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Juego y Libertad !
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Juego y Libertad !
J’ai faim, j’ai toujours faim, l’amour est là, me tire
En avant sur la brèche et me souffle d’écrire ;
J’ai en moi mélangés l’enfant et le vieillard,
Le roman, l’écrivain, le conteur et l’histoire,
Le rêve, le rêveur. J’ai grandi comme un fou,
M’accrochant à ces mots qui me suivent partout.
Avant que de savoir marcher, je savais lire...
J’ai faim, j’ai toujours faim de tout, et faim d’écrire !
Comme Voltaire enfant j’étais petit, chétif,
Curieux de tout, le teint grisâtre, maladif,
Et vieux déjà, braillant de ces longues répliques
Ou les mots se cherchaient sans trouver de logique.
J’ai grandi séparé dans le coeur, dans la tête ;
Mon père, un homme un peu mistral, un peu tempête
Avait pour moi l’amour qu’ont deux êtres ensemble ;
Une force sans nom. Ma mère était moins tendre.
J’ai cherché quelquefois réconfort à mes peines,
Elles étaient légions... Ma mère en bonne reine
Aimait que ses enfants, animaux et maris
Soient domptés, encadrés, ligotés - sans merci.
Oh, maman ! Les chagrins même de tes enfants,
Quoique tous désirés, portés parfaitement,
Te gênaient ! Voilà peu, en relisant mes proses,
J’ai perçu le chagrin, j’ai senti la nécrose,
J’ai compris la raison des rancoeurs, des stigmates...
L’enfant, par quatre fois, avait écrit “diktat”!
Si je cherche plus haut, messieurs de la police,
Si je vous réponds “coeur” tandis que vos mains fouissent
Au fond de mes erreurs, de mes imperfections,
C’est que je me fous bien de vos structurations !
Les ordres du passé, les ordres de ma mère,
Sont du même acabit que vos dogmes précaires :
Bardés de conventions. Un enfant trop mature
Est puni par ce don : jugements, inculture
Auraient bientôt raison des beautés qu’il façonne...
Regardez-moi, messieurs : cet enfant vous questionne.
Dites-moi le plaisir de se ranger, de plaire,
De débattre de pieds, d’incendier l’incendiaire,
Dites-moi quel amour vous donnent ces bouquins
Que vous lisez le soir espérant qu’au matin
Vous trouverez les proies sur qui les pratiquer !
Elles ont l’amour des mots ; pourquoi les provoquer?
Ecoutez-moi, requins, chamailleurs de misère ;
C’est “tordre, écarteler, écraser les barrières”
Qu’il faut chanter ! Louer la cadence infidèle !
Tambouriner plus fort aux châteaux, aux chapelles
Où quelques chevaliers imbus, où quelques prêtres,
Ont donné plus de coût au paraître qu’à l’être,
Ont, après des succès et trop de compliments,
Imposé des barreaux aux adeptes suivants !
Ces chevaliers bouffons, ces prêtres parpaillots
Ce sont les écrivains qui pensent que leurs mots
Ont valeur ou de glaive ou de commandement...
Ils ont la force - et moi, le coeur impénitent !
Vous aimez bien le mot, et le mot vous ignore.
Vous le voudriez vieux - il se débat encore
Dans les langes si doux où l’homme le coucha !
Utile mot, qu’un jour une beauté toucha !
Osez ! Contemplez-le ! Vos ambitions sont tristes,
Vos règles, vos sermons utilitatéristes
Empoignent l’homme libre et en font un forçat ;
Moins qu’une trahison, c’est un assassinat !
Songez que les enfants aiment les choses folles,
Où les discours carrés, où les vaines glorioles
N’ont pas force de loi. Nous sommes différents ;
Vous êtes les gardiens, je suis le firmament
Qu’observent au petit jour certaines âmes saoules
Qui rêvent de chambardement, de bruits de foule,
De rires chamarrés, d’odeurs appétissantes,
De musique, de chants - et d’étoiles filantes !
Cessez, je vous en prie, vos litanies mortelles...
Amusez-vous ! Jouez, mélangez les voyelles !
Couchez la poésie sur votre partition,
Griffonnez, raturez - osez l’imprécation !
Une muse a sonné cette nuit à ma porte :
Ne me haïssez pas, si votre fougue est morte !
Je suis le garnement, vous êtes les pontifes ;
Vous êtes professeurs : je suis un créatif.
