Des Vies

Entre deux courants d'air, des vies se croisent,
sans jamais se côtoyer.
ce sont des vies parallèles, sous des toits d'ardoises,
sans une once d'opportunité

Aussi les échanges ne sont pas monnaie courante
avec cette indifférence
dont les paradoxes aux antipodes, hantent
avec acuité l'absence.

Entre deux épitaphes, des vies se meurent
sans jamais avoir essayé
ce sont des vies distinctes, sous d'autres ailleurs
sans une once de promiscuité .

Aussi chacun campe sur ses positions
avec ses certitudes
dont on dit qu'elles sont sans solutions
avec l'orgueil de l'habitude

Il y a des passages que j'aime bien :

"Entre deux courants d'air, des vies se croisent,"

mais aussi :

"Aussi chacun campe sur ses positions
avec ses certitudes
dont on dit qu'elles sont sans solutions
avec l'orgueil de l'habitude"

surtout le dernier vers.


Après, j'ai trouvé dommage les mots "antipode" ou "épitaphe", qui me paraissent plus "techniques" et qui refroidissent du coup les vers. 

Voilà voilà ! 

Merci pour le partage !

Pour que des vies se rencontrent, faut que rencontres se dévient.

On ne prend déjà pas le temps d'un rv avec soi-même, alors rencontrer l'autre, vraiment... est utopique. On ne rencontre que l'idée qu'on se fait de l'autre. Ce n'est jamais bon, que l'a priori soit positif ou négatif.
"Entre deux courants d'air, des vies se croisent,
sans jamais se côtoyer."
"Entre deux épitaphes, des vies se meurent
sans jamais avoir essayé"
J'aime ces deux énoncés, ils suffisent à poser mes secrets espoirs de voir la nature humaine évoluer.