Flottement

Naïade offerte à l’oisiveté de l’instant

elle s’allonge au fond d’une barque et plane

 

Fixant dans le bleu l’horizon aléatoire

l’appât de son regard au gré du flottement

tend ses lignes de fuite vers un point flou

de l’infini.

________Pensée et corps s’abandonnent

à fleur d’eau.

_____________Le coquelicot de sa robe

glisse le long de ses cuisses – une flexion

du temps, indolore.

_______________ Elle dansera sous peu

foulant de ses pieds nus la terre ferme.

 

Rien ne presse quand une âme se délasse

avant de revenir à l’aplomb de la vie

Une charmante évocation !

Le rythme fait défaut- et ça plombe tout- et c'est dommage.

C'est le rythme que j'ai choisi zenobi. Pas d'endormissement. La conscience.
Désolée si ce que j'ai mis dans ce poème ne vous est pas perceptible.

Merci Io. Peut être est-ce la seule ambition de ces mots... pour une remise en route de l'écriture.

Carmen P. a écrit:C'est le rythme que j'ai choisi zenobi. Pas d'endormissement. La conscience.
Désolée si ce que j'ai mis dans ce poème ne vous est pas perceptible.

Merci Io. Peut être est-ce la seule ambition de ces mots... pour une remise en route de l'écriture.

Vous me faites rire. Je dois être trop con, en effet, ou, contrairement à vous, dénué de sens poétique.
Non, ce que j'essayais de dire poliment, c'est qu'il n'y a pas de rythme. Désolé si vous ne l'entendez pas et préférez vous cacher derrière quelques phrases averbales et sentencieuses "La conscience"(!) qui ne disent rien.

Désolée, encore une fois, Zenobi. Je me refuse depuis de nombreuses années à l'intellectualisation, je préfère privilégier une autre approche de la vie, mais cela ne concerne que moi, libre à chacun de faire des choix différents. Je ne ferai donc pas marche arrière maintenant. Je ne me lancerai pas dans une discussion, d'ailleurs je dois m'absenter. J'ai bien reçu votre critique. Elle est notée. Nous n'avons donc plus besoin d'en parler.

Blabla.
L'intellectualisation ?
Ce n'est pas ce que vous faites avec vos mots pancartes faisant fi des verbes ?
Sinon, vous voulez dire que vbus écrivez sans travail, à l'instinct ? (Je comprendrai mieux le résultat, alors...)

Je crois, surtout, que vous n'admettez aucune remise en question.
Pour qui aime la poésie, permettez-moi la trivialité, ça craint.

Bonne continuation sur Macadam, le forum où la critique ne peut être que flatteuse.