Si vos règles, c’est vrai, mènent la poésie,
D’Occident en Orient, de l’Europe à l’Asie
Les chanteurs, les conteurs vous clament votre faute :
Les règles sont un socle et la beauté plus haute !
Ne vous contentez pas des haillons ou des fripes :
Le coeur vole, messieurs, au-dessus des principes !
Essayez de grandir, voyez par l’oeil de l’aigle :
Le coeur vole, messieurs, au-dessus de vos règles.
Il n’est pas d’absolu dans la littérature,
Et les claudications rendent les mots plus purs,
Plus proches du divin, plus humains, plus parfaits ;
Ils existent en mourant un peu de leurs excès !
Notre siècle est mourant ; les discours y sont mornes ;
Jonchés de médisants, de machines énormes
Et de règles surtout ! Vous en défendez d’autres !
Gardez-les vous : cette prison n’est pas la nôtre.
Ecoutez-moi chanter sans volonté de grâce,
Sans compter, sans vouloir chaque chose à sa place,
Ecoutez-moi chanter sans effort, sans calcul,
Sans pavaner, bercé par les mots, les virgules,
Ecoutez-moi chanter, ne pas me joindre au bruit...
Toujours je suis vainqueur puisque je m’affranchis !
Et toutes ces beautés que Muse me fabrique
Ont bien plus de valeur que vos élans cyniques.
Voilà la liberté, mon coeur, mon sang, ma sève ;
Vous avez oublié derrière vous vos rêves,
Et tuez sans remord puisque les livres disent.
Je suis un chien, messieurs, pissant sur votre église.
Z 09 08 09.
Pour N, faiseur de cathédrales.
En avant sur la brèche et me souffle d’écrire ;
J’ai en moi mélangés l’enfant et le vieillard,
Le roman, l’écrivain, le conteur et l’histoire,
Le rêve, le rêveur. J’ai grandi comme un fou,
M’accrochant à ces mots qui me suivent partout.
Avant que de savoir marcher, je savais lire...
J’ai faim, j’ai toujours faim de tout, et faim d’écrire !
Comme Voltaire enfant j’étais petit, chétif,
Curieux de tout, le teint grisâtre, maladif,
Et vieux déjà, braillant de ces longues répliques
Ou les mots se cherchaient sans trouver de logique.
J’ai grandi séparé dans le coeur, dans la tête ;
Mon père, un homme un peu mistral, un peu tempête
Avait pour moi l’amour qu’ont deux êtres ensemble ;
Une force sans nom. Ma mère était moins tendre.
J’ai cherché quelquefois réconfort à mes peines,
Elles étaient légions... Ma mère en bonne reine
Aimait que ses enfants, animaux et maris
Soient domptés, encadrés, ligotés - sans merci.
Oh, maman ! Les chagrins même de tes enfants,
Quoique tous désirés, portés parfaitement,
Te gênaient ! Voilà peu, en relisant mes proses,
J’ai perçu le chagrin, j’ai senti la nécrose,
J’ai compris la raison des rancoeurs, des stigmates...
L’enfant, par quatre fois, avait écrit “diktat”!
Si je cherche plus haut, messieurs de la police,
Si je vous réponds “coeur” tandis que vos mains fouissent
Au fond de mes erreurs, de mes imperfections,
C’est que je me fous bien de vos structurations !
Les ordres du passé, les ordres de ma mère,
Sont du même acabit que vos dogmes précaires :
Bardés de conventions. Un enfant trop mature
Est puni par ce don : jugements, inculture
Auraient bientôt raison des beautés qu’il façonne...
Regardez-moi, messieurs : cet enfant vous questionne.
Dites-moi le plaisir de se ranger, de plaire,
De débattre de pieds, d’incendier l’incendiaire,
Dites-moi quel amour vous donnent ces bouquins
Que vous lisez le soir espérant qu’au matin
Vous trouverez les proies sur qui les pratiquer !
Elles ont l’amour des mots ; pourquoi les provoquer?
Ecoutez-moi, requins, chamailleurs de misère ;
C’est “tordre, écarteler, écraser les barrières”
Qu’il faut chanter ! Louer la cadence infidèle !
Tambouriner plus fort aux châteaux, aux chapelles
Où quelques chevaliers imbus, où quelques prêtres,
Ont donné plus de coût au paraître qu’à l’être,
Ont, après des succès et trop de compliments,
Imposé des barreaux aux adeptes suivants !
