Monde mouvant les différents éléments

Sans être certaine d'en avoir saisi tous le sens, toute l'essence, ton texte emporte au monde des rêves, vers l'enfance aussi et laisse une impression douce-amère qui ne m'a pas laissé du tout indifférente.

Etrange lecture .

La créativité ne fait que rarement "mouche" mais ...tu es là!

Ca reste donc encourageant et je vais m'y remettre de ce pas puisque c'est ça que j'aime de toute manière

Merci lalou

Mais si, mais si, j'ai lu ce poème hier, deux fois, et j'ai pensé à ce travail d'écriture qui m'interpelle et me séduit.
J'aime la créativité, et je suis heureuse de voir qu'elle peut s'appliquer à la poésie, et s'allier à la liberté individuelle.
Ecrire un poème en vers justifiés est difficile et le résultat est souvent rébarbatif pour le lecteur, mais là une découpe centrale en dégradé croissant puis décroissant nous offre une lecture originale. Je le vois comme un message plié, mais pas parfaitement - si je le plie avec application un vers dépasse :
" s'écroulera la colère, en vols de pigeons"
Ce vers je le lis en premier, puisqu'il dépasse.
J'aime ces contrastes : écroulement/envol - colère/pigeons (émotion/matière)
Avec ce seul vers mon imagination voyage.
Comment ?
Tant pis si c'est risible !
Tu as dit "Vol de pigeons" / Je pense "Tir aux pigeons"
Tu aurais dit " Vol de colombes" / Je les aurais laissées s'échapper, et je n'aurais pas pensé carabine.

Bon, là je ne parle que du dernier vers... te dire ce que m'évoquent les autres serait trop long et mon délire serait ennuyeux pour tout le monde !

Bon, à moi de m'y coller.
Tu sais que je suis plutôt réticent sur ces recherches (je ne mets pas en cause le fait que tu les entreprennes). Réticent parce que je ne vois pas bien où tu veux en venir.
Réticent parce que je n'en saisis pas (mal au moins) le sens.
Même si je peux apprécier le travail sur la forme.
Alors, si tu pouvais m'expliquer (par MP éventuellement) ce que tu veux dire ça m'intéresserait.
Je sais que c'est difficile. Je le sais parce que c'est le genre de questions qu'on me pose souvent à propos de mes peintures "abstraites". J'écris entre guillemets parce que l'abstraction n'est jamais gratuite et n'est que le résultat d'un long cheminement, qu'elle ne se justifie que si on est capable d'avoir passé en les maîtrisant les étapes de la figuration.
Je ne dois pas être capable de comprendre dans tes textes par où tu es passée pour en arriver là.

Nilo, merci d'avance.

Tout d'abord, je te remercie Carmen de cette superbe "vue" sur ma poésie et je ne me suis pas ennuyée mais régalée parce que c'est ce que j'aime lire sachant pertinemment que j'écris d'une façon qui peut ou pourrait "choquer" mais voilà, c'est ce que j'aime et c'est aussi ce qui m'habite depuis très très longtemps.

Nilo,

En premier, je tiens à te remercier aussi pour avoir pris le temps de t'expliquer et de faire savoir ce qui te bloque dans ma poésie.

Je vais simplement, pour le moment te répondre ici par une seule et unique question:

As tu vu :

"L'âge d'or" de Luis Bunuel

Si oui...depuis combien de temps?




Sylvie

"L'âge d'or" de Luis Bunuel

Et tous ses autres films...oui. Enfin, presque tous...

Pour dire que je suis passé
(sans me creuser trop les méninges ce soir)
je prends les images et leurs formes
je saisis les innovations et m'enivre du plaisir de te lire

si je me creusais les méninges
j'y lirai sans doute... une dialectique (dans le sens haut du terme) de la dualité,
dans le temps, les corps mouvants, les corps et les décors changeants
mais la poétesse reste la même, habitée et transie,
aimante enfin ?

bref, cette analyse poussive est assez proche de la rambarde de sécurité : entre le vide, l'incompréhension et le danger

Voilà que le " cygne et le cochon " m'interpellent. Je ne sais lequel gagnera dans ce fumier régnant.

Moi non je ne l'ai pas vu, raconte !!!

Sylvie a écrit:Nilo,

En premier, je tiens à te remercier aussi pour avoir pris le temps de t'expliquer et de faire savoir ce qui te bloque dans ma poésie.

Je vais simplement, pour le moment te répondre ici par une seule et unique question:

As tu vu :

"L'âge d'or" de Luis Bunuel

Si oui...depuis combien de temps?Sylvie

Je n'avais pas répondu à cette question. Pardonne moi.
C'est Le Mur à Dédé qui m'a reconduit ici, et c'est tant mieux.
Alors, la réponse est OUI, je l'ai vu il y a longtemps, et revu plusieurs fois. Pas depuis longtemps déjà mais ça ne répond pas à mes interrogations.
bien sûr qu'il doit y avoir une part de surréalisme dans tes recherches mais c'est bien là qu'est ma question : où veux-tu en venir ? que cherches-tu ? comment conduis-tu tes avancées ? comment les mesures-tu ?
Bref, des tas de questions dont les réponses ne sont pas obligatoires. Tu restes maître de ton travail et n'as pas à t'en justifier devant moi.
Je m'interroge c'est tout. Parce que je ne le comprends pas bien.

Nilo, cogito ergo sum.

J'apprécie cette liberté d'expression, cette écriture "décomplexée" qui peut certes, dérouter, mais surtout enchanter. C'est vivant. Odorant visuel. C'est dansant et chantant. Bien remuant. C'est bien.

Dam, sens premiers.

Ah, la frustration du cygne et du cochon qui jamais ne se rejoignent, tragédie surréaliste, s'il en est!

Merci d'être passé chez moi...j'ai peu de temps pour écrire et ça me fait plaisir de voir qu'un de mes textes se balade dans les premières lignes..

Merci Mur-Dédé !!

Sylvie

Nilo: je ne me l'explique même pas moi- même !! c'est pour dire Juste que j'écris ce que je ressens ou du moins je le traduis à ma façon

toi, ma Belle, il faaut te lire plusieurs fois !
(sourire)

Bisous

H.

Et relire aussi ! Encore !

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Douzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.