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Monde sur la toile du net
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Monde sur la toile du net
Monde sur la toile du net
À travers le lin
Visage blafard
Je me suis échappé
Dans le tableau d’un homme pendu
Ce n'était que la mort d'un poète
Et la naissance d’un cartésien
Comment puis-je dormir au soleil
Les yeux fixant le fond de la nuit
Et me voilà de retour
Au milieu de ce monde alvéolaire
Sur lequel jadis je m’envolais
Et savourais le miel de l’échange
Aréopage de plus en plus chagrin
Où l’affluence des plumes anciennes se meurent
Où le duvet se froisse
Où l’eau déserte les chantepleures
Où les fontaines aboient et pleurent
Des vers dévers et revers
De sel amer de vases et d’égouts
Si je reste dans cette encre
Dis-moi combien de temps
Pourrais-je être un rempart
Protégeant des béotiens
Combien de temps pourrais-je
Atténuer les brûlures de l'horreur
Intercepter les balles bleues
D'âmes froides et invisibles
Alors que les voix de l'isolement
Comme les voix de la crainte
Cognent à mes tempes
Inlassablement
Sans oracle
Je quitte le syndrome
Au sommet de la courbe
À travers le bruit blanc
Je m’immisce loi normale
Dans le tableau d’une femme éperdue
Ce n'était que la mort d'un cartésien
Et la renaissance d’un poète
Comment puis-je dormir seul
Les yeux perdus dans les siens
L’élue est une fleur
Couverte de pollen
Sous le nombril du monde
Qui porte tant de respirations animales
Donne-moi ta main
Pour m’agripper à ce que j’ai tant rêvé
Et ton cœur
Pour rejoindre les maléfices
De la papesse de l’amour
Ici en embuscade la peste jalouse
Comme les compteurs d’eaux usées
Guettent la moindre libellule
Pour se déposer sur sa fébrilité
Pour la voir disparaître sous terre
Et alimenter les piliers du tombeau
Comme a écrit Beaumarchais
Monde monde monde
Chose faible et décevante
Nul esprit créé ne peut manquer à son instinct
Le tien est-il donc de me tromper
*
Qu'est-ce qu'un poète en 2014 ?
Cela me dit rien, sans doute un utopiste de plus et qu'au-delà des formules et des définitions toutes faites, je dirais qu'un poète sans positions c'est comme faire l'amour sans plaisirs... Alors je baise le ciel du lit et la rivière coule jusqu'à la mer !
La poésie pure est la pure liberté de l'esprit. Elle se joue de toutes les frontières, du vrai et du faux, du réel et de l'irréel.
Le poète a toujours le même rôle qu'hier mais il a des adversaires en face de lui visiblement stupides ou inversement trop intelligents pour savoir l'écouter et qu'il est noyé dans la jungle numérique sans pouvoir ni boussole !
De toute façon, je m'en fous de savoir où le poète doit se situer car ma poésie n'est-elle pas un hymne lyrique dans lequel je rêverai de me libérer de toutes servitudes ?
Elle est inconditionnellement liberté pure.
L'erreur n'intervient pas en poésie, mais dans son interprétation.
Je dis qu'elle est l'expression ultime de mon moi, de mon pouvoir démiurgique en transformant le monde à l'image de mon désir. J'avoue je gonfle de la cheville droite et alors on ne vit qu'une fois ! Après ce Laïus ou manifeste échevelé, il n e me reste plus qu'a définir ce qu'est la « liberté pure ». Chaque fois qu'un homme invente ou crée un grand éclair poétique jaillit... La poésie pure vainement cherchée à l'école de Valéry c'est la « liberté pure » de l'imagination telle que je l'ai rencontré chez Rimbaud et Lautréamont.
Je pourrais poursuivre mais j'ai faim.
Illusion ?
Peut-être selon ce qu'il y a dans le frigo, elle se joue de tous les interdits au-dessus des formes épiques ou tragiques ou bucoliques et devient un hymne lyrique qui se rêve délivré de tout régime alimentaire à toutes servitudes. Elle est inconditionnellement liberté pure.
La poésie est la pure liberté de l'esprit.
Il est vrai que l'homme a deux visages, l'un qui interroge l'avenir et l'autre qui veut retourner dans le passé... Moi je remonte à mon enfance où la liberté était ni idéalisée ni une prédilection juste une évidence une fenêtre de naïveté dans laquelle je m'amuse encore. Et là, le propre du pur poète c'est la liberté pure. Le déchaînement inconditionnel des images sans aucun soucis des lois et je reviens à dire que c'est le pur exercice de l'imagination comme exercice de la liberté dans le ravissement.
La poésie est toujours belle, il n'y a même que la poésie qui soit belle.
James Px.
Dernière édition par JamesPx. le Lun 29 Sep - 19:31, édité 2 fois
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