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My way...
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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My way...
D’habitude, c’est moi qui fais les courses. J’aime les habitudes. J’ai pris l’habitude de vivre par exemple. Peu convaincu au départ, j’ai fini par m’y résoudre et ne souhaite plus en changer maintenant. Il en est de même pour toutes mes habitudes. Je lutte avant qu’elles ne m’atteignent, j’en estime la nécessité, avant de me laisse envahir par les plus stables et les plus pertinentes.
- Aujourd’hui, c’est moi qui fais les courses !
- T’es sûre ? Il va y avoir foule le samedi. Ça ne me dérange vraiment pas d’y aller.
- Si tu veux te rendre utile, tu peux sortir Sushi et aller le faire courir un peu sur la plage.
- D’habitude, c’est toi qui sors le chien…
- Écoute Louis, tu m’ennuies avec tes habitudes. Oui d’habitude c’est toi qui fais les courses et c’est moi qui sors Sushi, mais je ne vais pas passer une heure à t’expliquer que, pour une fois, j’ai envie de faire les courses. C’est insensé quand même !
Je suis resté seul avec le chien. Un brave labrador plein d’habitudes lui aussi, mais qui me snobe depuis toujours sans raison précise. Nous nous ressemblons, nous occupons les mêmes espaces, je le soupçonne de jalouser ma place dans le canapé ou sur le lit. Ma femme lui a donné de mauvaises habitudes. A l’approche de la laisse, Sushi a fait un pas de côté pour l’esquiver, si bien que j’ai dû le coincer entre mes jambes pour parvenir à mes fins. Moi aussi ça m’emmerdait de passer ce moment privilégié avec lui alors que j’aurais dû être au supermarché. Une fois sur la plage, je l’ai libéré et il a détalé sans témoigner la moindre gratitude. Il faisait froid, le vent giflait le sable. Je suis donc resté debout, à attendre Sushi qui folâtrait en ignorant royalement mes tentatives autoritaires. Il a fini par revenir, poisseux, la langue pendante, la gueule hilare. Il a fait mine de repartir lorsque j’ai avancé la laisse, mais je l’ai empoigné par le cou sans lui laisser ce loisir. J’étais frigorifié.
Luce est rentrée vers midi. Elle a poussé des cris en regardant le sol.
- C’est quoi tout ce sable ? Tu n’as pas nettoyé Sushi avant de rentrer ? Mon pauvre toutou ! Tu es tout collant. Papa n’a pas l’habitude. Maman va s’occuper de toi dès qu’elle aura rangé les courses.
Et ce brave Sushi la suivait comme une ombre, inclinait la tête à la moindre intonation et restait à l’affût du plus infime soupir de sa maîtresse. Je me suis rembruni. Treize heures quinze et toujours rien sur la table. D’habitude, le samedi, on mange à midi trente. Je ne dis rien, car je connais la réplique qui m’attend. Quelque chose qui ressemblerait à «si tu t’étais occupé correctement du chien, on serait déjà à table». Je rumine. Et si, comme d’habitude, j’étais allé au supermarché, nous n’aurions pas à souffrir de ce désagrément.
- C’est quoi ça ?
- Ben tu vois, non ? Une salade de betteraves, huile d’olive, citron et persil plat.
- C’est nouveau ? Pas de steak, ni de pommes de terre sautées ?
- Il y aura de la bavette demain. Mais pour aujourd’hui c’est carpaccio de bœuf, cerises. Et ce soir, avant que tu ne te mettes à râler, c’est gazpacho et compote pomme cassis. J’essaie un nouveau régime. Et nous allons manger rouge toute la semaine. C’est amusant, non ? La semaine prochaine on passe à l’orange, puis au jaune, au vert et enfin au blanc.
- C’est complètement stupide, oui !
- Tu n’as qu’à retourner faire les courses et te mettre aux fourneaux si ça ne te va pas. Moi je veux perdre mes cinq kilos en cinq semaines, et ça ne te ferait pas de mal à toi non plus.