Ces chevaliers bouffons, ces prêtres parpaillots
Ce sont les écrivains qui pensent que leurs mots
Ont valeur ou de glaive ou de commandement...
Ils ont la force - et moi, le coeur impénitent !
Vous aimez bien le mot, et le mot vous ignore.
Vous le voudriez vieux - il se débat encore
Dans les langes si doux où l’homme le coucha !
Utile mot, qu’un jour une beauté toucha !
Osez ! Contemplez-le ! Vos ambitions sont tristes,
Vos règles, vos sermons utilitatéristes
Empoignent l’homme libre et en font un forçat ;
Moins qu’une trahison, c’est un assassinat !
Songez que les enfants aiment les choses folles,
Où les discours carrés, où les vaines glorioles
N’ont pas force de loi. Nous sommes différents ;
Vous êtes les gardiens, je suis le firmament
Qu’observent au petit jour certaines âmes saoules
Qui rêvent de chambardement, de bruits de foule,
De rires chamarrés, d’odeurs appétissantes,
De musique, de chants - et d’étoiles filantes !
Cessez, je vous en prie, vos litanies mortelles...
Amusez-vous ! Jouez, mélangez les voyelles !
Couchez la poésie sur votre partition,
Griffonnez, raturez - osez l’imprécation !
Une muse a sonné cette nuit à ma porte :
Ne me haïssez pas, si votre fougue est morte !
Je suis le garnement, vous êtes les pontifes ;
Vous êtes professeurs : je suis un créatif.
Si vos règles, c’est vrai, mènent la poésie,
D’Occident en Orient, de l’Europe à l’Asie
Les chanteurs, les conteurs vous clament votre faute :
Les règles sont un socle et la beauté plus haute !
Ne vous contentez pas des haillons ou des fripes :
Le coeur vole, messieurs, au-dessus des principes !
Essayez de grandir, voyez par l’oeil de l’aigle :
Le coeur vole, messieurs, au-dessus de vos règles.
Il n’est pas d’absolu dans la littérature,
Et les claudications rendent les mots plus purs,
Plus proches du divin, plus humains, plus parfaits ;
Ils existent en mourant un peu de leurs excès !
Notre siècle est mourant ; les discours y sont mornes ;
Jonchés de médisants, de machines énormes
Et de règles surtout ! Vous en défendez d’autres !
Gardez-les vous : cette prison n’est pas la nôtre.
Ecoutez-moi chanter sans volonté de grâce,
Sans compter, sans vouloir chaque chose à sa place,
Ecoutez-moi chanter sans effort, sans calcul,
Sans pavaner, bercé par les mots, les virgules,
Ecoutez-moi chanter, ne pas me joindre au bruit...
Toujours je suis vainqueur puisque je m’affranchis !
Et toutes ces beautés que Muse me fabrique
Ont bien plus de valeur que vos élans cyniques.
Voilà la liberté, mon coeur, mon sang, ma sève ;
Vous avez oublié derrière vous vos rêves,
Et tuez sans remord puisque les livres disent.
Je suis un chien, messieurs, pissant sur votre église.
Z 09 08 09.
Pour N, faiseur de cathédrales.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Juego y Libertad !
ouah ouah! Entre chiens on se comprend.
gerard hocquet- MacadAdo
- Messages : 194
Date d'inscription : 24/10/2009
Re: Juego y Libertad !
Un poème qui se déploie généreusement et dont la fougue capte le lecteur du début à la FIN
Dernière édition par Carmen P. le Ven 20 Nov - 9:47, édité 1 fois
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Juego y Libertad !
Un long poème ??
Pas pour moi.....un hymne plutôt à la liberté, à la soif de l'écriture , à la poésie et un grand poème sans doute aucun.
Bravo Z. Tu as un talent certain et pur .
Garde le au chaud et a l'abri des envieux.
Garde cette liberté , cette fougue et comme disait l'autre (et non des moindres) "ce qu'on te reproche, cultive le, c'est Toi".
Pas pour moi.....un hymne plutôt à la liberté, à la soif de l'écriture , à la poésie et un grand poème sans doute aucun.
Bravo Z. Tu as un talent certain et pur .
Garde le au chaud et a l'abri des envieux.
