exactement le jeune homme

Je pourrais écrire sur le visage de la nuit qui se tourne.
Sur l'axe du monde.
Sur de vieilles monarchies avec leurs éclairages
Tant que le monde est à faire !
À écrire !
Tant que je sais son corps non loin du mien, proche.
Son corps c'est exactement l'axe du monde.
De grandes forêts tissées pour lui.
Je n'ai que ce rêve contre mon front. (C’est sans doute une nouvelle vie, un nouveau continent avec son nom.)
…
Les persiennes laissent passer le soleil chaud de cet après-midi d'été.
Certains dehors y traînent des mondes entiers dans leurs poches.
Le visage brun, taillé comme un adversaire.
Bien que je les regarde, au loin, dans mon souvenir
Nous sommes de connivence.
Je suis dans ces mots en amont de ma naissance. C'est un tour contre tout le reste, tout ce qui a suivi.
…
Il se mit à travailler. Son cœur s’arrêta
…
Nous voudrions tant ne pas être notre propre demeure.
Être un vallon paisible de la campagne italienne.
Être le souvenir d'un autre.
Par-dessus tout le limon d'un fleuve fertile.

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Ce poème rentre dans les profondeurs du temps
avec les "gens" comme bagages

Une propulsion qui va: - du passé au futur -

J'ai beaucoup aimé certaines images /

- Son corps c'est exactement l'axe du monde.
- Son corps c'est exactement l'axe du monde.
et

ce dernier paragraphe, cette chute que je ne peux m'empêcher de citer :

- " Nous voudrions tant ne pas être notre propre demeure.
Être un vallon paisible de la campagne italienne.
Être le souvenir d'un autre.
Par-dessus tout le limon d'un fleuve fertile." -

Je ne suis jamais déçue quand je te lis .
Il y a des textes que je peux aimer
+ que d'autres , c'est sur !
Mais dans chacun de tes textes, je sais que
je trouverai de superbes instants qui savent parler
" AUX GENS "

Merci Marc de m'avoir permis de te lire encore


Moment attendu
Moment comblé.

"Nous sommes de connivence"




Franchement ? j'ai adoré...

Un saisissant portrait !  J'applaudis.

Merci pour vos lectures