Les menus les plus improbables ont défilé. L’unité de couleur me coupait l’appétit. J’avais l’impression de céder aux fantaisies d’un diététicien cynique. Sushi, avait conservé ses éternelles croquettes et c’est moi qui le jalousais maintenant. J’ai rongé mon frein ces cinq semaines. Luce s’est inscrite à la salle de sport, a manifesté le désir de voir ses amies plus souvent et m’a forcé à de pénibles balades sportives. Elle n’avait que le mot «changement» à la bouche. Je n’arrivais plus à suivre. Elle m’assiégeait, me traitait de vieux croûton et piétinait joyeusement le terrain de mes habitudes. Chaque fin de semaine, Luce lisait à voix haute les injonctions du diététicien : à cette étape du régime, nous passons directement au septième chakra, le blanc, synonyme de lumière et de pureté. Vous avez d’ores et déjà acquis votre poids de forme, et la semaine blanche va vous permettre de le stabiliser. Je me suis surpris à la Haïr. J’ai quitté le salon et me suis isolé dans la chambre : je ne voulais pas que ce sentiment reste et devienne une habitude.
Nous étions en fin de semaine blanche et mon calvaire allait prendre fin. Quel repas allait clore cette longue ineptie ? La réponse frugale arriva bientôt : un velouté d’asperge suivi d’une compote pomme poire banane à la vanille. Plus tard, Luce m’a pris par la main et m’a traîné vers la salle de bain. Elle venait de perdre six kilos et moi, sept.
- Alors, Louis, tu vois que ça marche ! Tu ne te sens pas mieux maintenant ? Allez on se refait encore cinq semaines pour atteindre notre poids de forme. Demain je pars faire les courses.
J’allais ranger la balance sous l’évier et je ne sais pas ce qui m’a pris brusquement. J’ai frappé Luce à l’arcade, elle a basculé dans la baignoire, puis j’ai continué de frapper son visage jusqu’à épuisement. Sushi jappait bruyamment de l’autre côté de la porte.
J’ai laissé Luce dans la baignoire, je me suis débarrassé de mes habits et j’ai nettoyé sommairement le sang avec mon tee-shirt. Puis je me suis assis, bouche ouverte, à l’écoute de mon cœur fou. Sushi a fini par se taire. J’ai guetté le remords immédiat, mais rien n’est venu m’envahir. Je suis sorti. La revue féminine m’attendait sur le canapé :
La couleur du premier chakra, le rouge, correspond à l’énergie et à la vitalité. Nous allons donc stimuler les fonctions du foie et agir dans le même temps sur toutes les manifestations cutanées éruptives. Votre organisme va entreprendre sa première phase de transformation intérieure.
J’ai relevé le nom du type qui avait écrit ces foutaises, puis je me suis adressé calmement à Sushi :
- Il va y avoir du changement mon gars. Fini les croquettes. Ta maîtresse t’offre une semaine rouge.
On m’a enfermé peu après mon rendez-vous chez le diététicien. J’avais frappé avec une certaine assurance. Tuer son prochain est une habitude qui s’installe rapidement une fois que l’on a franchi la première barrière.
Avant, c’était moi qui faisais les courses. Maintenant on me sert à heures fixes, des menus réguliers. A part une compréhensible aversion pour les aliments rouges, je peux tout avaler. J’ai mis un peu de temps à m’y faire au début, mais j’ai retrouvé ma quiétude dans la répétition. Luce serait contente, j’ai même un peu maigri.
- Aujourd’hui, c’est moi qui fais les courses !
- T’es sûre ? Il va y avoir foule le samedi. Ça ne me dérange vraiment pas d’y aller.
- Si tu veux te rendre utile, tu peux sortir Sushi et aller le faire courir un peu sur la plage.