Garde cette liberté , cette fougue et comme disait l'autre (et non des moindres) "ce qu'on te reproche, cultive le, c'est Toi".
_________________
LaLou
Re: Juego y Libertad !
Une fougue de torrent... excellent pour moi !
_________________
"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Juego y Libertad !
Surement un des meilleurs poèmes de Zlat, un des plus personnels aussi, ce qui fait sans doute sa qualité...
Swann,
Quand je pense à toute les conneries qui ont été dites dessus "ailleurs", on sait où se trouvent la médiocrité et la jalousie...
Swann,
Quand je pense à toute les conneries qui ont été dites dessus "ailleurs", on sait où se trouvent la médiocrité et la jalousie...
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Juego y Libertad !
Evidemment Swann ! A ne pas donner en pâture !
et pour ta parenthese Swann, tu sais ce qu'il disait Dali ?
" La jalousie des autres peintres a toujours été le thermomètre de mon succès."
et pour ta parenthese Swann, tu sais ce qu'il disait Dali ?
" La jalousie des autres peintres a toujours été le thermomètre de mon succès."
_________________
LaLou
Re: Juego y Libertad !
Tu sais tout le bien que j'en pense.
Pas loin d'ailleurs de penser comme Swann que c'est ton meilleur.
A part ça il faut que je me taise.
Nilo, faiseur de cathédrales.
Pas loin d'ailleurs de penser comme Swann que c'est ton meilleur.
A part ça il faut que je me taise.
Nilo, faiseur de cathédrales.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Juego y Libertad !
moi aussi, tu sais tout le bien que j'en pense ...
mais je ne peux pas m'empêcher de te le redire,
ce poème est magnifique Z,
Yzaé, émerveillée (comme d'hab, remarque ... )
mais je ne peux pas m'empêcher de te le redire,
ce poème est magnifique Z,
Yzaé, émerveillée (comme d'hab, remarque ... )
Yzaé- MacadAccro
- Messages : 696
Date d'inscription : 07/10/2009
Age : 65
Localisation : touraine
Re: Juego y Libertad !
"Ecoutez-moi chanter sans volonté de grâce,
Sans compter, sans vouloir chaque chose à sa place,
Ecoutez-moi chanter sans effort, sans calcul,
Sans pavaner, bercé par les mots, les virgules,
Ecoutez-moi chanter, ne pas me joindre au bruit...
Toujours je suis vainqueur puisque je m’affranchis !
Et toutes ces beautés que Muse me fabrique
Ont bien plus de valeur que vos élans cyniques."
J’ai lu et je ne suis même pas m’aperçue de sa longueur. IL EST MAGNIFIQUE – une ode à la jeunesse de la poésie, de l’écriture et de la liberté des mots et pensées.
Je signe et je re-signe ! Solweig
Sans compter, sans vouloir chaque chose à sa place,
Ecoutez-moi chanter sans effort, sans calcul,
Sans pavaner, bercé par les mots, les virgules,
Ecoutez-moi chanter, ne pas me joindre au bruit...
Toujours je suis vainqueur puisque je m’affranchis !
Et toutes ces beautés que Muse me fabrique
Ont bien plus de valeur que vos élans cyniques."
J’ai lu et je ne suis même pas m’aperçue de sa longueur. IL EST MAGNIFIQUE – une ode à la jeunesse de la poésie, de l’écriture et de la liberté des mots et pensées.
Je signe et je re-signe ! Solweig
solweig- MacadMalade
- Messages : 499
Date d'inscription : 05/09/2009
Age : 75
Localisation : Szczecin/Sablé-sur-Sarthe
Re: Juego y Libertad !
J'ai navigué sur ce poème grâce au mur à Dédé et là aussi, je suis tombée au centre de la poésie comme j'aime lire.
La longueur ne pas pas dérangée du tout vu le nombre d'images, de voyages et de vérité qui s'est glissé ici.
A lire, relire et relier.
Sylvie
La longueur ne pas pas dérangée du tout vu le nombre d'images, de voyages et de vérité qui s'est glissé ici.
A lire, relire et relier.
Sylvie
Re: Juego y Libertad !
C'est mon coté cabot.
Mais rien que pour le "pour N." je me sens ton obligé. Sans être obligé de rien...
Nilo, de rien.
Mais rien que pour le "pour N." je me sens ton obligé. Sans être obligé de rien...
Nilo, de rien.
