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restons ensemble veux tu ?
3 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
restons ensemble veux tu ?
Je ne pars pas sans trouver une résonance, une profondeurs au souffle des personnes.
Un esprit clair sous l'orage.
Des jeunes filles cassées, se dénudant puis assises, sages.
J'écoute ronronner le monde. Je finis par comprendre.
Au balcon, l'air du soir, une catastrophe d'obscurité, des êtres passagers !
Peut de temps pour ton sourire
je croyais être libre, abandonné
des êtres chers....ensablés
des outil divers, parfois nus
murmure familial
c'est à dire respirer
je connais cette distance, je l'ai parcourus sans rien y comprendre
sans pouvoir la réduire
je m'attarde ce matin sans me souvenir.
Le reste est en silence.
L'étranger, a cette heure sous la pluie.
Privations d'oxygène.
Résistances à la nuit. Être plus ignorant !
Tout est profondément endormis, on peut imaginer des émeutes intimes sans lien les unes des autres. Les souvenirs sont perchés, fortifiés.
Ça se passe mal !
On devient un prisonnier domestique, quelqu'un parmi d'autres
je réfléchis ces moments, stigmates sonores. J'entends Ophélie passer dans le village.
Sans lieu, vu de tous
elles pleure et ricane.
J'ai suivis cet enfant ici. Elle croyait à ses excursions nocturnes, elle poudrait le visage de l’aïeul morte.
À distance !
De hautes herbes pour les comtes.
La lune éteinte.
Tes yeux parcourus Ophélie !
Vers le matin, plus tard sans doute avec la saison troublée
se tenir encore un peu
des espaces charmants et souterrain pour épier le monde en intime.
Pris dans des chemins vers les hauteurs
sentinelle désormais
le joueur d'échec dans sa guérite avec ses semblables
le souhait d'avancer vers la victoire. L’appétit étrange presque travestis
de souriants convives pour passer les fêtes
une à une
c'est bien l'ordre, la mise a jour de ta solitude.
Avec des vices pour tes yeux
restons ensemble !
J'ignore encore beaucoup de choses de toi. Je te reconnais
avec de la musique, quelque chose de fiévreux
peut-être un sentiment, une fatigue musculaire
on s'accorde d'être désordonné
de se livrer
animal érotique
de vielles choses, même l’éclairage, accroché au lampion
d'autres personnes, d'autres
les même demeure pour aimer
les horaires et les mots qu'il faut
des journées entières de détails , ce que l'on se dit
rivages !
On reconnaît des attroupements
des complots pour l’après-midi
plus tard je me regarde
absents dont l'on se souvient
la pesante clairière criblée de rires d'enfants
l'avatar pulmonaire en jeu !
Soutenir ses vérités, ses poumons fleuris vert
...
trois jours en deçà :
souvenirs d'être un automate avec la voracité du feu roulant. J'ai pu a peine saisir le jour contre mon front. A quel moment ?!
A quel moment s'est tissé le monde nocturne fait d’échassier du rêves
et de fleurs féminine dressée
de toute les choses qui parlent, tu es le plus proche, le plus docile
toutes choses arrachée à la nuit
de ces cœurs taiseux, flagrants que l'on éteint le soir
pour coucher à même la roche
j'ai vus tes parcours et tes paysages
les ronces sauvages fortifiées, le prédicat du soir
maintenant dorment des monstres le visages heureux
assoiffé de toi comme d'une passion écolière
d'autres mots et de plus anciens
vers un corps crevassé sans existence !
Sous la dictée, sortis de panoplies vertes
le vert de gris de l'âme comme ta toison
a mille pieds
faiblesse rongé d’être aimer depuis la tour
l'incendie amoureux ravage, te tient en laisse dans le soir
précoce blessure sur tes poumons à dire « je »
de riches marchands le rire et la tête au ciel
2
j'ai toujours peur de me mettre à écrire. Voir le jour dehors. Il y a de si long silences en soi lorsqu'on écrit, parfois on se heurte à une personne vide. Bien sur des banalités : ne pas travailler avant de SAVOIR ce que l'on a vraiment besoin d'écrire. Une femme, un garçon a peine aperçu. Nous sommes désireux. Alors que la cible de son corps disparaît, que cela brûle, il y a peut-être quelque chose à écrire, là. Je pensais rester cacher cette nuit, je pensais écrire, blottis, protégé par la nuit.
