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dans les souterrains
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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dans les souterrains
Le ventilateur disperse toutes les émotions du silence.
Je ne peux supporter le vide sonore de cette nuit ici. Rien ne s’y prête à l’admiration.
J’essaie alors de me rappeler de la jeunesse des corbeaux. De leurs tenues à l’emporte-pièce, d’un maquillage étalé comme pour souligner des malaises et des vertiges tout autant que l’espoir dont on a que faire et l’amour maladif. Maladif comme un amour d’esthète.
L’important est d’y croire encore sans l’habit, le costume sans l’époque qui encercle.
On condamne souvent, on garde la méfiance comme une foi caché. Le malheur c’est de s’être lié. Homme, femme. De fonder.
Et le bonheur se montre à l’image de souterrains. Il est tellurique, chtonien.
Nocturne !
Beaucoup nous ont donné à rire de ces longs manteaux, les rendant clownesque et avec cette déprime frelatée. Non les purs qui n’ont que peu survécus à l’ébauche d’un futur à coup de pelleteuse et puis un jour d’open-space. (Ce serait alors notre tour d’être cernés)
Les purs se sont recroquevillés comptant la distance jusqu’à une ancienne famille que l’on a perdu ou renié quelque part.
Ma naïveté les voyait, les voulait ridicules, comiques surtout.
Ils étaient bien sur tout autant mortels et fragiles dans leurs chairs. Fréquentant la limite.
…
nous devons saluer les goths, les corbeaux dans les nuits sans réseaux des années 80.
Je ne peux supporter le vide sonore de cette nuit ici. Rien ne s’y prête à l’admiration.
J’essaie alors de me rappeler de la jeunesse des corbeaux. De leurs tenues à l’emporte-pièce, d’un maquillage étalé comme pour souligner des malaises et des vertiges tout autant que l’espoir dont on a que faire et l’amour maladif. Maladif comme un amour d’esthète.
L’important est d’y croire encore sans l’habit, le costume sans l’époque qui encercle.
On condamne souvent, on garde la méfiance comme une foi caché. Le malheur c’est de s’être lié. Homme, femme. De fonder.
Et le bonheur se montre à l’image de souterrains. Il est tellurique, chtonien.
Nocturne !
Beaucoup nous ont donné à rire de ces longs manteaux, les rendant clownesque et avec cette déprime frelatée. Non les purs qui n’ont que peu survécus à l’ébauche d’un futur à coup de pelleteuse et puis un jour d’open-space. (Ce serait alors notre tour d’être cernés)
Les purs se sont recroquevillés comptant la distance jusqu’à une ancienne famille que l’on a perdu ou renié quelque part.
Ma naïveté les voyait, les voulait ridicules, comiques surtout.
Ils étaient bien sur tout autant mortels et fragiles dans leurs chairs. Fréquentant la limite.
…
nous devons saluer les goths, les corbeaux dans les nuits sans réseaux des années 80.
marc- MacadAccro
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Date d'inscription : 03/09/2009
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