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le socle de l'ecclésiaste
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Vide-Poche
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le socle de l'ecclésiaste
Tout étrangement et vite s'est éloigné de moi, j'ai reconnus alors des choses proches, je voyais leurs visages dans le mien.
Jusqu'au étoile mon sourire, mon bonheur !
Toujours quelque chose de nocturne a proximité.
La trace d'une musique finissant, peut-être inaudible.
Je me souviens maintenant de qui nous étions. A proprement parler, nous n'avions rien perdus.
Nous sommes d'autre personnes.
Peux tu t'étendre sur le lit ?
Gober cette nuit ?
-l'orchestre s'est arrêté de jouer-
quelque chose reprend ses droits sur la nuit comme un portrait déchiré par le milieux.
/////
j'ai beau chercher une sortie. Même ma respiration trouve mal sa place. Décider d'être. Toujours avec l'ignorance d'un devenir.
Je suis sortis faire un tour dans l'air poisseux de l'après-midi. Tout se jouait à l’intérieur et dans l'obscurité.
Tout ce calme, trop de ce calme, de cette immobilité forcée. Et puis je n'en veux plus de tout ça. Que retrouverais-je dans un semblant de vieux grenier ?!
Je tords dans ces journées là mon corps et mon esprit. Patriote sur le départ !
Et je vous assure qu'a ce moment là je suis seul !
////
nous semblions tous hostile. dans les parages d'une catastrophe.
Je titubais sous les coups des heures de cette nuit. De jaunâtre dans le rectangle de la fenêtre, et blanc effrayé de la cuisine sale.
Comme avec des lieutenant monstrueux d'anciens films, des sourires déjà à tordre, ou tordus dans un affreux rictus. Essaie de creuser pour ta fatigue, ses vertiges....je regarde, ce lieux n'est pas ici.
Il voyage !
////
la fin d’après-midi. Depuis quelques temps je comprends la mort a l’œuvre en nous tous. Depuis sa mort, nous sommes quelques uns à comprendre l'extrême fragilité de nos existences.
Mon esprit souvent a un sursaut, il se souvient d'elle. Comme si nos vies avaient perdus une clef de voûte. Étonnés de voir notre édifice encore debout et de marcher, et de respirer et surpris jusqu'à la moindre bêtise qui nous constitue.
Je te serre la main, tu vas mourir
tu sais aussi que je vais mourir !
La vie au final est une question d'ignorance de sa fin. Le regard se détourne, le corps agit. Nous ne pouvons soutenir ce regard de la ténèbres.
Il y a un enseignement a tirer de tout cela, un sérum contre la vanité, contre la vacuité des choses de ce monde gorgé de vie factice.
…
depuis quelques jours, sans doute grâce à mon traitement, a la prise régulière de mon traitement, mon esprit est moins logorrhéique et brouillons et en définitif, moins coupable.
( a ce moment là, un chien aboi dehors dans un des jardins de ce lotissement hideux, des coups de marteaux suivent, une voiture, plusieurs voitures passent.)
je n'arrive pas à m'extraire de tout cela. Peut-être que si un orage se déclenchait ou même juste une pluie qui sans être une averse serait régulière à taper le sol, à brouiller la clarté métallique de cette fin d’après-midi.
Un refrain populaire traverse mon esprit. « ou êtes vous ? »
elle se redresse sur le lit et me dit sur le ton de l'affirmation : « y a t il un vie après la mort ? »
avant toute autre œuvre de morale, le socle parfait de l'humilité et du silence voisinant cote a cote.
Je peux poser ensuite sur ses bases, la sentence de l’ecclésiaste :
« vanité des vanité, tout est vanité ! »
un bref instant de silence à l’extérieur. Le rideau de la porte fenêtre se gonfle et se dégonfle, se rétracte comme les ventricules d'un cœur.
« je suis de plus en plus persuadé qu'il n'y a rien après la vie » me disait-elle
je ne savais pas quoi répondre. Elle cherchait une éthique au travers de cette affirmation mais nous n'en discutions jamais et d'ailleurs a part du bavardage et des phrases concentriques, des phrases se heurtant au néant, qu'aurions nous pu trouver ?!
Face à la gorgone nous ne pouvons que détourner le regard. A la regarder dans les yeux nous sommes pétrifiés.
Jusqu'au étoile mon sourire, mon bonheur !
Toujours quelque chose de nocturne a proximité.
La trace d'une musique finissant, peut-être inaudible.
Je me souviens maintenant de qui nous étions. A proprement parler, nous n'avions rien perdus.
Nous sommes d'autre personnes.
Peux tu t'étendre sur le lit ?
Gober cette nuit ?
-l'orchestre s'est arrêté de jouer-
quelque chose reprend ses droits sur la nuit comme un portrait déchiré par le milieux.
