Les portées tangentielles

Les portées tangentielles


Sous les roses des dunes, immenses, minérales,
Avance le désert au gré des vents de sable.

Les pétales tranchants de ces fleurs ciselées
Aux limes des brisants, diamantées, méridiennes,
Transportent vers le nord la mémoire obsidienne,
Dépolie par le temps, de ces terres brûlées.

Alors ne restent plus ni marnes improbables
Ni souvenirs glacés de ces cartes postales.

Les hommes, dont la peau a pris le goût du sel,
Posent pour des enfants sur les rayons du ciel
Le livre des étoiles ouvert sur mille pages.

Et les fables des vieux, venues du fond des âges,
S'accrochent comme notes aux portées tangentielles
De ces éclipses bleues que l'on voit au Sahel.


Gérard Cavazza

hummmmmmmmmmm, encore un peu de désert, de dunes, de sable,
alors qu'il neige sur Macadam !!!
merci encore Nilo
Yzaé

Une résonnance différente, pour celui-ci. Je lui trouve une saveur particulière... plus encore constitutif de toi - de ce que je connais de toi. L'amour du désert et l'amour des mathématiques dans le même poème... drôle de mélange qui m'a séduit.

Z, ni gris ni vert.

C'est vrai...un peu " à part" mais sans aucun doute "c'est bien toi!"

Pour une fois que j'aime les Maths !!!

Ah oui, le " livre des étoiles " ouvert aux quatre sphères !

Merci à vous qui êtes venus vous accrocher à ces portées.

Nilo, dérive.