Elle

Elle enfile lentement ses bas résille
Sur ses jambes dorées aux néons noirs
Le temps n’est plus qu’un fragment de mémoire
A l’heure où le destin tangue et vacille

Elle resserre son corsage de velours
Pour n’offrir de son cœur que le dessin
L’espérance est un mensonge sans fin
Dans le froid des ruelles sans détour

Elle repeint ses lèvres d’un rouge sang
Tel un défilé au pont des soupirs
Révélant l’existence d’un sourire
Que l’on décrèterait d’un autre temps

Elle se rend dans les quartiers délavés
En flânant d’une démarche féline
Rejoindre les habitués du spleen
Dont elle colore les nuits dépravées

J'ai déjà lu des textes (y compris de toi) mieux écrits mais le thème me touche, tu le sais, et je ne pouvais pas ne pas laisser une trace de mon passage ici.
Car ce que tu dis d'elle est finalement touchant et très tendre.

Nilo, pour elleS

Cendrillon au bal des néons. A minuit, elle redevient humaine.

Il manque une culotte
c'est pour ça...

En y ajoutant un peu de piment, ça devrait le faire à mon avis.

Au boulot cendribob


Sylvie

J'aime bien, même si j'avais lu sans commenter. Une douceur de velours noir...Et une jolie musique. Quelques facilités cependant; mais juste pour être un peu chiant.

Swann,

Le fond me parle, la forme me quasi-parle. Il me manque un petit quelque chose dans la musique.

A te lire !

Z.

Chaud cacao.