passer aujourd'hui

On peut bien sourire dans le cœur
Les rues ou les tableaux de maitres pour cela
La journée passive
Notre amour d’intérieur
O le bonheur en porcelaine, en temps anciens, arrêtés !

Je regarde les mouches qui se collent contre la vitre. Il y a le son mystérieux de leurs bourdonnements et la colère harmonieuse du vent derrière. Je regarde et j’imagine ou bien je finis par m’endormir. Dans mon sommeil leurs bruits de verres s’amplifient avec grâce.

L’amour me sourit au réveil
Me questionne
Les hommes s’appartiennent ils par mimétisme ? (simiesque (je rajoute cet adjectif pour les voir laids et bancals))

« Quand l’on désespère on attrape le désespoir »
Kierkegaard

« Le désespoir est la maladie mortelle »
Kierkegaard
Il me faut bien regarder ces insectes tapageurs, comme m’imprégner de leurs incessants mouvements. Elles se heurtent à un fond de ciel bleu…avec l’ignorance.

Quelque chose a du se cramponner a moi car je n’arrive pas à m’extraire, à exister ! Cela signifie que voulant nommer et dire un monde je n’ai dis que le point de vue -ô un piédestal – d’où je regarde.

Il n’y avait ni servantes, ni les pleureuses accoutumées aux longs sommeils.
J’étais préparé à ces blessures de l’habitude. Je faisais office d’absent.
Il a fallu que mon sang reprenne un couleur brunâtre. Ce fut la manière de passer aujourd’hui

Certains jours, en effet, quelque chose se cramponne...

Comme une coquille invisible, et trop lourde.

Il m'est toujours très difficile de commenter un texte de se genre, comme il m'est difficile de le lire d'ailleurs tellement j(ai l'impression de revoir ce passé où je me sentais mouche qui au moindre mouvement risquait de se prendre la tapette sur le coin du coeur.

Mais peut être que ce ressenti n'est que le mien et que je suis loin du sujet traité?

Peut importe, j'ai lu et encore une fois admiré le regard de l'auteur.

Sylvie

J'ai moins accroché à celui-ci.
Ca arrive parfois.

Nilo, passage à vide.