J'ai ouverts les volets, l'air frais, la clarté douce du matin. Tout ce que je suis est partis en poussière. Ces moments de vide !
C'est ici que ça se passe, sur une crête, sur les frontières. Abandonne tes certitudes, et toutes certitudes. Deviens grand peut-être et égoïste parce que tu doutes de tout.
Longue liste depuis la famille et mon enfance grasse, Depuis les femmes portées et étincelantes de liquide. Ne pas écrire sur les femmes, ne plus écrire sur les femmes.
En disant cela, on désaxe le monde. En écrivant cela on est tout seul !
On voit alors le monde depuis un grenier, un coin sombre. Nous sommes beaucoup amassé, frères dans ce recoin obscur. Dans ce monde, durement bâtit, tel qu'il est. Il faut prendre de tout le monde. Se lier et parler pour soi comme un acteur de théâtre, ne pas s'attacher délibérément, en riant comme heureux...ne pas fonder autre chose !
La nuit a fini de passer. Déjà quelques personnes dans les rues, bientôt nous marcherons sous le regard indifférent d'autrui. Dans ce matin, pour écrire, j'évite toute pensés sur les familles et sans haine, sur les femmes heureuse et sans enfant.
Quelque chose de simple, proche de soi et déjà dans le monde.
/////
Un esprit clair sous l'orage.
Des jeunes filles cassées, se dénudant puis assises, sages.
J'écoute ronronner le monde. Je finis par comprendre.
Au balcon, l'air du soir, une catastrophe d'obscurité, des êtres passagers !
Peut de temps pour ton sourire
je croyais être libre, abandonné
des êtres chers....ensablés
des outil divers, parfois nus
murmure familial
c'est à dire respirer
je connais cette distance, je l'ai parcourus sans rien y comprendre
sans pouvoir la réduire
je m'attarde ce matin sans me souvenir.
Le reste est en silence.
L'étranger, a cette heure sous la pluie.
Privations d'oxygène.
Résistances à la nuit. Être plus ignorant !
Tout est profondément endormis, on peut imaginer des émeutes intimes sans lien les unes des autres. Les souvenirs sont perchés, fortifiés.
Ça se passe mal !
On devient un prisonnier domestique, quelqu'un parmi d'autres
je réfléchis ces moments, stigmates sonores. J'entends Ophélie passer dans le village.
Sans lieu, vu de tous
elles pleure et ricane.
J'ai suivis cet enfant ici. Elle croyait à ses excursions nocturnes, elle poudrait le visage de l’aïeul morte.
À distance !
De hautes herbes pour les comtes.
La lune éteinte.
Tes yeux parcourus Ophélie !
Vers le matin, plus tard sans doute avec la saison troublée
se tenir encore un peu
des espaces charmants et souterrain pour épier le monde en intime.
Pris dans des chemins vers les hauteurs
sentinelle désormais
le joueur d'échec dans sa guérite avec ses semblables
le souhait d'avancer vers la victoire. L’appétit étrange presque travestis
de souriants convives pour passer les fêtes
une à une
c'est bien l'ordre, la mise a jour de ta solitude.
Avec des vices pour tes yeux
restons ensemble !
J'ignore encore beaucoup de choses de toi. Je te reconnais
avec de la musique, quelque chose de fiévreux
peut-être un sentiment, une fatigue musculaire
on s'accorde d'être désordonné
de se livrer
animal érotique
de vielles choses, même l’éclairage, accroché au lampion
d'autres personnes, d'autres
les même demeure pour aimer
les horaires et les mots qu'il faut
des journées entières de détails , ce que l'on se dit
rivages !
