.


De ces journées ou mon âme passive
n'était pas encore née.


Les nuits dans leurs devenirs domestiques. J'avais des fuites pour moi, la patience, il m'en
restait encore un peu.


L'oubli allait grimper le long du mur.

///

la nuit fut peuplé en quelques instants. L'insupportable raison d'être des bruits d'homme.
Et tout se brisa !

Ces nouveaux territoires d'avant le désert.

///

peu de choses sont restés. Fleuves, montagnes purement syllabiques. Je crois me deviner vers la fin, ici,
dans cette demeure. A nouveau enfance. Seul, sans d'autres mensonges que les miens. La dernière place avant le gouffre.


dans un état insensé !

Premier conseil que me donne le silence : trouve moi !



nous parlions de nos morts respectives ma mère et moi. Quelques moments sans peur, de manière exemplaires, terriennes. Un instant, puis la peur, la vie, l'habitude de nos peurs
et du sang encore fluide dans nos veines reprirent leurs droits. Elle se mit alors à lire distraitement un livre posé sur la table.


Malgré toutes les charges que j'avais accumulé depuis longtemps contre elle.
J'acceptais tout ce qu'elle était a cet instant.




un temps frais, agréablement frais.
Mon esprit ce matin existe sans
démesure, sans excès. Une vie « barbare », un sourire « barbare ».

encore une bonne nuit et un levé aux aurores.

Que sera ce jour ? Ses rencontres, ses attentes ?

6H41
Je fume ma première cigarette, j'ouvre un des battants de la porte-fenêtre. Je me répète : un temps frais, un temps agréablement frais !

ces mots sont écrits sans enthousiasme, ils leur manquent un présent, un midi solaire. Rien ne les suit.

quelques minutes après, prises de tranquillisants, oubli des rires frénétiques, de la pensée de ces rires.

(le jeune homme ne me répond pas)

pour quelques minutes encore :

j'ai peur


///

je quitte Sanuel en milieu de Matinée.
Sa personne est peut-être toxique !

Sous les platanes verts,
l'écorce craquelé, le goût de sa sueur !

Ad vitam, éternam !

En marchant.

L'âme de ce paltoquet avait la
consistance de l'air.

Juillet encore pour l'aimer

(vous voyez bien que ma simplicité est soit emprunté, soit symptomatique de pauvreté, elle ne porte rien même pas un bûcher, feu de joie des départs.)

je grimpe dans le bus, m'installe et respire mon odeur.
Et sans amour, ni appétit de nouveau satisfait de mon corps
rien rien

….

je ne connais pas encore ce qui m'attend. Nous sommes aux alentours de 2002 ou 2003. je suis un être arrogant et rêveur. J'admirais, aujourd'hui je dis je jalousais la lumière de l’après midi, la lumière sur le carrelage rouge ou joue un enfant, celle rose de fin de journée le mois de juillet ; de toute cette lumière, là, partout, je n'en suis pas frère ni fils.
L'âme faite en tiroirs, en escalier, toutes articulations vers le bas.

(comme sont nombreux ici toutes ces personnes chantantes, cuisiné, qui en réalité ont une âme coincé qui leur dévisse l'amour. Chien et chienne rampants (je ne peux pas
vraiment, je ne sais pas aller plus loin sans écriture plastique, colère...formelle?!-donc, ha, alors, mes frères, des communiants! J'arrête, je suis face à un peuple!)

...

je repense a quelques notes prises, le souvenir de cette femme qui traînaient avec J et moi. Elle n'avait sans doute plus grand-chose au devant.
Et lorsque qu'elle rentrait seule, que se passait-il ?
Un nom comme Josette, Jocelyne peut-être
a mourir de rire n'est ce pas ?
Les idéaux anarchistes, ce trop vieux prénom et peut-être dénué de sexe ou avide, en tout cas on n'en veut pas, juste posé là, a demi donc, une moitié de personnage !



quittons le peuple, appelons le une foule, un flux et des personnes, groupes, réseaux etc... etc...
une autre question qui a son pesant de magie poétique, peut-être d'existence :

faut-il mordre la main qui nous nourrit ?

