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Mesure de l'absence
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Mesure de l'absence
garonne Jeu 15 Mai - 15:14
J’ai souvent mesuré à l’aune du courage
Les zones dévastées des êtres en voyage
Ces oiseaux d’envergure laissant en leur sillage
Un pont arc-bouté irisant les orages.
Portant un chapeau noir couvrant avec pudeur
Sa façon d’exister sans fard mais élégance
Frêle papillon noir sur son fil d’équilibre
Il a pris son envol vers un monde où vont libres
Les tempos fleur de peau arrachés au silence
En orpailleur de mots sous un cœur de rocker
Archipel englouti aux adieux sans sursis
L’asphalte du railway endeuillé de sa trace
Atteint au crépuscule les landes d’éclaircies.
Iriseur arrosé, pur sang de rare race
Noble sous une gangue aux allures gipsies
Balayés, les flonflons de la fête dénient
A peine proclamé ce minuit d’allégresse
Sous les sunlights éteints du voile d’une nuit
Happant le baladin d’une main vengeresse
Un éclair emporta l’aîné du clan Bashung
Nanti du post-scriptum bouleversé du business
Géant au coeur d’argile, for ever young.
Je l’avais vu grandir fougueux et solitaire
Diamant à l’état brut plus de trois décennies
Sur ce tertre où s’inscrit le terme d’une histoire
De ce temps compressé comme un aide-mémoire
Gaby…en m’avouant pour Gatsby c’est fini
Son train de nuit s’enfonce au ventre de la terre…
Dis moi que tu avais menti...
Que ses ongles n’ont pas noirci
JL.B.
Les zones dévastées des êtres en voyage
Ces oiseaux d’envergure laissant en leur sillage
Un pont arc-bouté irisant les orages.
Portant un chapeau noir couvrant avec pudeur
Sa façon d’exister sans fard mais élégance
Frêle papillon noir sur son fil d’équilibre
Il a pris son envol vers un monde où vont libres
Les tempos fleur de peau arrachés au silence
En orpailleur de mots sous un cœur de rocker
Archipel englouti aux adieux sans sursis
L’asphalte du railway endeuillé de sa trace
Atteint au crépuscule les landes d’éclaircies.
Iriseur arrosé, pur sang de rare race
Noble sous une gangue aux allures gipsies
Balayés, les flonflons de la fête dénient
A peine proclamé ce minuit d’allégresse
Sous les sunlights éteints du voile d’une nuit
Happant le baladin d’une main vengeresse
Un éclair emporta l’aîné du clan Bashung
Nanti du post-scriptum bouleversé du business
Géant au coeur d’argile, for ever young.
Je l’avais vu grandir fougueux et solitaire
Diamant à l’état brut plus de trois décennies
Sur ce tertre où s’inscrit le terme d’une histoire
De ce temps compressé comme un aide-mémoire
Gaby…en m’avouant pour Gatsby c’est fini
Son train de nuit s’enfonce au ventre de la terre…
Dis moi que tu avais menti...
Que ses ongles n’ont pas noirci
JL.B.
garonne- MacaDeb
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Sylvie- MacadAccro
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Re: Mesure de l'absence
Sylvie Sam 17 Mai - 6:27
Je reviens comme je l'avais dit
J'ai lu plusieurs fois ton poème
Je comprends que mieux ton attirance
envers la poésie de Nilo ( bon choix
)
Tes écrits sont aussi très souples et agréables
à lire . Tout est dit en finesse
J'aime :
"Archipel englouti aux adieux sans sursis
L’asphalte du railway endeuillé de sa trace
Atteint au crépuscule les landes d’éclaircies.
J'aime moins :
Iriseur arrosé, pur sang de rare race
Noble sous une gangue aux allures gipsies
- " (mots en rouge
= mots où j'accroche quand je lis )
Mais je reconnais que dans tes rimes c'est du "tout bon
Un plaisir de t' avoir lu et un plaisir de te lire encore.
J'ai lu plusieurs fois ton poème
Je comprends que mieux ton attirance
envers la poésie de Nilo ( bon choix
)Tes écrits sont aussi très souples et agréables
à lire . Tout est dit en finesse
J'aime :
"Archipel englouti aux adieux sans sursis
L’asphalte du railway endeuillé de sa trace
Atteint au crépuscule les landes d’éclaircies.
J'aime moins :
Iriseur arrosé, pur sang de rare race
Noble sous une gangue aux allures gipsies
- " (mots en rouge
= mots où j'accroche quand je lis )
Mais je reconnais que dans tes rimes c'est du "tout bon
Un plaisir de t' avoir lu et un plaisir de te lire encore.
Sylvie- MacadAccro
- Messages : 4924
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 68
Localisation : France -
Re: Mesure de l'absence
garonne Sam 17 Mai - 13:57
Je tiens à "irriseur arrosé" et à "rare race" pour le chapitre de vie où il a produit l'album "play blessures" en 1982 avec Gainsbourg. L'homme (dans la lignée actuelle d'un Lavilliers) fut un seigneur. Né un mois avant moi, j'ai dans le coeur le choc de son dernier concert le 11 novembre 2008 au zénith de Ramonville, près de Toulouse. 4 mois avant son "départ", chauve
sous l'effet de la chimio, coiffé d'un chapeau, il nous avait offert une prestation à la fois magistrale et majuscule. Hors des sentiers battus, Alain comme Brel dans les années 60, avait coutume de se produire (hors Olympia) dans les salles municipales de banlieues.
vous aurez compris, que cet enfant du rock dont je ne me lasse pas s'ajoute à la liste d'autres "en allés" justifiant la mesure approximative de son absence "incommensurable" à laquelle je me suis risqué. J'arrête là mon discours chauvin.
Cordialement,
sous l'effet de la chimio, coiffé d'un chapeau, il nous avait offert une prestation à la fois magistrale et majuscule. Hors des sentiers battus, Alain comme Brel dans les années 60, avait coutume de se produire (hors Olympia) dans les salles municipales de banlieues.
vous aurez compris, que cet enfant du rock dont je ne me lasse pas s'ajoute à la liste d'autres "en allés" justifiant la mesure approximative de son absence "incommensurable" à laquelle je me suis risqué. J'arrête là mon discours chauvin.
Cordialement,
garonne- MacaDeb
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