routes intimes

La longue route vers la sculpture rouillé du poète assassiné. Ou bien à écrire le portrait d'un traître a lui-même.
« ou est la sortie ?! »
je regarde la plage envahis par des herbes folles ; je n'ai encore qu'une vingtaine d'années.
Et je veux me défaire de tout ce qui suivra.
Du sexe sur mon corps comme une marque. Cette marque, stigmate qui fait de moi un homme au sens biologique.
Le grand silence ou je dois être seul. La solitude d'un enfant marié avec le monde et le soleil sur le monde. Je peux appeler ça insouciance et admiration.
Il n'est pas nécessaire de faire partie du troupeau, de  parler avec leurs mots pauvres et anémiés.
J'ai souvent voulu porter ma poésie jusqu'à un « nous » mais plus je suis d'ici plus la foule devient, se conjugue avec un impersonnel
alors il ne reste que moi et le minéral, l'aérien. En exemple je dirai « le soir rose et bleu » et quelques marginaux à saluer.
Est-ce ainsi que l'on en finit d'être de son temps et d'inviter un illustre aède, là, dans ces mots et dans le regard que l'on porte.
Préférer le chant muet d'un olivier
préférer un silhouette masculine sans tête, ni pensée
il m'a fallu rechercher ceux qui ont sacrifié tout pour un chant !

Une forêt où l'on connaît des choses mais on s'y perd encore.

J'ai bien aimé ce passage :

" - J'ai souvent voulu porter ma poésie jusqu'à un « nous » mais plus je suis d'ici plus la foule devient, se conjugue avec un impersonnel "

Toujours de belles images

Peut être que tu pourrais te pencher encore + sur ce sujet
qui ne demande qu'à sortir

merci de ta lecture sylvie