///

en regardant une photo de Marie. Je n'avais pas le souvenir que ces chambres ou nous vivions étaient quasiment nues, de couleurs blanches. Tout l'univers qui pouvait
s'exporter sur les murs habitait nos têtes. Nous étions quelque chose comme des labyrinthes antiques ou modernes, peut-être des palais dont les colonnes montaient jusqu'à un ciel fragile :
nos esprits.


Ma première aventure : Marie. Le début aussi d'une longue suite de cigarettes.

Les photos : mon père, mon oncle Gabriel, encore mon père, Marie donc venue s'ajouter aujourd'hui, F et sa compagne.
Remarquable absente, ma mère

il y a aussi des tas d'enfants aux sourires prometteurs dans une cour de récréation. De cette trentaine de culottes courtes, il ne doit rester qu'une poignée de vieillards.

...


J'ai peur de ce que nous sommes, de notre ignorance, de notre brutalité de moins en moins discrète.
Passe encore pour la vantardise, la luxure, l'orgueil mais ces deux autres et si radicalement exprimées m'effraient.
Ce sont les traits de la brute,
peut-être qui sait d'une culture a venir ?

On peut respirer ça dans l'air.



j'ai retrouvé aussi des photos de mes parents, de nombreuses photos. Ce sont les sourires et l'insouciance d'autres. Nous n'étions que des pantins avec sourire inclus sur celle-ci.
///



Nous prenons conscience. Comme une maladie, un cas à traiter. La chambre ressemblait a un départs, une arrivée. Un agrément, un confort pour traiter ses migraines.
Des icônes d'empires, de chrétienté
la liste de vérités, locutions de vérité, état définit d'un dialogue avec le profane, l'errant.

je savoure mon absence de la fin de journée, cette nuit.
Remarquable d'enfance et de promesses.
///
Nidification !
Il peut essayer la faiblesse comme modalité.
///
revenir, chercher encore d'autres errants ; de ces personnes inattendues, silencieuse et admirative. Les fanions sur la place du village claquaient dans un vide qui semblait ailleurs que cette nuit. C'était peut-être une fin de monde avec ses applaudissements enchevêtrés. Ici ou bien un couloir de métro, rue berlinoise vers..., un port avec ses grosses ombres étirées.
Le monde faisant semblant.
Quelques projets, idées comprenant déserts et vagabondage, comprenant terre d'asile !
Respirer a demi, se souhaiter « bonne année » en dormant. Premier jour, première heure les matins et parfois recommencer en après-midi à renaître de ces moments.
...
Samuel dormait nu, le corps blanc, frêle, viril.
Tout comme lui, je ne me souciais pas, a ce moment là de conscience. Nous pouvions être cruel et égoïste sans arrière-pensées. Je quittais rapidement cette matinée.
...
///
peu après mon réveil la nuit s'est mise à tomber. Tôt dans la matinée Samuel m'avait envoyé un message pour me dire que nous ne nous verrions pas ce soir. Je repensais à cela, je voulais dormir encore.
Je ne comprenais pas l'origine de cette colère qui depuis hier enflammait et engourdissait mon esprit.
(je suis un menteur car j'en sais, j'en connais très bien le point d'origine!)
...
il faut imaginer la nuit comme un monstre vorace, un désert aride.
Des zones portuaires ou dorment des écrivains homosexuels.
Des gouines dont le vagin est cousues.
Femmes et hommes renaissent et meurent. Leurs progénitures a envahis les rues.
Orgies de sucre et de chair.
Le malaise est un néon clignotant.
Longues liste de mémoire à tuer et cela se fait. La jouissance est possible.

