Elle masque les bleus

Elle masque les bleus


Elle masque les bleus
Qui lui taguent le cœur
Sous le fard d'un amour
Qui ne dit pas son nom
Depuis qu'à la lueur
De l'entre chien et loup
D'une fin de mois d'août
Elle sait que le temps
Qu'il lui reste à aimer
Se décompte à rebours.

Dans sa bouche les mots
Ont le goût des cantiques
De chorales d'enfant
Qui chanteraient l'amour
Au pied des miradors
Dans la nuit barbelée
Des veilles importunes
Quand le silence sort
De son sommeil de plomb.

Elle pose sur moi
Ses yeux ébouriffés
Cernés du mascara
Dont elle orne souvent
Son regard de dentelle
Dans le chaud clair-obscur
Des chandelles gourmandes
Qui font danser les ombres
Au creux de ses paupières.


Nilo.

"Elle pose sur moi
Ses yeux ébouriffés..."

Très beau coup de crayon pour le texte et particulièrement cette image que j'adore.

Un seul com? pas possible! Tu postes trop vite Nil

Oui, j'ai acheté un nouveau taille-crayon.

Merci ma Comakiss.

Nilo, S****** K***.

Les amours des condamnés, un sujet à la fois dur et tendre.
Il faut une plume bien acérée pour le cuisiner!
Vous donnerez mes félicitations au chef!

J'ai toute la panoplie.

Nilo, pique chef.

Une belle image que tu nous peins, Nilo, de ce chagrin, et même plus, de cet amour. Son visage se dessine sous un trait très fort. Une beauté ! Cordialement Solweig

"QUAND LE SILENCE SORT DE SON SOMMEIL DE PLOMB"

L'image m'est venue en même temps que la lecture, c'est bon signe...

Merci.

Vous me touchez beaucoup à aimer ces lignes.

Nilo, pour elle.

Missing

Dédé.