L’arbre au chapeau, (spécial Nilo)

Je t’ai vu peindre dans le marbre
D’un arbre
Tu disais aimer les hauteurs
D’auteur

Depuis l’enfance, sans doute
Ta route
Est-elle au sommet pur
Sans soudure ?

La compagnie des mots silencieux
Aux cieux
Porte ses fruits sauvages
Sous le pinceau Caravage

Peu importe les frasques
Fantasques
L’essentiel grave au burin
L’écorce de ses mains.

Je t’ai vu peindre sous la cime apaisée
Feutre à contre-jour posé
Les lignes de ta vie opus
Malgré ce « fugit irreparabile tempus » .

Chapeau Ratoune !

En effet, très beau texte. On peut dire que tu es rapide, tu nous parlais de ce projet il y a très peu de temps ! Bel hommage.

Z, slowpoke.

Je suis très mal placé pour dire quoi que ce soit.
Je vais quand même dire un GRAND merci.

Nilo, les grandes gueules devraient penser à ce qu'elles ont à dire avant de commencer à l'ouvrir. Heureusement qu'il y en a qui réfléchissent.

Un chouette texte d'une grande Dame à un grand Monsieur!

( y a Dédé qui va être jaloux !!)

Promis, dès que je rêve de DD je lui envoie un texte.

Vivement que tu rêves de moi !!!

J'allais le dire, il faudrait que je rêve de vous tous. Mais quel boulot en perspective, non pas de rêver, mais d'essayer de rendre l'atmosphère...les images et les impressions.

Oui, un vrai challenge car ce que fabrique notre inconscient est la plupart du temps indescriptible..déjà énorme que l'on s'en souvienne..

Moi...ailleurs j'ai eu un texte-jardin par la célèbre Ratoune !! si si

Alors encore gros

Sylvie

Clic-Dédé !!

Bisous Ratoune en "repassant" !!

et ce texte Sylvie ???

j'lai oublié ?

Que le temps passe ! décembre, avril, mai.
Des frimas au chants d'oiseaux
De l'endormissement à la sève joyeuse.

Nous promenons à tâtons nos calendriers pliés
De ci, de là, les petites dates remontent la pente
En voici une
Revoilà l'autre

La route se fait poussière que nos marches soulèvent.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quinzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Voilà Dédé qui clique dans les frimas frissons
Une petite claque en passant sur la paille grenadine
Nous allons et passons
Légers sans gabardine
Sous la pluie qui dilue nos tempes ensablées
Mort à l'oubli qui nous ronge !

Un portrait réussi !

Une piqure de rappel pour les fantômes.