On reconnaît des attroupements
des complots pour l’après-midi
plus tard je me regarde
absents dont l'on se souvient
la pesante clairière criblée de rires d'enfants
l'avatar pulmonaire en jeu !
Soutenir ses vérités, ses poumons fleuris vert
...
trois jours en deçà :
souvenirs d'être un automate avec la voracité du feu roulant. J'ai pu a peine saisir le jour contre mon front. A quel moment ?!
A quel moment s'est tissé le monde nocturne fait d’échassier du rêves
et de fleurs féminine dressée
de toute les choses qui parlent, tu es le plus proche, le plus docile
toutes choses arrachée à la nuit
de ces cœurs taiseux, flagrants que l'on éteint le soir
pour coucher à même la roche
j'ai vus tes parcours et tes paysages
les ronces sauvages fortifiées, le prédicat du soir
maintenant dorment des monstres le visages heureux
assoiffé de toi comme d'une passion écolière
d'autres mots et de plus anciens
vers un corps crevassé sans existence !
Sous la dictée, sortis de panoplies vertes
le vert de gris de l'âme comme ta toison
a mille pieds
faiblesse rongé d’être aimer depuis la tour
l'incendie amoureux ravage, te tient en laisse dans le soir
précoce blessure sur tes poumons à dire « je »
de riches marchands le rire et la tête au ciel
2
j'ai toujours peur de me mettre à écrire. Voir le jour dehors. Il y a de si long silences en soi lorsqu'on écrit, parfois on se heurte à une personne vide. Bien sur des banalités : ne pas travailler avant de SAVOIR ce que l'on a vraiment besoin d'écrire. Une femme, un garçon a peine aperçu. Nous sommes désireux. Alors que la cible de son corps disparaît, que cela brûle, il y a peut-être quelque chose à écrire, là. Je pensais rester cacher cette nuit, je pensais écrire, blottis, protégé par la nuit.
J'ai ouverts les volets, l'air frais, la clarté douce du matin. Tout ce que je suis est partis en poussière. Ces moments de vide !
C'est ici que ça se passe, sur une crête, sur les frontières. Abandonne tes certitudes, et toutes certitudes. Deviens grand peut-être et égoïste parce que tu doutes de tout.
Longue liste depuis la famille et mon enfance grasse, Depuis les femmes portées et étincelantes de liquide. Ne pas écrire sur les femmes, ne plus écrire sur les femmes.
En disant cela, on désaxe le monde. En écrivant cela on est tout seul !
On voit alors le monde depuis un grenier, un coin sombre. Nous sommes beaucoup amassé, frères dans ce recoin obscur. Dans ce monde, durement bâtit, tel qu'il est. Il faut prendre de tout le monde. Se lier et parler pour soi comme un acteur de théâtre, ne pas s'attacher délibérément, en riant comme heureux...ne pas fonder autre chose !
La nuit a fini de passer. Déjà quelques personnes dans les rues, bientôt nous marcherons sous le regard indifférent d'autrui. Dans ce matin, pour écrire, j'évite toute pensés sur les familles et sans haine, sur les femmes heureuse et sans enfant.
Quelque chose de simple, proche de soi et déjà dans le monde.
/////
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: restons ensemble veux tu ?
La nuit a fini de passer. Déjà quelques personnes dans les rues, bientôt nous marcherons sous le regard indifférent d'autrui. Dans ce matin, pour écrire, j'évite toute pensés sur les familles et sans haine, sur les femmes heureuse et sans enfant.
Quelque chose de simple, proche de soi et déjà dans le monde.
oui, quelque chose de simple...la seule voie possible.
Quelque chose de simple, proche de soi et déjà dans le monde.
oui, quelque chose de simple...la seule voie possible.
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: restons ensemble veux tu ?
Tu dis "pas avant de savoir ce que l'on a besoin d'écrire", c'est vrai, mais d'autre part, ce besoin évolue au fil de l'écriture.
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