Après l'Histoire. Philippe Muray. Tel

La randonnée hebdomadaire des milices volantes du vertuisme à roulettes passe par des lieux prestigieux (Notre-Dame, le Pont-Neuf, la Concorde, etc.) que Libération énumère comme s'il s'agissait des monuments éternels d'une cité inchangée, alors qu'ils ont déjà subi le plus irréfutable des reformatages, la plus sanguinaire des "réhabilitations", la purification festive la plus draconienne. Il fallait bien cela pour les transformer en cadre habitable, c'est-à-dire en terrain de jeu pour Homo festivus.
 
Murray écrivait au xxème siècle, je le lis au XXIème, une dizaine d'années plus tard...

Ah oui !
Libération a toujours été à côté des pompes du temps au noM du politiquement correct qu'il entend ériger en vérité vraie au nom de la sainte observance du dogme de la pensée unique. Il finira par patauger dans le dégueulis de [l']Homo festivus.

Nilo, quasi(ment)modo.

"Il finira par patauger dans le dégeulis d' Homo festivus" ...bien dit, bien dit, mais en tant que récent lecteur de son OEuvre, je tiens à te corriger Nilo, je crois que M. Muray souhaitait que l'on dise : Homo festivus, sans article devant. Voilà.

Je prends note.
Et vais de ce pas apporter la correction qui s'impose pour rester fidèle à la volonté de l'auteur.

Nilo, acte de contrition.