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L'ineffable componction du monde
3 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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L'ineffable componction du monde
j'arpente et conçois, dans la conscience de l'être mal
les voies de travers, les transparences du vide
comme soufflant au froid les runes de la peur
dont je ne sais si elle est réelle, ou simplement
aux confins brutaux des terminaisons de l'organe
je croise le regard de celle dont je fus le fils
l'ainé sûr de paraître aussi grand que le monde
qu'ils sont loin les océans de l'étoile qu'aucun
naufrage ne saurait divertir. Qu'elle est étrange
cette lumière de là-bas, qu'il en soit d'autre part
comme d'ici, dans l'instant participant aux idylles
elle s'éclaire, de fumigènes et de braises à demi-mortes
et sourit enfin qu'elle n'est plus que l'image nébuleuse
ces passés qui recouvrent comme on peine à jouir
les murs ceignant le sang des princes malades
c'est d'une tapisserie aux fantasmes rougeoyant
que je dois la torpeur de m'étreindre du sein
je relie les points cardinaux, faisant d'un fou
l'idée même de l'inhibition, retenue aux serments
de vivre toujours dans l'illusion de la forme
et du style de mourir, du style d'écrire l'absurde
et idéale componction du monde, aux doigts défaits
dans les crinières chimériques des réveils du rêve
elle pivote dans l'écho des mots, dont se parent les reines
du pouvoir et de la puissance, l'incident poli le souvenir
à la façon que j'ai de punir ce que je sais de mon corps
qu'il n'en soit rien, qu'il en ressorte des larmes
le sang coule en détresse molle, elle m'embrasse
et m'aime encore, là-bas où se taisent les voix
les voies de travers, les transparences du vide
comme soufflant au froid les runes de la peur
dont je ne sais si elle est réelle, ou simplement
aux confins brutaux des terminaisons de l'organe
je croise le regard de celle dont je fus le fils
l'ainé sûr de paraître aussi grand que le monde
qu'ils sont loin les océans de l'étoile qu'aucun
naufrage ne saurait divertir. Qu'elle est étrange
cette lumière de là-bas, qu'il en soit d'autre part
comme d'ici, dans l'instant participant aux idylles
elle s'éclaire, de fumigènes et de braises à demi-mortes
et sourit enfin qu'elle n'est plus que l'image nébuleuse
ces passés qui recouvrent comme on peine à jouir
les murs ceignant le sang des princes malades
c'est d'une tapisserie aux fantasmes rougeoyant
que je dois la torpeur de m'étreindre du sein
je relie les points cardinaux, faisant d'un fou
l'idée même de l'inhibition, retenue aux serments
de vivre toujours dans l'illusion de la forme
et du style de mourir, du style d'écrire l'absurde
et idéale componction du monde, aux doigts défaits
dans les crinières chimériques des réveils du rêve
elle pivote dans l'écho des mots, dont se parent les reines
du pouvoir et de la puissance, l'incident poli le souvenir
à la façon que j'ai de punir ce que je sais de mon corps
qu'il n'en soit rien, qu'il en ressorte des larmes
le sang coule en détresse molle, elle m'embrasse
et m'aime encore, là-bas où se taisent les voix
Re: L'ineffable componction du monde
Et sache aussi que le passant s'arrête devant la devanture de tes textes !
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: L'ineffable componction du monde
Ce qui m'étonne toujours chez un poète c'est sa capacité à m'étonner...
Nilo, étonnant.
Nilo, étonnant.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: L'ineffable componction du monde
J'arrive ici après être passé trop près du mur à Dédé.
Et bien je peux vous dire que je ne suis pas mécontent de longer les murs de temps en temps.
Nilo, reste du monde.
Et bien je peux vous dire que je ne suis pas mécontent de longer les murs de temps en temps.
Nilo, reste du monde.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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