- D’habitude, c’est toi qui sors le chien…
- Écoute Louis, tu m’ennuies avec tes habitudes. Oui d’habitude c’est toi qui fais les courses et c’est moi qui sors Sushi, mais je ne vais pas passer une heure à t’expliquer que, pour une fois, j’ai envie de faire les courses. C’est insensé quand même !
Je suis resté seul avec le chien. Un brave labrador plein d’habitudes lui aussi, mais qui me snobe depuis toujours sans raison précise. Nous nous ressemblons, nous occupons les mêmes espaces, je le soupçonne de jalouser ma place dans le canapé ou sur le lit. Ma femme lui a donné de mauvaises habitudes. A l’approche de la laisse, Sushi a fait un pas de côté pour l’esquiver, si bien que j’ai dû le coincer entre mes jambes pour parvenir à mes fins. Moi aussi ça m’emmerdait de passer ce moment privilégié avec lui alors que j’aurais dû être au supermarché. Une fois sur la plage, je l’ai libéré et il a détalé sans témoigner la moindre gratitude. Il faisait froid, le vent giflait le sable. Je suis donc resté debout, à attendre Sushi qui folâtrait en ignorant royalement mes tentatives autoritaires. Il a fini par revenir, poisseux, la langue pendante, la gueule hilare. Il a fait mine de repartir lorsque j’ai avancé la laisse, mais je l’ai empoigné par le cou sans lui laisser ce loisir. J’étais frigorifié.
Luce est rentrée vers midi. Elle a poussé des cris en regardant le sol.
- C’est quoi tout ce sable ? Tu n’as pas nettoyé Sushi avant de rentrer ? Mon pauvre toutou ! Tu es tout collant. Papa n’a pas l’habitude. Maman va s’occuper de toi dès qu’elle aura rangé les courses.
Et ce brave Sushi la suivait comme une ombre, inclinait la tête à la moindre intonation et restait à l’affût du plus infime soupir de sa maîtresse. Je me suis rembruni. Treize heures quinze et toujours rien sur la table. D’habitude, le samedi, on mange à midi trente. Je ne dis rien, car je connais la réplique qui m’attend. Quelque chose qui ressemblerait à «si tu t’étais occupé correctement du chien, on serait déjà à table». Je rumine. Et si, comme d’habitude, j’étais allé au supermarché, nous n’aurions pas à souffrir de ce désagrément.
- C’est quoi ça ?
- Ben tu vois, non ? Une salade de betteraves, huile d’olive, citron et persil plat.
- C’est nouveau ? Pas de steak, ni de pommes de terre sautées ?
- Il y aura de la bavette demain. Mais pour aujourd’hui c’est carpaccio de bœuf, cerises. Et ce soir, avant que tu ne te mettes à râler, c’est gazpacho et compote pomme cassis. J’essaie un nouveau régime. Et nous allons manger rouge toute la semaine. C’est amusant, non ? La semaine prochaine on passe à l’orange, puis au jaune, au vert et enfin au blanc.
- C’est complètement stupide, oui !
- Tu n’as qu’à retourner faire les courses et te mettre aux fourneaux si ça ne te va pas. Moi je veux perdre mes cinq kilos en cinq semaines, et ça ne te ferait pas de mal à toi non plus.
Les menus les plus improbables ont défilé. L’unité de couleur me coupait l’appétit. J’avais l’impression de céder aux fantaisies d’un diététicien cynique. Sushi, avait conservé ses éternelles croquettes et c’est moi qui le jalousais maintenant. J’ai rongé mon frein ces cinq semaines. Luce s’est inscrite à la salle de sport, a manifesté le désir de voir ses amies plus souvent et m’a forcé à de pénibles balades sportives. Elle n’avait que le mot «changement» à la bouche. Je n’arrivais plus à suivre. Elle m’assiégeait, me traitait de vieux croûton et piétinait joyeusement le terrain de mes habitudes. Chaque fin de semaine, Luce lisait à voix haute les injonctions du diététicien : à cette étape du régime, nous passons directement au septième chakra, le blanc, synonyme de lumière et de pureté. Vous avez d’ores et déjà acquis votre poids de forme, et la semaine blanche va vous permettre de le stabiliser. Je me suis surpris à la Haïr. J’ai quitté le salon et me suis isolé dans la chambre : je ne voulais pas que ce sentiment reste et devienne une habitude.
