Miserere

Miserere



Creuse ma capitale aux ombres enferrées
Les bouches à nourrir ont des rêves postiches
Et leurs baisers d'helminthe en rouge et noir s'affichent
Au vestiaire de la peur et des ventres rusés.

Au coeur du fourgon sale où l'antre a son bétail
L'estomac du commun, l'insolence du nombre
Font vaciller la chair au verbe triste et sombre
Qui rentre son oeil noir, sa pauvre âme au bercail.

Et la rame ravale un cri d'humanité
Referme automatique une gorge sans titre
Sa collection hiver de blasphèmes, d'épîtres
Le doute est besogneux, la haine bon marché.

Creuse ma capitale aux ombres enferrées
Les bouches à nourrir ont des rêves postiches
Et leurs baisers d'helminthe en rouge et noir s'affichent
Au vestiaire de la peur et des ventres rusés.


ez

(une vieillerie toujours d'actualité hélas)

Oh Putain !
Le doute est besogneux, la haine bon marché.

Ca c'est du bon. Véritablement odieux, mais tellement bon.
Et oui, les frimas reviennent, le froid et la faim cognent à la porte des miséreux.
La porte ? Quelle porte au fait ?
Clignancourt ? La Villette ? Montreuil ?
Auteuil ? Maillot ? Dauphine ?

Aucune importance, toutes les bouches de métro ferment à la même heure.
Et les bouches à nourrir s'ouvrent à toute heure du jour et de la nuit...
Et les crève-la-faim crèvent la faim, à Stalingrad comme au Palais royal.

Nilo, Saint Paul de Père en Fils.

le même vers qu'a relevé nilo, excellent
bel ouvrage

t'en as d'autres des vieilleries comme celle-là ?
si oui, je prends ...
Yzaé, brocanteuse

Remontée des bas fonds grâce à la MacadImpertinence de Dédé.

Nilo, gloire à lui.

Remontons, remontons les perles du fond de l'océan, scaphandriers des mots