en revenant a moi, j'ai compris que je n'étais qu'a peine, qu'il me fallait oublier et peut-être même aller jusqu'à un sacrifice de...moi, corps et âme inclus.
Je ne recherche pas à être un pestiféré
s'il le faut, par inadvertance sans doute ou de manière consciente comme le sont les imbéciles, je goutterais et laisserai couler dans ma bouche puis dans ma gorge son sperme empoisonnée.
« je ne pensais pas agoniser de si belle manières dit-il ».
ensuite, qu'y aura-t-il ensuite ?
Je veux dire hors des formalités sodomites.
J'écris alors sur la machine :
Me châtrer/ me châtrer/me châtrer/ etc....
tout cela, après cela, c'est la justice, c'est le jour d'une saison quelconque.
….
///
De quoi faut il se délester pour écrire ? Il faut supposer une pesanteur que nous devons résilier. Peut-être aussi des verres et encore des verres. Je n'entends qu'a peine la ville -devenue murmure- derrière le double vitrage. Il faut un choc, prendre des risques c'est certain. Quelque chose essaye de naître en moi, sans cesse, des admirations et du souffle !


Croire...comme je traîne mes pas jusqu'à la croyance ! Cette partition de vie ne sera pas musicale,
…j'écris ces quelques lignes, enfile un pantalon, une chemise...sortir !
J'avais beau hurler, je ne produisais aucun son, j'avais beau boire la tension ne s'apaisait pas. Les voyages en train, les altitudes du souvenirs, les parodies mentales. Je n'écrirai pas sur elle, j’éviterai son corps autant que possible. Il restait des fragments d'un monde, la brutalité est à l'avant garde !
On devinait les chuchotements du Sud sous les draps, l'absence d'un squelette fluide à parcourir. Ça ne finira donc jamais la marchandise. Donne moi l'ivresse du soir, la nudité d'une ville bâtie sur du sable. Donne moi les rires d'enfants qui me rappellent que j'étais autrefois un polyglotte de la matrice !
Le soleil de ces premiers jours de juin tapait sur les volets, l'ordinateur ronronnait comme un chat encombrant. Début d’après-midi.
….
La fenêtre est ouverte. Je me prends pour un autre, cela se voit, non ? Je ne demanderais rien a personne aujourd'hui, je voulais me dissoudre, voir une saison d'empire passer au-dessus de ma tête et faire souffrir quelqu'un. Il y avait au-dehors des jeunes hommes qui embrassaient des jeunes filles sous le soleil de juin. Au fond de moi, je savais que notre monde et seulement le notre titubait. C'est aussi pour cela que j'écris. les commencements et les fins !
Je voulais des fous furieux jusqu'au fond de ma mémoire, du cœur, je voulais être un autre et cet autre là, en devenir peut-être, cet autre la serait disloqué. Pauvre fils. L'appartement se refermait sur moi. La chaleur pénétrait par la porte fenêtre. Dehors les jeunes hommes et les jeunes filles portaient a bout de bras sans s'en rendre compte l’œuvre du sexe et de la mort. Vraiment j'étais ravis d'exister !

un jour d'existence en plus. Le monde vacillait, les gens heureux. Je cherchais, de nombreuses personnes recherchaient un idéal. Pour moi seul l'enthousiasme solaire, le « midi juste » !
je venais de prendre quelques calmants.. La plupart du temps mes enthousiasmes finissent dans de profondes crises de larmes, terré, cloîtré dans ma salle de bains a imaginer des manières de me débarrasser des autres, des proches surtout. Je vomissais des insultes, les égrenais comme une mécanique.

