Mouise au poing

Comme une envie de déconstruire le désordre
De voir s’enfuir au loin les déserts sans bagage
Nuages de poussière d’où la vie dégage
Une terre abandon. Comme un besoin de mordre.

Cimetière prison, mouise au poing, rage écume
Commissure de lèvre où la bave se glisse.
On se flétrit, on s’habitue, se rapetisse
On se situe entre la misère et l’enclume.

Le commun se dilue comme se fraie la chance
Un chemin cousu d’or. L’orfraie flapie des ailes
Lorsque au bord de la route on lape sa gamelle
Animal presque mort, mais de toute pitance.

Comme le chien goulu, on a cassé la croûte
Et causé aux étoiles d’une vie de rien
D’un désespoir qui vous ravit tous vos moyens
L’espace d’une nuit, d’une histoire en déroute.

On a chaud, on a froid, il n’y a pas de place
Ni là bas ni demain, que pour les prédateurs
On meurt à petit feu, en léger haut-le-cœur
L’esprit saisi d’effroi, et le regard de glace.

On ne pas mieux dire sur le silence parfait de la vie.

Putain, ça déménage.
Je sais ce qu'on va me dire. Que je dis ça souvent.
FAUX !
Je ne le dis que quand ça déménage.

Nilo, gros bras.

Personne a reconnu les raisins de la colère

Tant pis Je ferai mouise la prochaine fois.
messe, les boules

Pardon Messaline mais c'est quoi ton message???

"Les raisins de la colère" de John Steinbeck, Lalou, incontournable roman du rêve américain, mais bon, chacun ses références
Et puis j'ai peut-être loupé quelque chose. Tout le monde n'a pas le talent de la suggestion.. Pas grave. Je ne cherche qu'à me parfaire. Preuve en est que j'ai du pain sur la planche. Faudrait que je demande des conseils à des pros.
Mes line

Est-ce que c'était le but du texte que de nous faire découvrir les " raisins de la colère " ?

moi j'aime beaucoup ton petit père vers

B...ez

Ratoune a écrit:Est-ce que c'était le but du texte que de nous faire découvrir les " raisins de la colère " ?

Que non pas ! Je suppose bien que je suis la dernière à avoir lu. J'ai juste eu une soudaine inspiration. Y'a pas de message, Lalou, juste une inspiration, peut-être, au fil de l'écriture. Et l'envie d'utiliser des smileys comme une pro ^^
Mais si la paire vers... alors
Bes line

Oui je connais mais non je n'avais pas reconnu....
mais cela n'enleve rien à ton poème qui en effet est très fort .

L’image drapée de tristesse et une certaine résignation :

On se flétrit, on s’habitue, se rapetisse
On se situe entre la misère et l’enclume.

Cordialement Solweig