L'odyssée de l'homme seul

Quand la nuit se referme
Sur la vie de l’être humain
Et que, dans son lit
Résonne une ritournelle
Un éternel refrain,
Refroidissant son corps
Meurtrissant son âme
Jusqu’à la chair de son enfance
Il est nu et ne lui reste plus
Que son vide ancestral,
Galactique.
Sa raison tournant en rond
Au milieu de ce labyrinthe intime
Pyramide d’architecte écorché
Invente de nouvelles voies
Les moyens d’expressions s’émancipent
L’art ouvre alors ses portes
Là où les jardins dorés
Côtoient des mers ténébreuses.
Les desdichados peuvent alors s’évanouir
Evacuant la gangrène de leur pensées
Qui flottent dans l’ère nouvelle
Chargées de rubis
Et se sentir au matin
Terriblement vivant
Piratés du dedans
Et serein en-dehors.

Je vais être assez direct.
Souvent quand je te lis je me dis "putain ça pourrait être bien s'il n'y avait pas ces mots de trop".
Alors me diras-tu "quels mots", souvent d'inutiles adjectifs ou adverbes qui n'apportent rien au texte, ni en images ni en émotions.
A cette Odyssée il manque ici un caractère épique.
C'est mon avis et même si je suis le seul je le partage.
Il y a du très bon là-dedans mais je te souhaite un peu plus de finesse pour être plus efficace.

Si je te dis ça c'est parce que je t'aime bien et que dans l'ensemble (et malgré ces remarques) j'aime bien ce que tu écris.

Nilo, âme Pénélope (*).
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* marque déposée.

Mais pas de soucis Nilo, nous avons tous nos sensibilités, et c'est tout à ton honneur d'être franc.
Moi j'aime bien ce texte, je l'ai écrit vite fait ce soir et je savais où j'allais et à vrai dire, il pourrait être le point de départ de quelque chose...je sais pas quoi, peut-être rien...
Les mots en trop ouaich...je crois pas en fait.Pour la finesse, bah on s'refait pas, je ne suis pas un imitateur et je n'ai aucune envie de travailler dessus, ce doit être le genre de chose qui vient tout seul à moins d'emprunter un style mais là ce serait de l'imposture.
Tes critiques me seront toutefois surement utiles pour l'avenir, mais là c'est écrit et aucune envie de modifier le texte pour l'instant.
Mon poème ne t'a pas plu, n'en parlons plus...

Je n'ai pas dit qu'il ne m'a pas plu Spandrell, au contraire. Même que ma remarque était plutôt d'ordre général et pas spécialement attachée à ce texte là. Il se trouve que je l'ai faite ici parce que je me la suis faite à plusieurs reprises mais c'est un peu par hasard.
Ne touche pas à ce texte, d'abord tu n'en a reçu que mon avis pour l'instant ensuite parce que tu y tiens tel qu'il est.

Nilo, chant des sirènes.

Si je n'y touche pas, c'est pas parce que je le trouve parfait loin de là, d'ailleurs je te rejoins sur le côté épique pas assez présent, j'ai envie de creuser ce thème en gardant ce texte comme première amorce; je dois être sentimental.
N'hésite pas les critiques constructives me font avancé, d'ailleurs j'ai failli faire de même avec un de tes textes il y a quelques jours mais je n'ai pas osé préférant commenter un autre de tes textes qui pour le coup m'avait vraiment plu.
J'y reviendrai peut-être, je crois, il me semble que c'était "Le temps ne passe plus".
Mais ne vas pas t'imaginer que je suis fermé aux critiques, au contraire, on est là pour ça.
Merci de ton passage.

Tiens, je viens aussi un peu bavarder sur ton poème...

Je dirais en le lisant qu'il est bien vivant, ça, je ne vais y mettre aucun doute et parfois, j'avoue que j'aime ce qui ressort du "direct".

C'est vrai aussi que pour certains passages il y aurait des petites choses à améliorer pour que le fluide de la lecture reste présent/

Un exemple:

"...Sur la vie de l’être humain
Et que, dans son lit..." il est très difficile de ne pas buter sur ce "et que" enfin pour moi !

"...Les moyens d’expressions s’émancipent
Et l’art ouvre alors ses portes"
tu vois , dans ce passage, je n'aurais pas mis de "et" au debut du 2 eme vers car si tu l'ôtes, ça devient véritablement ( toujours à mes yeux) une porte qui s'ouvre

"Les moyens d’expressions s’émancipent
l’art ouvre alors ses portes!"


Par contre la fin est superbement trouvée et si juste...j'ai beaucoup aimé


"Et se sentir au matin
Terriblement vivant
Piratés du dedans
Et serein en-dehors."

J'aime ta poésie, ça je peux véritablement le dire sans hésiter, d'où mes petites remarques



Au plaisir

Sylvie

Merci Sylvie pour ton soutien et tes conseils, ça me fait bien plaisir.
Bon j'ai laissé le "et que", ce n'est pas ce qu'il y a de plus joli, mais je trouve queça donne un genre abrupte qui me plaît bien, en revanche tu as raison pour le "et" que j'ai supprimé.
Ces petits conseils valent de l'or.
Merci à toi.