reste l'univers

Les années vertes passionnées
tous ses vaisseaux, faisceaux,
rayons aux éclats.
Le rire aux éclats
Les larmes qui lé précèdent
et des images
ondulantes de chaleur
sur les bancs en face de l'église
ou sur la colline du Fresne
Des odeurs d'été
Les soirs de fête
A 14 ans s'embrasser
sous les feux d'artifice
du 14 Juillet
Un parfum de mort joyeuse
et un périple mythique dans tes yeux
Une cigarette, un instant
La Liberté
est facile
mais ne vient qu'une fois
Comme un oiseau migrateur
Déçue à chaque rencontre
elle repart
Elle laisse quand même
dans un dernier geste bienveillant
l'empreinte indélébile de son passage
Dans les êtres au fond des yeux
Gravée dans les ventres
Elle ne revient pas
Mais envoie son messager
La mélancolie
Qui se profile souvent
porté dans le grand souffle
des vents lointains
Qui nous attriste surement
Mais qui réchauffe
Et qui soulève
et qui réveille
comme l'ouverture de tes cils me rappellent
Et promettent des rayons plus ardents
Ce n'est pas fini
Restons là
Partons.
La place de l'église et « le fresne »
Reste l'univers

Oui, reste l'univers.
Bel envoi Spandrell.
Peut-être quelques mots de trop mais bel envoi quand même.

Nilo, 14 ans et des poussières d'étoiles.

Oh oui..doux voyage dans le temps, retour en arrière, pour mieux voir l'immensité et la petitesse des choses .
J'aime aussi !

Un univers bien sympathique.