entre l'enfant, le siècle et l'homme

Nous avançons dans le jour
O journées en tournoyant
Les lampes, demeures des contes, rouillent sur l’étagère
Enfance
Souvenir trauma de se souvenir

Les rues à la désertion
Ebauches du corps tant aimé des villes
La vie n’est que prises sur le vif
A la gorge

Les souhaits masqués de nos tyrans
Femmes organiquement amoureuses, prédestinées
Cela se recherche l’exil avec l’appétit des famines
Et une époque habillée en miradors devenue souvenirs familiers
Chaleur utérine entre l’enfant, le siècle et l’homme
A revenir
Redevenir
Oiseau lyre
Ou « cendres mais cendres amoureusement »

Je sens la difficulté d'écriture - la souffrance d'écriture plutôt - mais ce texte me laisse sur ma faim. Peut-être parce que j'aime ta plume et que la trouver si concise dans son expression me laisse un sentiment d'inachevé.

Z.

* * *

Oiseau-lyre, comme dans Prévert:

Et les vitres redeviennent sable
l’encre redevient eau...

Pour ces "fragments" là

marc a écrit:Les lampes, demeures des contes, rouillent sur l’étagère
...
Et une époque habillée en miradors devenue souvenirs familiers
...
Ou « cendres mais cendres amoureusement »

Je te suis mais comme Z. je t'ai trouvé ici en retrait par rapport à ce que je sais de toi.

Nilo, cendreSSE.