Une ombre portée

Une ombre portée


La nuit psychédélique
Clignote des astres morts
Comme les appels de phares
Des vaisseaux égarés
Tirant des bords
De galaxies en trous noirs
Entre les écueils photoniques
Des aurores boréales
Où dérivent les icebergs
Evadés de la banquise
Au nord des champs de batailles
Vers les glaces sidérales.


Dans le sommeil agité
D'un cauchemar psychomoteur
Les neurones s'enfilent
Comme perles aux synapses
Jusqu'à la rupture
De l'arc épileptique
Qui court-circuite l'avenir
Aux spasmes du réveil.

Alors ne reste de la nuit
Plus qu'une ombre portée.


Nilo.

"Alors ne reste de la nuit
Plus qu'une ombre portée."
J'aime. Et belle conclusion qui va me faire méditer un moment.

Heureux d'apporter un peu d'eau au moulin de ta réflexion.

Nilo, juste avant la nuit.

encore une leçon de poésie !
des rimes à 5,6,7,8 vers ...
et rien qui ne perturbe mon plaisir de lire ...
je n'aurais jamais osé, et pourquoi pas ?
tu m'ouvres des horizons, Nilo,
il faut que je me débarrasse de ma carapace !!!
bises
Yzaé

La nuit, une autre vie, pour s'évader et évacuer la conscience pesante du quotidien, et s'il y a une culpabilité dans cette fuite, "puanteurs de la nuit", elle n'est rien face aux vrais responsables au grand jour de faire de nous des victimes coupables en tout et pour tout.

Dam, sans artifice

Franchement, quand j'ai lu ce poème, j'avais véritablement la sensation de cette ombre.

J'avoue que celui ci à fait "tilt" mais on peut toujours rejouer.

Le plaisir n'a pas de limite.

Merci

Sylvie

Alors ne reste de la nuit
Plus qu'une ombre portée.

Va savoir, l'image m'arrête.
Je lis tout haut, je me dis :

- faut que je compte... Ui = 1 ou 2 ?
je choisi 1 car le "ne reste de / la nuit"
c'est trop free-jazz.

"Alors il ne reste de la nuit"
ça sent plus le latin' des grands salons
une odeur de menthe forte qui traine
sa canne dans un ron de Cuba

Plus sérieusement je repense à ta géométrie
et je fais le lien.


++

Jeoffrey Stiernon

un poème que l'on a envie de voir, que l'on projette sur l'écran de notre imaginaire..
l'aplomb de la science au service du rêve.

Une solution –se réveiller, quitter une nuit comme cela ! Et vite oublier…bien que les traces restent, inscrites noir sur blanc comme s’inscrit la nuit sur l’aube.
Cordialement Solweig

Se réveiller ? Ce n'est pas forcément facile.
Mais vous remercier d'être passés par ici, oui.

Nilo, repassera par là.

Une envie comme ça, en passant.
Et puis c'est la suite d'une discussion.

Nilo, en attendant le prochain réveil.

Le choc des icebergs aux écueils photoniques ! Ça m'inspire.

J'eusse tant aimé que cette ombre soit reportée et nous conserve la lumière vive de l'amitié
Hasta luego GG,