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Les éclopés du lendemain
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Les éclopés du lendemain
Commencer par l'écriture d'un nouveau lexique,
raidir les syntaxes existantes afin qu'elles s'épuisent
et craquent dans un solo de trompette-arc.
il reste si peu de lignes à consigner.
si peu de tournures de phrases à émanciper
Nous sommes des éclopés du lendemain.
des jeux de fuite. Des poings serrés dans le fond des poches. De pantalon
nous nous accordons. Aux restes du temps
aux vitres brisées des trains manqués, pourtant à l'heure
sur le quai. Le sifflet rappelle la meute de nos. Sentiments
marqués de l'empreinte du sable. Du vent. Des psychanalyses
je prends ta main. Boule chaude. Ou froide. C'est selon
et j'y inscris à la paume. Des petits mots. Si fins
qu'ils en deviennent illisibles. Des mots de rien
des mots démons. Je t'aime, doit être lu, et répété. Entre les lignes
de l'espace et du sang. Je t'aime comme j'aime écrire
dans ta paume. Sur de vieilles coupures de journaux
toujours ces mots. Que l'on ne sait trop peu lire
si difficile à dire. Qu'un geste du doigt suffit. Permet
nous rayons nous-même nos disques. D'avenir et de passé
entremêlés. Ondoyant dans les odeurs des cuisines d'affamés
nous brisons les matrices. Qui nous ont déjà brisés
au fer rouge. Un enfer de sperme et de soumission
je souffle sur les braises de ce qui a toujours. Été là
ici où s'empruntent les chemins. Fumigènes mélancoliques
je n'écoute plus le jazz. Tant dans les veines, il trace sa route du vain
du plein. Remblayons nos existences de petits mots
qui mis bout à bout. Fondent des poèmes. Des images d'enfance
jouons les jeux d'avant la jouissance. D'avant les perditions
aux dés du hasards, nous écrivons des fables. Qui n'ont ni queue
ni visage. Je bois à la santé des putains d'amers d'âme
crois-moi, nous croyons encore trop à nous
raidir les syntaxes existantes afin qu'elles s'épuisent
et craquent dans un solo de trompette-arc.
il reste si peu de lignes à consigner.
si peu de tournures de phrases à émanciper
Nous sommes des éclopés du lendemain.
des jeux de fuite. Des poings serrés dans le fond des poches. De pantalon
nous nous accordons. Aux restes du temps
aux vitres brisées des trains manqués, pourtant à l'heure
sur le quai. Le sifflet rappelle la meute de nos. Sentiments
marqués de l'empreinte du sable. Du vent. Des psychanalyses
je prends ta main. Boule chaude. Ou froide. C'est selon
et j'y inscris à la paume. Des petits mots. Si fins
qu'ils en deviennent illisibles. Des mots de rien
des mots démons. Je t'aime, doit être lu, et répété. Entre les lignes
de l'espace et du sang. Je t'aime comme j'aime écrire
dans ta paume. Sur de vieilles coupures de journaux
toujours ces mots. Que l'on ne sait trop peu lire
si difficile à dire. Qu'un geste du doigt suffit. Permet
nous rayons nous-même nos disques. D'avenir et de passé
entremêlés. Ondoyant dans les odeurs des cuisines d'affamés
nous brisons les matrices. Qui nous ont déjà brisés
au fer rouge. Un enfer de sperme et de soumission
je souffle sur les braises de ce qui a toujours. Été là
ici où s'empruntent les chemins. Fumigènes mélancoliques
je n'écoute plus le jazz. Tant dans les veines, il trace sa route du vain
du plein. Remblayons nos existences de petits mots
qui mis bout à bout. Fondent des poèmes. Des images d'enfance
jouons les jeux d'avant la jouissance. D'avant les perditions
aux dés du hasards, nous écrivons des fables. Qui n'ont ni queue
ni visage. Je bois à la santé des putains d'amers d'âme
crois-moi, nous croyons encore trop à nous
Re: Les éclopés du lendemain
nous écrivons des fables.
gerard hocquet- MacadAdo
- Messages : 194
Date d'inscription : 24/10/2009
Re: Les éclopés du lendemain
Je bois à la santé des putains d'amers d'âme
crois-moi, nous croyons encore trop à nous
Ces cassures de rythme, ces syncopes, cette déraison de la ponctuation.
Et en fait il faut lire d'un trait, haleter, retrouver son propre souffle. Enfin, c'est comme ça que je fais en deuxième lecture...
Tout cela c'est ton style,
Ton style c'est tes mots.
Nilo, lecteur attentif.
crois-moi, nous croyons encore trop à nous
Ces cassures de rythme, ces syncopes, cette déraison de la ponctuation.
Et en fait il faut lire d'un trait, haleter, retrouver son propre souffle. Enfin, c'est comme ça que je fais en deuxième lecture...
Tout cela c'est ton style,
Ton style c'est tes mots.
Nilo, lecteur attentif.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Les éclopés du lendemain
Je repars en guerre, au secours des textes perdus.
Nilo, Missing
Nilo, Missing
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Les éclopés du lendemain
"Nous sommes des éclopés du lendemain. " Qu'ajouter ? Hein ?
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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