Il restera le vent

Que reste t-il de nous....?
Ce sera toujours mon questionnement. Car la vie ne n'est rien sans trace.
J'ai aimé lire la "simplicité" de tes lignes qui rejoignent, à mes yeux, mon questionnement.

D'ailleurs j'aime toujours ces images qui donnent à voir ce qu'on ne dit pas. Il me semble que la puissance de l'évocation et de la compréhension est plus grande par l'analogie, cette dimension éminement poétique.

Deux "remarques": le "que comme" du vers "que comme tamisé" me paraît difficile à mâcher et la strophe "Il aurait tant aimé/ avoir un peu de temps/ pour boire encore un verre/ avec ses amis" que je trouve... facile (!).

L'emploi de l'imparfait dans ce poème, ce peu de mots utilisés, nous laisse à penser que le dénouement est proche, Nilo...mais je sais que la bataille est loin d'être finie car le guerrier véritable a toujours quelques coups d'avance et continue de braver les affres du destin en gardant l'oeil vif, l'esprit clair et le courage intact...je sais aussi que ceux qui ont déjà traversé les sables du désert sont de nature robuste et ne se laissent pas vaincre sans porter à l'adversaire des uppercuts splendides et des crochets meurtriers ! Ne surtout pas s'attarder sur la beauté des mirages en fusion mais plutôt contourner les oasis empoisonnées, au bout de la route la lumière de l'ailleurs n'en est que plus apaisante.

Force et conviction

Bien à toi 

Léo

Merci à vous d'être passés me lire...

Nilo, blowing.

l'homme bleu croit en son sud 
même s'il sait qu'il lui reste la mer à boire
quand le vent montre les dents

B...ez

J'aime bien cette partie de ton poème : 
" Par les ombres zébrées
Qui balayaient les murs
Comme un reste de mort
Accroché à la vie."


J'ai moins aimé cette formulation : 
"Le temps ne passait plus
Que comme tamisé"


Sinon je trouve que c'est un beau poème, bien illustré et avec de bonne tournure.
Après ce n'est que mon humble avis.

eznogood a écrit:l'homme bleu croit en son sud

Oui, même s'il doit porter sa croix.

Et merci Terra Ignis de ton passage et de l'expression de ton "humble avis".

Nilo, chants alizé.

Moments reconnus en soi, ces tremblements de vie qui battent au cœur, boire encore un peu de ce qui nous fit en compagnie de ceux qui nous étoffèrent.
J'espère que nous pourrons encore longtemps regarder les nuages
Amitiés.      

Un peu de vent, un peu de sable, un peu de ciel...
Il restera donc l'essentiel.

Je crains que la lecture de ce texte ne donne une réponse brutale à mon questionnement de ces derniers jours. Le ciel est certes trop bleu pour que le venin s'insinuant au cathéter ait pu te conduire vers le Styx. Me voilà un peu exsangue devant ce texte à la fois lumineux, cruel,
magnifique. Alors afin de remonter l'escalier du souvenir je voudrais lever mon verre en ton honneur, trinquer virtuellement tout en écoutant Léo plonger en ses mémoires maritimes.
Ce soir le chagrin me gonfle le coeur, embue mes yeux et me fais maudire les affres du temps.
P...! comme je les aime tes textes, l'humanité qu'ils contiennent, l'envie de partager qu'ils renferment.
Pace e salute AMICU GG machjaghjolu !!!! Je crois que j'ai quelques lectures en retard sur le temps qui me reste à remonter.

Merci Garonne.

Je comprends avec le texte de Garonne et puis je ne comprends pas, merde.

J'avais un besoin viscéral après quelques mois de lecture en retard de remonter ce texte comme un salut l'ami qui en appelle d'autres.

Tu as bien fait  !  Superbe Nilo, il restera le vent puisqu'il sera toujours là...

Merci ! Chantal