Nous étions en fin de semaine blanche et mon calvaire allait prendre fin. Quel repas allait clore cette longue ineptie ? La réponse frugale arriva bientôt : un velouté d’asperge suivi d’une compote pomme poire banane à la vanille. Plus tard, Luce m’a pris par la main et m’a traîné vers la salle de bain. Elle venait de perdre six kilos et moi, sept.
- Alors, Louis, tu vois que ça marche ! Tu ne te sens pas mieux maintenant ? Allez on se refait encore cinq semaines pour atteindre notre poids de forme. Demain je pars faire les courses.
J’allais ranger la balance sous l’évier et je ne sais pas ce qui m’a pris brusquement. J’ai frappé Luce à l’arcade, elle a basculé dans la baignoire, puis j’ai continué de frapper son visage jusqu’à épuisement. Sushi jappait bruyamment de l’autre côté de la porte.
J’ai laissé Luce dans la baignoire, je me suis débarrassé de mes habits et j’ai nettoyé sommairement le sang avec mon tee-shirt. Puis je me suis assis, bouche ouverte, à l’écoute de mon cœur fou. Sushi a fini par se taire. J’ai guetté le remords immédiat, mais rien n’est venu m’envahir. Je suis sorti. La revue féminine m’attendait sur le canapé :
La couleur du premier chakra, le rouge, correspond à l’énergie et à la vitalité. Nous allons donc stimuler les fonctions du foie et agir dans le même temps sur toutes les manifestations cutanées éruptives. Votre organisme va entreprendre sa première phase de transformation intérieure.
J’ai relevé le nom du type qui avait écrit ces foutaises, puis je me suis adressé calmement à Sushi :
- Il va y avoir du changement mon gars. Fini les croquettes. Ta maîtresse t’offre une semaine rouge.
On m’a enfermé peu après mon rendez-vous chez le diététicien. J’avais frappé avec une certaine assurance. Tuer son prochain est une habitude qui s’installe rapidement une fois que l’on a franchi la première barrière.
Avant, c’était moi qui faisais les courses. Maintenant on me sert à heures fixes, des menus réguliers. A part une compréhensible aversion pour les aliments rouges, je peux tout avaler. J’ai mis un peu de temps à m’y faire au début, mais j’ai retrouvé ma quiétude dans la répétition. Luce serait contente, j’ai même un peu maigri.
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: My way...
Agréable à lire même si le sujet fait froid dans le dos !
Au fait, quel est le nom du régime ?
H.
Au fait, quel est le nom du régime ?
H.
hortense- MacadAccro
- Messages : 832
Date d'inscription : 19/09/2009
Re: My way...
nouveau régime,
nouvelle cuisine,
nouveau monde,
art nouveau,
nouveau testament,
nouveau roman,
nouveau né,
Beaujolais nouveau
nouveau centre
nouveau
nouveau
...
moi aussi je suis contre !
de plus je milite activement au FLMH (Front de Libération des Mauvaises Habitudes)
où je suis responsable du groupe "pipi dans le lavabo"
une bonne dose de psychologie et un zeste de mauvais esprit ça ne peut pas faire de mal
ez
nouvelle cuisine,
nouveau monde,
art nouveau,
nouveau testament,
nouveau roman,
nouveau né,
Beaujolais nouveau
nouveau centre
nouveau
nouveau
...
moi aussi je suis contre !
de plus je milite activement au FLMH (Front de Libération des Mauvaises Habitudes)
où je suis responsable du groupe "pipi dans le lavabo"
une bonne dose de psychologie et un zeste de mauvais esprit ça ne peut pas faire de mal
ez
Re: My way...
