la nuit aussi aime les gâteaux

J'ai fait mes poches.... juste quelques miettes.

1

Le chagrin grignote la vie, il est si avide de ce cracker qu’il le ronge jusqu’à la dernière miette.
Un pain de guerre, las, quel régal et que de panières sont nécessaires pour alimenter les fours de grisaille.
Je dégomme la verte mine et c’est la joie en parcelles que je présente à la nuit omnivore, seulement des fragments.
Aux choux cléments s’offrira, croustillant, le biscuit.

2

je lis des gourmandises
j'empile des dimanches
et je dis le lundi
que la semaine défile
en moins de temps pour rire
qu'en amours de fourmi

Vive les ouvrières du quotidien
Tous azimuts et sans distinction !

Dam.

Je me demandais quel était ce titre bizarre que j'avais oublié. Dieu merci je ne l'ai pas mis dans "poèmes".

Un délit mineur ! Merci d'être passé Dam.

Moi je l'ai bien aimé ce "délit mineur".
Un petit goût de croissant chaud.

Nilo, fin de semaine.

C'est vrai, j'ai écrit cela. Il va tout de même falloir que je le mette dans mes documents "poésie".
Bon dimanche, Nilo !

Je n'avais pas vu ce bout de dégustation finement amené.

J'aime bien tes délires Carmen

Et ça me parle vu que moi même je suis TOUJOURS en délire !

Au plaisir de te lire encore.