une trinité

En marchant
Visages que l’on crochète
Foule carnassière
Au pas du monde, la sainteté d’un cœur aspirant refoulant aspirant refoulant
Amours
Excréments
Larmes

La parure obscène dans la salle de bains
La sainte récitant un chapelet en grains de sueur

« Ouvre tes bras nostalgiques mon aimée »
La beauté de l’hiver sous les néons accroit ton visage. Tes yeux me mangent le cœur
Ton amour est une mâchoire qui est à l’horizon de l’érotisme

Des pas comme une ancienne fête dissolue
Des futurs encombrant
« Faut-il s’en souvenir ? »

Il fait bon quand la nuit mange et annonce des filatures d’hormones


Ainsi toi, entrée en guerre contre les idoles des miradors
Ainsi toi sous le soleil d’un vide gourmand

A nous trois, trinité éphémère, nous paradons avec un silence agacé a travers le mirage amoureux vers une solitude sure

C'est souvent opaque mais c'est toujours beau Marc..
Des ambiances tissées au fil de mots choisis et lourds de "sens"...

Je suis bien d'accord avec ma voisine du dessus !!....

Sylvie

Un Clic-Dédé m'a conduit ici.
Et il a bien fait.
Parfois une seconde lecture, à un moment qu'on n'a pas choisi, permet de lire sans le stress "du haut de l'affiche", et de mieux lire.
Content d'être repassé par ici par le plus grand des hasards.

Nilo, tiers lisant.

Extraits d'un catalogue essentiel
du vers

Le choix du hasard ne m'a pas fait défaut.

Un beau poème à lire pour ceux qui ne l'auraient pas vu.

J'achète le chapelet en grains de sueur !