Les dormeurs

Vous les verrez assis, les bras autour du corps ;
Et dans le mouvement des foules qui se pressent,
Ils gisent mal-aimés, dans un nid de paresse
Posé au creux d’un arbre mort.

L’oeil torve, déposé aux formes invisibles,
Le front crispé d’avoir esquissé le néant ;
Amorphes bienheureux, vos rêves de géants
Sont un radeau imputrescible.

Bientôt, le bras meurtris des crachats, des injures,
Vous migrerez, presqu’ébahis du mouvement ;
Et vous reposerez ailleurs assidûment
La montagne de vos fêlures.


Z 09 03 10

Je ne dirai qu’une chose : les montagnes naissent et meurent sous la mer.

Dam.

Poème court.
Forme nouvelle.
Un autre Z., et pourtant toujours le même.
Le même plaisir à lire, la même force.

Nilo, au pied de la montagne.

tu as raison, Nilo, une autre facette de Z, une autre forme de poème ...
et ça reste aussi beau !
bises, Z
Yzaé

^^ beau, que dire de plus ?

que dire de plus? La musique! Elle est là la musique. Et ça swingue génial.
Papi Gé nostalgique.

Les mots, ceux la ,et la musique oui Gerard !

une forme nouvelle comme le printemps qui pointe son nez quand même, ici les amandiers sont en fleurs.

Merci Z.