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nocturne a deux pas du jour
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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nocturne a deux pas du jour
Mes désirs sont arides, asséchés à ces heures ci. Il est 4.48 du matin. Pourtant je me suis levé, j’ai même forcé ma conscience et mon corps au réveil comme si se glissant dans ses habitudes ils allaient trouver un chemin vers quelque chose et jouir de ce quelque chose.
Mis à part quelques passages de voitures que l’on entend à peine, il y a un grand silence. Comme celui d’un puit. Les oiseaux eux seuls commencent à lever le jour qui vient.
Incapable d’écrire quelque chose, de proposer une peinture dactylographiée de cette fin de nuit, je prends quelques tranquillisants. Une attente avec cette vague de calme dans mon esprit.
On se doute pourtant des kaléidoscopes qui regorgent de cette nuit. Aussi bien les bonheurs inconscients du rêveur que des démangeaisons de toutes sortes qui tiennent éveillées.
Je cherche l’amorce d’une volonté et suivant cette démarche un chemin.
Rien ne semble pourtant répondre à mes attentes.
Il y a encore quelques années je lançais à l’encontre de ce silence des poésies lyriques. La ville silencieuse n’était alors qu’un décorum pour imaginer et scruter des intérieurs ou l’habitude d’un couple cache des secrets et des drames.
Et je m’en délectais.
Une attitude de la genèse d’une écriture qui s’enflamme et brule…quelques temps.
Dans cet état de mots trop réalistes ou cherchant à entendre un cri, une provocation quelconque, j’écris cela. Et sans aucune prétention.
ce sont des mots par défaut d’autres choses comme le sommeil ou l’ivresse ou mieux encore l’enthousiasme !
La louanges de jazz man mystiques ne me tentent pas et le rock et toute sa grande famille à ce moment-là serait presque, non, serait injurieux dans ce silence.
En avant et tout recommence
tout va recommencer pour la énième fois.
C’est pourtant dans cette heure-là que les frères humains devraient penser et rêver et imaginer le lien et les similitudes qui font justement d’eux des frères proches ou lointains.
Je redeviens, je redescends dans cette posture qui me donne un sens : observateur, sentinelle pourquoi pas.
Bientôt, dans une ou deux heures, nous marcherons, nous serons polis et bien sûr hypocrites.
L’animal diurne aura raison du silence de cette nuit, de cette fin de nuit.
Mis à part quelques passages de voitures que l’on entend à peine, il y a un grand silence. Comme celui d’un puit. Les oiseaux eux seuls commencent à lever le jour qui vient.
Incapable d’écrire quelque chose, de proposer une peinture dactylographiée de cette fin de nuit, je prends quelques tranquillisants. Une attente avec cette vague de calme dans mon esprit.
On se doute pourtant des kaléidoscopes qui regorgent de cette nuit. Aussi bien les bonheurs inconscients du rêveur que des démangeaisons de toutes sortes qui tiennent éveillées.
Je cherche l’amorce d’une volonté et suivant cette démarche un chemin.
Rien ne semble pourtant répondre à mes attentes.
Il y a encore quelques années je lançais à l’encontre de ce silence des poésies lyriques. La ville silencieuse n’était alors qu’un décorum pour imaginer et scruter des intérieurs ou l’habitude d’un couple cache des secrets et des drames.
Et je m’en délectais.
Une attitude de la genèse d’une écriture qui s’enflamme et brule…quelques temps.
Dans cet état de mots trop réalistes ou cherchant à entendre un cri, une provocation quelconque, j’écris cela. Et sans aucune prétention.
ce sont des mots par défaut d’autres choses comme le sommeil ou l’ivresse ou mieux encore l’enthousiasme !
La louanges de jazz man mystiques ne me tentent pas et le rock et toute sa grande famille à ce moment-là serait presque, non, serait injurieux dans ce silence.
En avant et tout recommence
tout va recommencer pour la énième fois.
C’est pourtant dans cette heure-là que les frères humains devraient penser et rêver et imaginer le lien et les similitudes qui font justement d’eux des frères proches ou lointains.
Je redeviens, je redescends dans cette posture qui me donne un sens : observateur, sentinelle pourquoi pas.
Bientôt, dans une ou deux heures, nous marcherons, nous serons polis et bien sûr hypocrites.
L’animal diurne aura raison du silence de cette nuit, de cette fin de nuit.
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
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