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Vanessa, le lien se crée
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Vanessa, le lien se crée
« Rrose is a Rrose is a Rrose ».
Musée Solomon R. Guggenheim.
Comme dit Pierre Molinier, je suis né homme-putain.
Saints sont tes seins !
Nom d’une mouche ! Le monde est rond et personne ne me l’avait dit.
Haro sur L’Irouleguy !
Je roule à soixante-dix en ville et dire que j’en ai presque cinquante au compteur.
Mais qu’elle est-ce qu’elle fait encore là à m’attendre, à faire les cent pas devant la porte ?
Acidulée, Virginie, c’est le bonbon praline. Demi-fondeuse, au short serré. Bat la mesure. Pas les mesures.
Virginie est rigolote, brune, animale.
Des yeux rapides, la bouche évanescente.
Inutile que vous en parliez à ma femme. J’ai déjà suffisamment d’emmerdements à la banque.
J’ai du mal à la suivre dans ses footings quotidiens. Elle a du mal à me suivre dans les méandres de mes pensées.
Un jour, nous nous étions enfin décidés à faire le lien comme Vanessa.
Quand l’amour crée des liens que d’aucuns comparent à une aventure sordide, ces mêmes amis se perdent en conjectures, toutes plus improbables les unes que les autres, à vous expliquer que le chemin que vous prenez n’est pas le leur.
Les meilleurs parts de marché qu’il me reste à découvrir demeurent entre tes reins.
Tucson c’est loin… est-ce en Arizona ?
Mon copain Lol m’a dit que les cactus poussaient parfois dans des gorges.
Qu’on ne saurait trouver le sommeil sans se pousser du coude, sans déboucler son ceinturon.
Il m’a dit qu’il avait créé des liens qui ne tenaient pas le temps de ramasser les miettes avec sa langue.
Il m’a dit aussi qu’il avait écrit, qu’il écrirait toujours.
- Quoi ? Tu n’as rien, tu veux tout ! Les érections matinales sont conventionnelles. Pas mieux que des divagations qui s’infectent.
Boire et déboire à Boulogne, s’éclater la vessie à Honolulu, l’homme est une ineptie que l’argent maquerelle. Vanessa, entre nous le lien est grand. Nous irons mener un troupeau de cervelles sur les terres étrangères de l’Anastasie.
Vanessa nue, le lien du viseur photographique.
Extension. Suspendue, le corps-mosaïque , la résurrection de la soumise-insoumise au royaume des princesses.
En matelot ivre, mon histoire de l’eau, mon « Je t’aime » favori, voilà comment je voulais que vous soyiez mon guide.
Les jours où je marche, je m’enfonce, Lol m’a dit le lien secret, vos paragraphes animaux, la cage, les caisses de champagne, les hôtels, les gestes , les miroirs, les odeurs.
Entre vos cuisses, à vos pieds, sa langue tournait, elle lisait nue son manuscrit avant de l’envoyer.
Elle était vagabonde, pleine de sève.
Le cheval de son Toi.
Soumise aux articles de sa Loi.
Fouettez-moi dix fois si le soleil ne brille pas.
Fouettez-moi encore. Toujours. Ne m’aimez pas qu’une fois. Aimez-moi cent fois, mille fois.
Aimez-moi comme une femme phalène. Comme une femme planète.
Je vous câline, je vous cajole, je vous prie, vous supplie…
Sa voix au téléphone.
Le manuscrit est presque terminé.
A genoux. Baissez-vous ! Rampez, marchez jusqu’à moi.