Oh putain, c'est affreux.
Mais c'est tellement bon. A lire...
Parce qu'à manger ce doit être réellement affreux.
Nilo, us et coutumes.
Mais c'est tellement bon. A lire...
Parce qu'à manger ce doit être réellement affreux.
Nilo, us et coutumes.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: My way...
Clic- Dédé qui m'a menée ici !!
Quel régime !!
Mais il faut aussi admettre que les manies ou les habitudes train train tuent !
hé là, c'est en voulant casser les habitudes que ça a tué!
Merci de ce moment suspense
Sylvie
Quel régime !!
Mais il faut aussi admettre que les manies ou les habitudes train train tuent !
hé là, c'est en voulant casser les habitudes que ça a tué!
Merci de ce moment suspense
Sylvie
Re: My way...
Encore un coup du Mur à Dédé.
Et quel coup !
Je vous l'offre.
Nilo, c'est ma tournée.
Et quel coup !
Je vous l'offre.
Nilo, c'est ma tournée.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: My way...
Et vive l'Auteur à la Une qui me permet de relire cette petite merveille.
Nilo, comme d'habitude...
Nilo, comme d'habitude...
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: My way...
Ouh la la ! Un schizophrène ! Et on lui change ses habitudes ? Y'a vraiment de quoi péter un câble. Sans dec', je trouve ça très réaliste. Alors je suis en adéquation avec le texte.
Mais il me manque quelque chose, pour vraiment rentrer dedans. Attends, je réfléchis......
...Je crois que je m'ennuie. Disons que j'aime bien, quand je suis crevée et que j'aime pas qu'on me dérange quand je fais du canapé-téloche. Donc j'aime bien, c'est bien vu, bien ressenti. On pourra pas te reprocher d'être pas près de la réalité, de pas coller.
L'ennui (mon ennui) vient du fait que je retrouve ça presque tous les soirs à la télé, et que j'y suis accro, vu que j'aime pas les méchants, même si ils sont malades.
Je pense, après réflexion, que si tu avais donné un signe particulier à ton coupable, je sais pas moi, quelque chose de singulier... , ou à sa victime, pourquoi pas, j'aurais éprouvé quelque chose de l'ordre de l'empathie. Mais là, rien. Normal, quoi. Un scenario fédérateur.
Messaline, désolée
Mais il me manque quelque chose, pour vraiment rentrer dedans. Attends, je réfléchis......
...Je crois que je m'ennuie. Disons que j'aime bien, quand je suis crevée et que j'aime pas qu'on me dérange quand je fais du canapé-téloche. Donc j'aime bien, c'est bien vu, bien ressenti. On pourra pas te reprocher d'être pas près de la réalité, de pas coller.
L'ennui (mon ennui) vient du fait que je retrouve ça presque tous les soirs à la télé, et que j'y suis accro, vu que j'aime pas les méchants, même si ils sont malades.
Je pense, après réflexion, que si tu avais donné un signe particulier à ton coupable, je sais pas moi, quelque chose de singulier... , ou à sa victime, pourquoi pas, j'aurais éprouvé quelque chose de l'ordre de l'empathie. Mais là, rien. Normal, quoi. Un scenario fédérateur.
Messaline, désolée
Messaline- MacadAccro
- Messages : 635
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 66
Localisation : Dans une étagère
Re: My way...
Aujourd'hui encore j'ai décidé de rendre hommage au travail de certains auteurs de [Nouvelles] en allant repêcher certaines de leurs pages oubliées et de vous les offrir.
Nilo, Missing.
Nilo, comme d'habitude.
Nilo, Missing.
Nilo, comme d'habitude.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: My way...
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quinzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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