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"si rien ne bouge"
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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"si rien ne bouge"
Nouvelle vie.
Le rire commence.
J'attends des dressages, de la poigne
Puis viendra d'oublier
….
Je sentais venir en moi des privations d’oxygène, l'amour de clôtures.
L’imbécile répondait au téléphone d’une voix jeune et fraîche.
Tout se promettait à un désordre organique dans la ville grise
À respirer !
Terriblement anxieux de n'être qu'esclave.
De quoi s'agissait-il ?
Pas de respirer, pas seulement de cela !
« Je ne te saluerais plus ». J’ébaucherais pour moi seul un sourire.
Au fil de mes pas je trouvais la ville heureuse, dénué d'âmes grises ce soir. Aujourd'hui leur appartenait à tous, ils y trouvaient un sourire et quelques verres de vins à boire.
Ce siècle commençait en soirée !
Je connais des mots étranges comme de vielles choses sorties de l'antique.
Je connais des disparations au coin de la rue.
Des anges fertiles la tête tranchée sur un réservoir.
A cette heure-ci, avec la ville dans ce qu'elle a de finie, je ne veux rien savoir, je ne veux plus rien savoir.
Nous étions tous trois avant l'aube sur la place du village comme réveillé par un drame intérieur. Ce fut elle la première. Assise sur le banc, elle balançait sa tête, son corps vide. Une sentinelle tremblante dans les ténèbres.
Je quittais le village dans une heure.
Le bus filait à toute vitesse dans la fin de nuit.
Je laissais passer ma vie avec bonheur. L'automne, le printemps, les chaleurs culminantes de l'été auxquelles je trouvais des musiques.
Peut-être une autre vie, plus réfléchie. L’ascenseur passait les étages vers le sixième. La ville semblait calme sous mes pas, sans déchirure.
Pas de famille, aucune généalogie. Mais le monde.
Je veux dire ces quelques choses car présentes : le soleil de cet automne baignait la pièce d'une clarté en suspension. Des histoires d'hommes fatigués quittaient ma mémoire.
Nous étions plus fragiles que nous le pensions.
Quitter un jour le sud pour un nord affranchi.
Je ne trouvais pourtant pas d'enthousiasme au réveil. Ces mots sont simplement écrits. Sont-ils trop tranquilles ?
Je pourrais annuler pour ce soir, je pourrais même oublier qu'ils existent. Nous sommes dans ce monde-là de simples devantures, des présentoirs parfois odieux.
Comme l'envie toute simple et évidente de voler, d'être haut, sans soumission.
Apaiser les colères du monde comme celle d’une grande famille !
Comme des paysages angoissés deviennent familier, presque accueillant.
« Si rien ne bouge ! »
Le rire commence.
J'attends des dressages, de la poigne
Puis viendra d'oublier
….
Je sentais venir en moi des privations d’oxygène, l'amour de clôtures.
L’imbécile répondait au téléphone d’une voix jeune et fraîche.
Tout se promettait à un désordre organique dans la ville grise
À respirer !
Terriblement anxieux de n'être qu'esclave.
De quoi s'agissait-il ?
Pas de respirer, pas seulement de cela !
« Je ne te saluerais plus ». J’ébaucherais pour moi seul un sourire.
Au fil de mes pas je trouvais la ville heureuse, dénué d'âmes grises ce soir. Aujourd'hui leur appartenait à tous, ils y trouvaient un sourire et quelques verres de vins à boire.
Ce siècle commençait en soirée !
Je connais des mots étranges comme de vielles choses sorties de l'antique.
Je connais des disparations au coin de la rue.
Des anges fertiles la tête tranchée sur un réservoir.
A cette heure-ci, avec la ville dans ce qu'elle a de finie, je ne veux rien savoir, je ne veux plus rien savoir.
Nous étions tous trois avant l'aube sur la place du village comme réveillé par un drame intérieur. Ce fut elle la première. Assise sur le banc, elle balançait sa tête, son corps vide. Une sentinelle tremblante dans les ténèbres.
Je quittais le village dans une heure.
Le bus filait à toute vitesse dans la fin de nuit.
Je laissais passer ma vie avec bonheur. L'automne, le printemps, les chaleurs culminantes de l'été auxquelles je trouvais des musiques.
Peut-être une autre vie, plus réfléchie. L’ascenseur passait les étages vers le sixième. La ville semblait calme sous mes pas, sans déchirure.
Pas de famille, aucune généalogie. Mais le monde.
Je veux dire ces quelques choses car présentes : le soleil de cet automne baignait la pièce d'une clarté en suspension. Des histoires d'hommes fatigués quittaient ma mémoire.
Nous étions plus fragiles que nous le pensions.
Quitter un jour le sud pour un nord affranchi.
Je ne trouvais pourtant pas d'enthousiasme au réveil. Ces mots sont simplement écrits. Sont-ils trop tranquilles ?
Je pourrais annuler pour ce soir, je pourrais même oublier qu'ils existent. Nous sommes dans ce monde-là de simples devantures, des présentoirs parfois odieux.
Comme l'envie toute simple et évidente de voler, d'être haut, sans soumission.
Apaiser les colères du monde comme celle d’une grande famille !
Comme des paysages angoissés deviennent familier, presque accueillant.
« Si rien ne bouge ! »
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
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