Autoportraits déportés (2)

Voilà un poème long mais alors : "Quel plaisir" de le lire.

Une présentation qui m'a permis de différencier chaque ressenti.

Au coeur du poème : un sépia bien tourné ( côté sud )

Et cette façon d'écrire qui me plait car tu emploies des images dont certaines me rendent jalouse :

- "Savoir que l’on n’est rien qu’un peu de temps qui pense,
qui glisse sur le fil "


- " je contemplais la lune pâle d’un cerceau
cerceau de cirque en papier blanc
je dessinais mille ornements sur cette feuille
et je peignais
mille retouches sur des volets"


-" je serai vent pirogue à balancier secousse
frénésie vers ce doux qui nous tient qui nous lie
frénésie vers ce lit qui nous dit qui nous noue
Du néant pâle humaine imbécile copie "


Merci d'avoir partager ton oeuvre
Ce fut un plaisir pour moi de te lire.

Merci à toi.

Une petite chanson, avant effacement du poème pour cause de public non rencontré.



les uns les autres (chanson)
 
 
certains n’ont qu’un truc en tête
réussir mais ils ignorent
ce que ça veut dire au fait
confondent la richesse et l’or
 
refrain
moi j’oscille et je vacille
moi je joue à la marelle
hop je saute et je sautille
j’attraperai un jour le ciel
 
d’autres fument boivent leur vie
opposés à tout effort
préfèrent être gris qu’aigris
ils s‘entrainent à être morts
 
Certains courent dans tous les sens
poulets sans tête lapins vifs
prennent les dès et les relancent
toujours neufs toujours naïfs
 
moi j’oscille et je vacille
moi je joue à la marelle
hop je saute et je sautille
j’attraperai un jour le ciel
 
il y a les monomaniaques
de la bouffe ou de la baise
les acrobates du trapèze
qui s’excitent juste quand ça claque
 
d’autres prient matin et soir
se flagellent se punissent
ils attendent le grand soir
qu’on tire le feu d’artifice
 
moi j’oscille et je vacille
moi je joue à la marelle
hop je saute et je sautille
j’attraperai un jour le ciel

Voilà une chanson qui devrait être lue par quelqu'un qui désire des textes de ce genre .

"
d’autres fument boivent leur vie
opposés à tout effort
préfèrent être gris qu’aigris
ils s‘entrainent à être morts "

Alors là, chapeau l'image : "Ils s’entraînent à être morts !" ( là, j'suis trop jalouse quoi ! )

" d’autres prient matin et soir
se flagellent se punissent
ils attendent le grand soir
qu’on tire le feu d’artifice " ( à ce vers, je ne sais pas pourquoi mais j'accroche à la lecture... )
alors que les trois précédents glissent bien  

Pis y a ceux qui pensent même plus
qui ne veulent même plus voir leur ombre
qui se retournent jamais
fatalité! ont-ils pensé?

Merci pour ton partage et comme je te l'ai dit
parfois je fais des pauses niveau com
mais je lis tout le monde, j'aime bien

Une lectrice.
C'est beaucoup et c'est peu.
Effacement, donc.