Nuit bleue.

C’est une nuit où je pense à toi
Comme on joue du piano
Comme on ouvre grand la fenêtre

Sens-tu comme elle monte
Et comme elle descend
Arpegiatto véloce de brume

C’est qu’elle voudrait tant dire
Et qu’elle se tait
Poète – cartomancien de nicotine

A toi d’y plonger nu

C’est une nuit où je pense à toi
Dans les fossettes bleues du silence
Dans le bâteau imaginaire

Sens-tu que l’amour est grotesque
Dans le raccourci qu’on lui prête
Sens-tu comme il bout

Et croît – il va tant dire

Bientôt les merveilles



Z 16 11 11
pour Chloé M.

anthologique !!!!

"C’est une nuit où je pense à toi
Dans les fossettes bleues du silence"

Merveille... !

L’envie, le génie nait des sentiments forts, tombé d’une nuit bleue.
Très fort, très pure, très beau.

Dam, simplement.

Penser à son lointain, dans les fossetes du silence...
Tu évoques efficacement cette situation mélancolique.

La nuit porte conseil, elle prête son oreille.
Et porte haut la marque de ses orteils

Dam, estimoblige.

Une de ces nuits où la poésie est au rendez vous

Poète – cartomancien de nicotine
Belle définition pour de belles lignes écrites dans les volutes bleues de la nuit.

Nilo, liseur de cartes.

J'adore " Arpegiatto véloce de brume" et "les fossettes bleus du silence"...!

Un tout que j'ai lu et relu sans me lasser de l'instant qui m'a transportée dans un inuvers où je m'y suis sentie bien.

Coup de coeur pour ça :

"
Sens-tu que l’amour est grotesque
Dans le raccourci qu’on lui prête
Sens-tu comme il bout"

Un bel instant de poésie !
Un plongeon, oui, dans l'amour ressenti dans la durée, au présent du futur, au présent de toujours !

pas trop le temps de fouler le Macadam ces jours ci et c'est sur ta nuit que je me pose,

je lui ai trouvé les reflets marine de Paul et Virginie

osons la nuit car "plus rien ne s'oppose..."

de son large sauvage
le temps d'une encablure
passe un rêve d'errance

Une fois de plus, rien à ajouter si ce n'est ... chapeau bas !

C’est une nuit où je pense à toi
Dans les fossettes bleues du silence
Dans le bâteau imaginaire

Sens-tu que l’amour est grotesque
Dans le raccourci qu’on lui prête
Sens-tu comme il bout

Et croît – il va tant dire

Bientôt les merveilles

Cette nuit bleue propre à la rêverie est une merveille.