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un état des lieux
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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un état des lieux
Le minerai du cœur comme l’arbre, planté, millénaire d’où tombent souvenirs de couples anciens ou des révolutions sanglantes avec des fleurs.
C’était un bel emplacement pour un corps –le souvenir y était déjà enterré là, en fait il faisait du gringue a un cèdre bleue du Liban.
Ils bâtissent, ils élancent la ville contre mes yeux et moi je cloisonne l’espace de mon appartement. J’imagine voir ou croiser une ombre de temps a autre mais non, ce sont des humains et cela me permet un peu de mépris car une fois la porte fermé, j’échafaude des complots, des regards et les soirs, mes amants montent a l’étage
-clown transformiste
-corps dénué d’intérieur
Les transissions doivent s’effectuer jusqu'à …au-delà porté par un rêve concret, le rêve d’une famille, clodo s’assoupissant dans un lit un peu moins miteux…et….et
Des retours a la rue, falsifier sa vie juste une journée et sous les coups de boutoirs de l’ordre (le sang perle et les révoltes, les réparties ont bientôt finies de parler car un autre coup vient s’abattre sur la mâchoire du clodo, sur l’âme du père de famille qui va -ô par fierté, ne nous leurrons pas, par honte et peut-être par orgueil mentir mentir mentir
Le colosse sauvage des wilderness, les solitudes excentriques avec maisons individuelles pleurnichent quand l’étau écrase la tête du fils. La culpabilité est bien antérieure, le reste, la souffrance, les cris, puis le crâne comme une noix qui casse, c’est tout simplement résoudre une équation.
Les gens aiment ou bien d’autres sont paisiblement endormis et laisse leurs conduites a des réflexes, ils se rapprochent du meurtre, le reflexe d’un sourire virant a la haine parce que la jeune fille nue qui plonge dans la piscine s’exhibe et les gens avalant, goutant des ragouts d’hommes et de tout ce qui se segmentent et saignent…et doit être vaincu. La jeune fille nue, si elle les fait bander ne fait que redresser l’intention du meurtre mais la c’est encore un « bonjour »
Dans quelques jours, les cris, les liens et de la part du tueur, l’hypnose de regarder une terreur dans les yeux de la jeune fille jadis nue, jadis belle, jadis vivante !
On regarde sa vie à 35 ans, a 50 ans, avant, un jour avant de disparaitre. Ces désirs qui au lever du jour vont donner un corps puis une ossature à la journée, le sourire est enthousiaste. La tête tombe sur un œuf à la coque. On téléphone, on s’agite, mort et bien mort « plus raide que Jules César ».
Les émois, jardin des tuileries, reines, rois, guillotines. En avant l’amour ! Plus tard il y a moi, il y a elle et devant la télévision du weekend, nous contemplons, nous accouplons. L’amour, l’anthropophagie est une concrétisation ultime de l’amour, fusion puis engloutir l’autre dans un rêve, un rêve les fers aux pieds.
Et non ces deux corps ne se déchirent pas, ils sont quotidiens
Une ablation du cœur ! ô rêves de testostérones, hilare avec une simple pompe refoulant le sang et rien d’autres !
C’était un bel emplacement pour un corps –le souvenir y était déjà enterré là, en fait il faisait du gringue a un cèdre bleue du Liban.
Ils bâtissent, ils élancent la ville contre mes yeux et moi je cloisonne l’espace de mon appartement. J’imagine voir ou croiser une ombre de temps a autre mais non, ce sont des humains et cela me permet un peu de mépris car une fois la porte fermé, j’échafaude des complots, des regards et les soirs, mes amants montent a l’étage
-clown transformiste
-corps dénué d’intérieur
Les transissions doivent s’effectuer jusqu'à …au-delà porté par un rêve concret, le rêve d’une famille, clodo s’assoupissant dans un lit un peu moins miteux…et….et
Des retours a la rue, falsifier sa vie juste une journée et sous les coups de boutoirs de l’ordre (le sang perle et les révoltes, les réparties ont bientôt finies de parler car un autre coup vient s’abattre sur la mâchoire du clodo, sur l’âme du père de famille qui va -ô par fierté, ne nous leurrons pas, par honte et peut-être par orgueil mentir mentir mentir
Le colosse sauvage des wilderness, les solitudes excentriques avec maisons individuelles pleurnichent quand l’étau écrase la tête du fils. La culpabilité est bien antérieure, le reste, la souffrance, les cris, puis le crâne comme une noix qui casse, c’est tout simplement résoudre une équation.
Les gens aiment ou bien d’autres sont paisiblement endormis et laisse leurs conduites a des réflexes, ils se rapprochent du meurtre, le reflexe d’un sourire virant a la haine parce que la jeune fille nue qui plonge dans la piscine s’exhibe et les gens avalant, goutant des ragouts d’hommes et de tout ce qui se segmentent et saignent…et doit être vaincu. La jeune fille nue, si elle les fait bander ne fait que redresser l’intention du meurtre mais la c’est encore un « bonjour »
Dans quelques jours, les cris, les liens et de la part du tueur, l’hypnose de regarder une terreur dans les yeux de la jeune fille jadis nue, jadis belle, jadis vivante !
On regarde sa vie à 35 ans, a 50 ans, avant, un jour avant de disparaitre. Ces désirs qui au lever du jour vont donner un corps puis une ossature à la journée, le sourire est enthousiaste. La tête tombe sur un œuf à la coque. On téléphone, on s’agite, mort et bien mort « plus raide que Jules César ».
Les émois, jardin des tuileries, reines, rois, guillotines. En avant l’amour ! Plus tard il y a moi, il y a elle et devant la télévision du weekend, nous contemplons, nous accouplons. L’amour, l’anthropophagie est une concrétisation ultime de l’amour, fusion puis engloutir l’autre dans un rêve, un rêve les fers aux pieds.
Et non ces deux corps ne se déchirent pas, ils sont quotidiens
Une ablation du cœur ! ô rêves de testostérones, hilare avec une simple pompe refoulant le sang et rien d’autres !
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: un état des lieux
Cette fois je ne suis pas arrivée a y "entrer".....mais sans doute est ce moi.
_________________
LaLou
Re: un état des lieux
Moi pas vraiment non plus, ni à l'époque ni à l'occasion de cette nouvelle lecture proposée par l'Auteur à la Une mais ce n'est pas une raison pour le laisser s'étioler. On ne sait jamais...Lalou a écrit:Cette fois je ne suis pas arrivée a y "entrer".....mais sans doute est ce moi.
Nilo, rétention de caution.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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