Et vous, baisez-moi, baisez-moi toujours, j’ai peur, les vieilles sorcières poussent un landau, je suis dedans, je pleure, on m’a arraché ma robe, maintenant la mort dépasse de partout, j’ai l’impression de ne plus être à personne, pas même à vous…c’est mon premier hiver dans les étoiles, une rage d’inquiétude, j’ai besoin de votre aide, mes sanglots sont toujours à vos ordres dans ce désert de l’éternité…
L’employé aux lavabos est extravagant. Il me fait penser à Boris V. L’employé aux pendus, est lui tout aussi extravagant. Il me fait penser à François V. Dans le jardin zoologique, nous jouons aux coquillages qui souffrent, avec nos grosses lèvres de porcelaine, prêtes à se casser à tout instant, nous évoquons nos orgasmes haletants, à la nuit venue nous partons en chasse comme de vieux gorilles séniles, baiser l’abandon, nous ne sommes pas méchants ni gentils, nous faisons comme tout le monde, la queue devant l’amour, mais notre endurance a ses limites.
Monsieur l’Econome de moyens a la mâchoire nouée.
La mort est un crime contre l’humanité.
Une Omelette de blattes dans l’univers tyrannique, Lol le disait, Boris V. le disait aussi.
Le feu de bengale en haillons, c’était moi, Vanessa, le lien unique, imparfaite mais enchanteresse.
Désormais fille noire immobile, votre souffle ne me soulève plus les jupes, le rose ne me monte plus aux joues, le mois prochain j’aurais un an de plus de sommeil dans les étoiles, alors je souhaite que les ténèbres retiennent mes formules magiques…
« Je ne lis pas dans les lignes de la main. Je ne fais pas de pronostics sur l'avenir. Un proverbe dit que pour bien aimer l'être choisi il faut l'aimer comme s'il devait mourir demain. »
Vanessa Duriès
Musée Solomon R. Guggenheim.
Comme dit Pierre Molinier, je suis né homme-putain.
Saints sont tes seins !
Nom d’une mouche ! Le monde est rond et personne ne me l’avait dit.
Haro sur L’Irouleguy !
Je roule à soixante-dix en ville et dire que j’en ai presque cinquante au compteur.
Mais qu’elle est-ce qu’elle fait encore là à m’attendre, à faire les cent pas devant la porte ?
Acidulée, Virginie, c’est le bonbon praline. Demi-fondeuse, au short serré. Bat la mesure. Pas les mesures.
Virginie est rigolote, brune, animale.
Des yeux rapides, la bouche évanescente.
Inutile que vous en parliez à ma femme. J’ai déjà suffisamment d’emmerdements à la banque.
J’ai du mal à la suivre dans ses footings quotidiens. Elle a du mal à me suivre dans les méandres de mes pensées.
Un jour, nous nous étions enfin décidés à faire le lien comme Vanessa.
Quand l’amour crée des liens que d’aucuns comparent à une aventure sordide, ces mêmes amis se perdent en conjectures, toutes plus improbables les unes que les autres, à vous expliquer que le chemin que vous prenez n’est pas le leur.
Les meilleurs parts de marché qu’il me reste à découvrir demeurent entre tes reins.
Tucson c’est loin… est-ce en Arizona ?
Mon copain Lol m’a dit que les cactus poussaient parfois dans des gorges.
Qu’on ne saurait trouver le sommeil sans se pousser du coude, sans déboucler son ceinturon.
Il m’a dit qu’il avait créé des liens qui ne tenaient pas le temps de ramasser les miettes avec sa langue.
Il m’a dit aussi qu’il avait écrit, qu’il écrirait toujours.
- Quoi ? Tu n’as rien, tu veux tout ! Les érections matinales sont conventionnelles. Pas mieux que des divagations qui s’infectent.
Boire et déboire à Boulogne, s’éclater la vessie à Honolulu, l’homme est une ineptie que l’argent maquerelle. Vanessa, entre nous le lien est grand. Nous irons mener un troupeau de cervelles sur les terres étrangères de l’Anastasie.
Vanessa nue, le lien du viseur photographique.
Extension. Suspendue, le corps-mosaïque , la résurrection de la soumise-insoumise au royaume des princesses.
En matelot ivre, mon histoire de l’eau, mon « Je t’aime » favori, voilà comment je voulais que vous soyiez mon guide.