Ses yeux étaient rouges, son enfance lointaines. Que pouvais-je lui dire sans sourire cruellement, poliment. Encore sur moi. Je suis finalement plus un sorte de scribe qu'un artiste, cela m'enrageait de n'être qu'un vulgaire voleur de mots. Je me sers un verre de martini soda, reprend un calmant et maudissait autour de moi les sourires et les larmes. Je sais ce que c'est d'écrire en prenant des produits. Ça tourne mal ou bien s'allonger, dormir.
Tout le monde m'aimait n'est-ce pas ?!
Non !
Alors n'aimant pas la tournure de mon esprit qui me poussait à la modérations, je fabriquais des rancœurs venues des autres et je m'imaginais finissant ma vie dans la solitude, rassasié de morphine.
Je décroche là !
Permettez que je décroches ou allez vous faire foutre
tous, amis, beauté, crucifié.
«  la nostalgie camarade ». il me restait ça, années 80, maturation, ivresse en tout genre des 90
ça calme un peu. J'ai mis un disque de neil young Je me suis allongé sur le lit
fin de la zone !



Soirs d'été. On devine le monde, ses murmures jusqu'au étoiles. On regarde les amis, on les sait mortels, on s'en accommode et le bonheur vaque, devient féminin. Il nous reste à rejoindre le petit matin, l'extinction des nuits, peut-être du rire.
J'oublie mes ressemblances, j'oublie le corps masculin et revient a moi le corps, le feuillage parfumé d’inconnues. Les alliances que je renouvelle avec le passé, cela sans mélancolie, sans rixe et avec l’âme immobile et téméraire.
Prendre l'ampleur, le visage d'une foule. Être tous, a chaque endroits des nuits humaines. Dire « oui » par un sourire, sans baisser les yeux et m'accoupler, d'un autre, me resservir un verre et pleurer peut-être, vivre l'espoir au-devant, tout proche même. Tout entier cette nuit pour « nous ».

la question de la foule, peut-être de l'histoire ! De plus en plus morne, son sourire tenue avec de moins en moins de politesse. L'histoire justement le sucerait jusqu'à l'os. Il aurait vécu, ma mère, elle, monterait directement au cieux. Je voulais oublier des tas de choses cet après-midi. Au fond, je voulais simplement, d'une manière totale être amoureux, être anéanti dans un amour, voir le soir se coucher sur mon âme. « Le rêve monsieur, pas l'ambition! » je continues à creuser en moi, je retrouve les sourires de toute la journée d'hier, des tragédies en sourdine aussi ou alors avec fierté et riant -encore- et buvant, fumant. Ne pas aller en ville, me redevenir dans la nuit prochaine et puisque certaine personnes d'une brutalité inouïe s'allaitaient encore, je serais d'une soumission totale pour ce siècle. Je peux bien rêver de baisser les yeux doucement. Je n'aurais jamais d'enfants ni une idée cohérente de pourquoi je n'en ai pas. Trop égoïste sans doute, trop ou pas assez de quelque chose en moi tout comme être, ici et là et vivre tout simplement au milieu, non, avec les hommes, les êtres hommes et femmes. Je m'en voulais un peu d'être moi tout comme derrière la porte ou peut-être la dorure de quelques mots, il n'y avait que de l'orgueil. Certaines nuit dans mon crâne Narcisse baisait Narcisse...j'étais une âme heureusement masturbatoire pour l'instant !

une grande fatigue, une croûte d’où jaillissent des lampes dont l'existence n'est pas réductible ! A même cet espace débouchant sur le bonheur marin, sur le chant de toutes petites créatures avant qu'un prédateur, un être mâle ne cisaillent cette distance de moi à moi. Et s'il faut faire jaillir, s'il faut que je renâcle en moi, que j'y ampute un monde entier...son silence qui tombe le long de sa jambe passée au dessus du rebord du canapé, son silence est le marteau de Dieu !

dans un autre registre, ressemblant au bonheur.
///
Pourquoi faut-il que nous allions, sans voir, sans trop lever la tête. Des gyrophares traversent l'ennuie des dimanches.
Des pelisses pour nos souvenirs, quelques colères aussi au teint mat !
Nos amours que nous croyions enfant si difficiles sont devenues aventures....et maux/mots du cœur a ne plus savoir qu'en faire. Allons dans ce monde, vers l'autre.
Le rêve s'est précipité en silence.
///
par petites touches c'est le monde. J'entends des sortes d'éclats, des jeunesses encore à l'entrée du labyrinthe.
Minotaure mon aimé !