/////
j'ai beau chercher une sortie. Même ma respiration trouve mal sa place. Décider d'être. Toujours avec l'ignorance d'un devenir.
Je suis sortis faire un tour dans l'air poisseux de l'après-midi. Tout se jouait à l’intérieur et dans l'obscurité.
Tout ce calme, trop de ce calme, de cette immobilité forcée. Et puis je n'en veux plus de tout ça. Que retrouverais-je dans un semblant de vieux grenier ?!
Je tords dans ces journées là mon corps et mon esprit. Patriote sur le départ !
Et je vous assure qu'a ce moment là je suis seul !
////
nous semblions tous hostile. dans les parages d'une catastrophe.
Je titubais sous les coups des heures de cette nuit. De jaunâtre dans le rectangle de la fenêtre, et blanc effrayé de la cuisine sale.
Comme avec des lieutenant monstrueux d'anciens films, des sourires déjà à tordre, ou tordus dans un affreux rictus. Essaie de creuser pour ta fatigue, ses vertiges....je regarde, ce lieux n'est pas ici.
Il voyage !
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la fin d’après-midi. Depuis quelques temps je comprends la mort a l’œuvre en nous tous. Depuis sa mort, nous sommes quelques uns à comprendre l'extrême fragilité de nos existences.
Mon esprit souvent a un sursaut, il se souvient d'elle. Comme si nos vies avaient perdus une clef de voûte. Étonnés de voir notre édifice encore debout et de marcher, et de respirer et surpris jusqu'à la moindre bêtise qui nous constitue.
Je te serre la main, tu vas mourir
tu sais aussi que je vais mourir !
La vie au final est une question d'ignorance de sa fin. Le regard se détourne, le corps agit. Nous ne pouvons soutenir ce regard de la ténèbres.
Il y a un enseignement a tirer de tout cela, un sérum contre la vanité, contre la vacuité des choses de ce monde gorgé de vie factice.
…
depuis quelques jours, sans doute grâce à mon traitement, a la prise régulière de mon traitement, mon esprit est moins logorrhéique et brouillons et en définitif, moins coupable.
( a ce moment là, un chien aboi dehors dans un des jardins de ce lotissement hideux, des coups de marteaux suivent, une voiture, plusieurs voitures passent.)
je n'arrive pas à m'extraire de tout cela. Peut-être que si un orage se déclenchait ou même juste une pluie qui sans être une averse serait régulière à taper le sol, à brouiller la clarté métallique de cette fin d’après-midi.
Un refrain populaire traverse mon esprit. « ou êtes vous ? »
elle se redresse sur le lit et me dit sur le ton de l'affirmation : « y a t il un vie après la mort ? »
avant toute autre œuvre de morale, le socle parfait de l'humilité et du silence voisinant cote a cote.
Je peux poser ensuite sur ses bases, la sentence de l’ecclésiaste :
« vanité des vanité, tout est vanité ! »
un bref instant de silence à l’extérieur. Le rideau de la porte fenêtre se gonfle et se dégonfle, se rétracte comme les ventricules d'un cœur.
« je suis de plus en plus persuadé qu'il n'y a rien après la vie » me disait-elle
je ne savais pas quoi répondre. Elle cherchait une éthique au travers de cette affirmation mais nous n'en discutions jamais et d'ailleurs a part du bavardage et des phrases concentriques, des phrases se heurtant au néant, qu'aurions nous pu trouver ?!
Face à la gorgone nous ne pouvons que détourner le regard. A la regarder dans les yeux nous sommes pétrifiés.
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: le socle de l'ecclésiaste
j'ai beau chercher une sortie. Même ma respiration trouve mal sa place. Décider d'être. Toujours avec l'ignorance d'un devenir.
*
Face à la gorgone nous ne pouvons que détourner le regard. A la regarder dans les yeux nous sommes pétrifiés.
Je confirme...
*
Face à la gorgone nous ne pouvons que détourner le regard. A la regarder dans les yeux nous sommes pétrifiés.
Je confirme...
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: le socle de l'ecclésiaste
Ecrit dans l'urgence (un peu trop peut-être) mais de belles fulgurances.
Mon esprit souvent a un sursaut, il se souvient d'elle. Comme si nos vies avaient perdus une clef de voûte.
Nilo, piédestal.
Mon esprit souvent a un sursaut, il se souvient d'elle. Comme si nos vies avaient perdus une clef de voûte.
Nilo, piédestal.
Dernière édition par Nilo le Mar 27 Aoû - 16:55, édité 1 fois
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: le socle de l'ecclésiaste
" Et poursuite du vent...". C'est ce vers là de L' Ecclésiaste que je préfère.
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
Macadam :: MacadaTextes :: Vide-Poche
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