Les jours où je marche, je m’enfonce, Lol m’a dit le lien secret, vos paragraphes animaux, la cage, les caisses de champagne, les hôtels, les gestes , les miroirs, les odeurs.
Entre vos cuisses, à vos pieds, sa langue tournait, elle lisait nue son manuscrit avant de l’envoyer.
Elle était vagabonde, pleine de sève.
Le cheval de son Toi.
Soumise aux articles de sa Loi.
Fouettez-moi dix fois si le soleil ne brille pas.
Fouettez-moi encore. Toujours. Ne m’aimez pas qu’une fois. Aimez-moi cent fois, mille fois.
Aimez-moi comme une femme phalène. Comme une femme planète.
Je vous câline, je vous cajole, je vous prie, vous supplie…
Sa voix au téléphone.
Le manuscrit est presque terminé.
A genoux. Baissez-vous ! Rampez, marchez jusqu’à moi.
Et vous, baisez-moi, baisez-moi toujours, j’ai peur, les vieilles sorcières poussent un landau, je suis dedans, je pleure, on m’a arraché ma robe, maintenant la mort dépasse de partout, j’ai l’impression de ne plus être à personne, pas même à vous…c’est mon premier hiver dans les étoiles, une rage d’inquiétude, j’ai besoin de votre aide, mes sanglots sont toujours à vos ordres dans ce désert de l’éternité…
L’employé aux lavabos est extravagant. Il me fait penser à Boris V. L’employé aux pendus, est lui tout aussi extravagant. Il me fait penser à François V. Dans le jardin zoologique, nous jouons aux coquillages qui souffrent, avec nos grosses lèvres de porcelaine, prêtes à se casser à tout instant, nous évoquons nos orgasmes haletants, à la nuit venue nous partons en chasse comme de vieux gorilles séniles, baiser l’abandon, nous ne sommes pas méchants ni gentils, nous faisons comme tout le monde, la queue devant l’amour, mais notre endurance a ses limites.
Monsieur l’Econome de moyens a la mâchoire nouée.
La mort est un crime contre l’humanité.
Une Omelette de blattes dans l’univers tyrannique, Lol le disait, Boris V. le disait aussi.
Le feu de bengale en haillons, c’était moi, Vanessa, le lien unique, imparfaite mais enchanteresse.
Désormais fille noire immobile, votre souffle ne me soulève plus les jupes, le rose ne me monte plus aux joues, le mois prochain j’aurais un an de plus de sommeil dans les étoiles, alors je souhaite que les ténèbres retiennent mes formules magiques…
« Je ne lis pas dans les lignes de la main. Je ne fais pas de pronostics sur l'avenir. Un proverbe dit que pour bien aimer l'être choisi il faut l'aimer comme s'il devait mourir demain. »
Vanessa Duriès
Re: Vanessa, le lien se crée
je ne la connaissais pas ...
j'ai encore beaucoup aimé ce texte,
il est intelligent, trop pour moi, mais j'y prends ce que j'y trouve à ma portée ... et j'y trouve des perles !
Yzaé
j'ai encore beaucoup aimé ce texte,
il est intelligent, trop pour moi, mais j'y prends ce que j'y trouve à ma portée ... et j'y trouve des perles !
Yzaé
Yzaé- MacadAccro
- Messages : 696
Date d'inscription : 07/10/2009
Age : 64
Localisation : touraine
Re: Vanessa, le lien se crée
Pour tout, et ne serait-ce que pour ça
J’ai du mal à la suivre dans ses footings quotidiens. Elle a du mal à me suivre dans les méandres de mes pensées.
ou ça
maintenant la mort dépasse de partout
Encore du LoL qui dépasse de chacun de ses mots.
Nilo, LoL et encore.
J’ai du mal à la suivre dans ses footings quotidiens. Elle a du mal à me suivre dans les méandres de mes pensées.
ou ça
maintenant la mort dépasse de partout
Encore du LoL qui dépasse de chacun de ses mots.
Nilo, LoL et encore.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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