Et les accouplements en rituels, nouveaux rituels !
Posés ici et là. « nous aimons nous ? »
« au commencement seulement ! » dit un anonyme sage.
Alors il vaut mieux n'y avoir rien en soi, n'être qu'exils de sentiments
-je verrais alors leurs visages- sans deviner ni vouloir deviner leurs âmes/histoires.


Nous ne pouvons tout dire, ni a nous ni aux autres. Silences et mensonges donc.
Avance vielle carne . Ah tombeau magnifique sur mes souvenirs...enfin là, soustrait de leurs yeux.
///
ils furent comme deux inconnues, presque des proies avec leurs politesses et leurs sourires malgré cela les prédateurs laissèrent passer ces deux carcasses. Ils s'en amusaient comme de la mienne.
Après cela, tout cela, cet aujourd'hui, je veux rêver la cruauté berlinoise.
M'y arrêter, demander du feu a un passant.
Je sais qu'un des fragments de l'empire s'est effondré non loin de là.
Cela nous a privé d'une colère, de l'adversaire dogmatique.
….
trêve encore !
Le sud, ici le Sud !
s'y préparent avenirs éphémères et nostalgies.
Et le rêve autour de tes hanches !
C'est mal dit d'aimer
c'est mal dit « Amour » !


nous devons être de tous et cela jusque derrière les yeux d'un quelconque
passants antiques sans doute bavards
voilà comment se clôture le monde...
dans le silence de tous, de chacun.


Il n'y a pas d'adieu !
C'est le rêve du papillon !



il se peut qu’après leurs départs des continents aient peuplés ma mémoire.
Leurs sourires fut trahis.
Passablement abîmés dans d'anciennes époques d'images bavardes.
Le soupir fut extrême, presque le rire de ma poitrine.
Je ne comprenais pas.
Rien ni personne ou personnage ne posaient son souffle. Cela allait sans cesse de minuit en minuit.
….
Je ne saurais quitter la ville ni lui sourire amicalement sans une révolte. Mon âme ne trempe pas encore dans la nuit.
Soleil refuge !
Je me suis arrêté quelques minutes, pause respiratoire aussi. La lumière halogène déplaçait sa ligne mince. La fièvre s’allumait en moi.
Courrier : « a l’adresse des néons du drugstore ! »
Le monde en moi traînait hors saisons. Il me vint à l’idée de m’asseoir, de me recroqueviller sous une de ces lampes qui baignent les chambres d’hôpitaux. Je soupirais la nuit, je la respirais.
Et rien d’autre n’a survécu de ce cœur dévoré !
A l’abri des drames, je sais bien cela est passé. Il n’y a rien d’autre que la route et quelques aires de repos. Espace et moments qui attendent pour une fin. Peut-être d’une manière non dramatique d’ailleurs.
C’est dimanche !
Aujourd’hui, calice vert !
Ils fuient dans l’œil hélicoïdal du brouillard, rivalisent de cruauté. Leurs tempes signent bonheur !
La ville ressemblait à un jeune homme blond. Il rendît l’âme une nuit.
Après le sang nocturne, les jours fixes. Entresol général !
Il n’y a plus rien eu autour du visage, la mortalité infantile peut-être ?
Je voudrais encore te dire les paroles qui font peur, blottir mes bras dans ta mémoire.
Mon regard avalait la lumière des après-midi.

A regarder l’intérieur, tout semblait rassurant, « enfin posé
Admiration du corps.

