Saint-Jean d'été

Le roi qui trop aimait son savoir sans saveur
Sourit en recevant cette carte lancée
Dans son courrier par la dame de ses pensées.
S'il ne croit mériter une telle faveur,

Il est réconforté d'une telle ferveur
Et que se continue l'histoire commencée.
Si son âme parfois est décontenancée,
Si son esprit soudain en est rendu rêveur,

Il suivra malgré tout l'aventureux chemin
Qui va de chaque jour à chaque lendemain,
Il suivra le tracé d'une absence de route,

S'arrêtant pour dormir à l'ombre d'un buisson
A l'heure où la forêt ne produit aucun son :
Mais il entend celui de son coeur en déroute.

Bof, j'avoue que les histoires d'amour de la royauté me laissent amusé.
Consanguins et mariés par et pour le pouvoir. L'amour a bien du arriver de temps en temps, mais nous ne leurrons pas hein.

Bref, c'est aussi mon mépris pour les rois qui parle pour moi.

Il y a quand même ce roi anglais qui par amour a renoncé au trône...

Oh, mais tous les autres sont bien plus visibles, tout de même.

Sans doute Pheuk mais
Rien n'a dit [sa] douleur à la belle qui dort
Alors mettre au feu d'autres fers, pourquoi pas.

Nilo, souffler sur les braises n'est pas jouer.

Un roi nomade qui endosse l'habit du joker, comme dans le Chateau de lord Valentin, ça me plaît bien

Il me faut bien dire que j'ai été attiré par le titre et que je m'attendais à un développement sur les deux dates de la St Jean...puisqu'il est aussi une St Jean d''hiver...Le texte m'a donc surpris mais pas déçu...La solitude reste l'apanage des souverains, certes, et il n'est pas toujours une bergère pour les libérer...Et puis du Baptiste n'est-il pas dit qu'il errait dans le désert vêtu de peaux de bêtes en se nourrissant de miel et de sauterelles ....Qui en fin de compte fut le plus à plaindre ? Lui où bien Hérode qui céda bien vite aux instances de Salomé - Compliments - LOUP.

Il me faut bien dire que j'ai été attiré par le titre et que je m'attendais à un développement sur les deux dates de la St Jean...puisqu'il est aussi une St Jean d''hiver...Le texte m'a donc surpris mais pas déçu...La solitude reste l'apanage des souverains, certes, et il n'est pas toujours une bergère pour les libérer...Et puis du Baptiste n'est-il pas dit qu'il errait dans le désert vêtu de peaux de bêtes en se nourrissant de miel et de sauterelles ....Qui en fin de compte fut le plus à plaindre ? Lui où bien Hérode qui céda bien vite aux instances de Salomé - Compliments - LOUP.