Dernière édition par Nilo le Sam 13 Mar - 16:45, édité 1 fois
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Juego y Libertad !
OUi, ça s'oublie pas ce genre de ..merveilleuses choses.
_________________
LaLou
Re: Juego y Libertad !
Une poésie criante d'audace, de fougue et de courage, qui dit sa différence, ses angoisses et ses doutes... et SA certitude.
Écris, Ô poète, puisque telle est ta chance !
... "Dix sept ans ! Tu seras heureuse !
Oh! Les grands prés,
La grande campagne amoureuse !
- Dis, viens plus près!..."
Dam, souplesse d'un fauve
Écris, Ô poète, puisque telle est ta chance !
... "Dix sept ans ! Tu seras heureuse !
Oh! Les grands prés,
La grande campagne amoureuse !
- Dis, viens plus près!..."
Dam, souplesse d'un fauve
Re: Juego y Libertad !
J'ai eu envie de le remonter, d'abord pour rappeler aux macadamiens qui ne l'auraient pas que le recueil du même nom est toujours disponible, à 12€50, si vous le voulez ! Ensuite parce qu'étant en 'latence', poétiquement, j'aime à remonter aux sources et me rappeler pourquoi j'écris.
Z, grotte bleue.
Z, grotte bleue.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Juego y Libertad !
QUOI?! Je n'avais pas fait de commentaire?! Pourtant je m'en souviens très bien. Magnifique! Quelle excellence dans l'arrogance, dans la houle de la fureur d'un jeune plein de fougue et de verbe haut. Fan à fond
Bonne continuation poète en herbe plein de promesses
Bonne continuation poète en herbe plein de promesses
Comateen- MacadMalade
- Messages : 370
Date d'inscription : 02/09/2009
Localisation : Au Sud du Nord & au Nord du Sud
Re: Juego y Libertad !
Merci d'être revenue pour cette trace Coma !
Z, touché.
Z, touché.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Juego y Libertad !
J'avais aimé ce poème que j'avais lu au tout début que je venais sur Macadam.
C'est une bonne chose de le proposer à nouveau à notre lecture.
C'est une bonne chose de le proposer à nouveau à notre lecture.
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
re
Pour la 500ème, je rends hommage à ce poème fleuve, épique qui semble promis à l'immortalité.
J’ai faim, j’ai toujours faim, l’amour est là, me tire
Sommes-nous prêts pour l'amour éternel ?
J’ai faim, j’ai toujours faim, l’amour est là, me tire
Sommes-nous prêts pour l'amour éternel ?
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Juego y Libertad !
Et un up bien mérité...
Swann, Mistral gagnant
Swann, Mistral gagnant
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Juego y Libertad !
Un beau recueil, pour se plonger dans l'univers de Z. On est jamais déçu du voyage, Bravo !!!
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: Juego y Libertad !
Si vos règles, c’est vrai, mènent la poésie,
D’Occident en Orient, de l’Europe à l’Asie
Les chanteurs, les conteurs vous clament votre faute :
Les règles sont un socle et la beauté plus haute !
Ne vous contentez pas des haillons ou des fripes :
Le coeur vole, messieurs, au-dessus des principes !
Essayez de grandir, voyez par l’oeil de l’aigle :
Le coeur vole, messieurs, au-dessus de vos règles.
Il n’est pas d’absolu dans la littérature,
Et les claudications rendent les mots plus purs,
Plus proches du divin, plus humains, plus parfaits ;
Ils existent en mourant un peu de leurs excès !
Bravo, pour les envolées et merci pour la camaraderie ...!
D’Occident en Orient, de l’Europe à l’Asie
Les chanteurs, les conteurs vous clament votre faute :
Les règles sont un socle et la beauté plus haute !
Ne vous contentez pas des haillons ou des fripes :
Le coeur vole, messieurs, au-dessus des principes !
Essayez de grandir, voyez par l’oeil de l’aigle :
Le coeur vole, messieurs, au-dessus de vos règles.
Il n’est pas d’absolu dans la littérature,
Et les claudications rendent les mots plus purs,
Plus proches du divin, plus humains, plus parfaits ;
Ils existent en mourant un peu de leurs excès !
Bravo, pour les envolées et merci pour la camaraderie ...!
printemps d'avril- MacadMalade
- Messages : 357
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 67
Localisation : québec au québec
Re: Juego y Libertad !
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Seizième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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