On pouvait voir des monstres heureux sur les quais. On pouvait aimer avec toute la brutalité nécessaire.
Cela fît de nous des enfants.
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Message  asphalt Mar 2 Juil - 18:16

"Je voulais vivre.
Le monde tout entier voulait vivre !"
..............................
"la fin de ce monde dans un petit hôtel."
....................................
"Des haines aux hanches fertiles venaient après des politesses reptiliennes."
..........................................................;
"Et dieu la faible clarté brûlante mais pas incendiaire !"
..................................................................;
"car j'ai des rêves et des projets silencieux pour cette vie d'après. j'ai des tas de pardessus en forme d'âmes et de phrases pour meubler !"
...............................................;
"Allons dans ce monde, vers l'autre."
.........;
"Après cela, tout cela, cet aujourd'hui, je veux rêver la cruauté berlinoise.
M'y arrêter, demander du feu à un passant."
...........................................................
"Prendre l'ampleur, le visage d'une foule. Etre tous, a chaque endroits des nuits Humaines. Dire "oui" par un sourire, sans baisser les yeux et m'accoupler, d'un autre, me resservir un verre et pleurer peut-être, vivre l'espoir au-devant, tout proche même. Tout entier cette nuit pour "nous"."
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Message  Io Kanaan Mer 3 Juil - 7:47

C'est une construction impressionnante de rigueur et d'expressivité.

Cela me touche.
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Message  marc Jeu 4 Juil - 21:31

je vous remercie de vos lectures
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Message  marc Mer 17 Juil - 10:00

ce texte a été enregistré en janvier avec d'autres pour mon deuxième cd de lectures
le titre de l'album est "après elle"
dernier titre de l'album (vu la taille c'est normal) et avec un titre a la con ^^: NotaBene
j'avais pensé aussi a "NB versus Post scriptum" qui est un titre encore plus mauvais.
donc l'album est fini et je ne sais pas trop par ou le faire passer, enfin bon , je trouverais ^^
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Message  asphalt Jeu 18 Juil - 20:26

Un cd, de la lecture...tu as bien raison de faire vivre ta poésie de cette manière ; n'importe comment la poésie est morte deux fois si elle ne fait pas le travail pour se renouveller et aujourd'hui il apparait clairement que ses modes de diffusion et son support traditionnel sont obsolètes...d'ailleurs, la poésie est partout y compris ailleurs que dans les livres ( même si perso j'aimais vraiment ce support...snif...) ; enfin voilà il faudrait faire son deuil, encore une fois pour imaginer la poésie de demain, celle de toujours, l'inscrire dans l'époque qui vient et lui apporter ses lecteurs.

NB : "soleil refuge" était un bon titre.
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soleil refuge Empty Re: soleil refuge

Message  léo Sam 20 Juil - 22:15

Ces confessions, de la dynamite ! L'exercice n'est pas aisé néanmoins il peut à l'occasion démontrer le courage de l'auteur qui ose se mettre à nu et ce sans concessions...quelques bouts de vie jetés à la face du monde, quelques instants réels ou fictionnels ? Qu'importe, juste une belle leçon de littérature vivante, authentique. 
J'aime beaucoup cette idée d'utiliser un support différent, disons plus actuel mais croyez-le ou non je reste persuadé que le livre n'est pas mort bien au contraire...ne pas oublier que nos outils technologiques ne sont pas éternels ainsi que les ressources physiques qui permettent leur fonctionnement. Ne pas oublier que nous pouvons tout perdre en quelques secondes... que l'on ne pourra pas tout recycler indéfiniment. Dès lors qu'importe les cd, les clés usb, les portables, les pc etc...les supports obsolètes ne sont peut-être pas ceux que l'on désignent...Enfin je ne pense pas que la poésie disons classique soit en danger, elle fut de tous temps réservée à une sphère disons particulière...j'ai lu un article récemment qui suggérait que les rappeurs et autres slameurs seraient en quelques sortes les héritiers des poètes, je reste très septique face à ce constat car on ne peut comparer ces modes d'expression pour diverses raisons que je ne développerai pas ici. 

La poésie est partout certes mais les véritables artisans des mots ne sont pas légions...
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