A l'ombre des chants pudiques

L’ explose son corps sur les marches du désert
L est la femme lubrique aux jambes écartelées
Jamais le vent berbère ne la rassasie
L râpe son âme encore chaude sur les trottoirs de la ville fantôme
Qui est-elle ? Femme adultère aux bas reprisés
L, et le sable des touaregs qui spolie sa peau décharnée

L, la putain des nuits froides
L, la chienne des aurores boréales
L, ils ne l’appellent plus, ils la sifflent
L leur crache un arc-en ciel noir au visage
L est un pont entre eux, que l’on piétine
A coups de butoir,
L aime,
Saigne

Ses chevilles qui rompent sous l’assaut de la meute
Elle bave de désir, l’encre borde ses lèvres noires
Qu’elle écarte de ses ongles peints en rouge carmin
La putain des nuits froides
La chienne des aurores boréales
L hurle sous les mosquées
Prennez-moi !, infidèles, au grand jour
Je suis la femme lubrique de tous vos fantasmes
Enfoncez-vous dans mon écrin obscur

L, la putain des grands hommes
L, la chienne des jours laiteux.

de belles trouvailles
imagerie indécente d'ouvrière forcenée
à trouver toujours là on ne discernait rien
un plaisir de l'œil et de l'ouïe emmêlés

Découvrir une nouvelle écriture c'est un peu comme la pêche à la ligne.
On risque de revenir bredouille ou avec du menu fretin.
Mais on peut aussi avoir l'émotion d'une belle prise, forte, nerveuse, qui se bat et se débat.

Je reviendrai pêcher par là.

Nilo, fine mouche.

Ce fut comme un coup d'épée dans l'eau dommage.
Mais puisque la règle du Mur à Dédé est simple autant l'appliquer.

Nilo, mise en lumière.

J'ai lancé la balle, elle m'est revenue avec cette "P...respectueuse" sans talon mais avec l'aiguille !

Incontournable donc, dois-je y voir comme une mise en abyme ?

Missing

Nilo, ce qui est fait n'est plus à faire.

reclic, reclaque, retiens...