Sous la lumière orange des réverbères

Sous la lumière orange des réverbères


Sous les cieux violacés
nuages poussières d'améthyste
teintés par l'éclairage municipal

Sous le regard fané
des gargouilles hilares
noircies de pollution

Désinvoltes
nous vivons nos heures sombres
Les uns fuient la vie diurne
cherchant l'oubli par l'obscur
Les autres embrassent la vie nocturne
cueillant fleurs et eaux ténébreuses

Et nous nous croisons
oiseaux de nuits
et colombes égarées
sous le regard attentif
des chats rois des rues muettes
de la ville ensommeillée
dans l'attente craintive de l'aube grise



Raphaël, qui aime se balader dans la ville silencieuse

pour : "les chats rois des rues muettes", coup de coeur.

OUi comme Gerard ..et aussi pour cette façon de nous faire faire des "up & down":
nuages poussières d'améthyste
teintés par l'éclairage municipal
c'est comme une ville oui et c'est réussi.

Pareil !
Tu as réussi là un joli coup.
D'autant que l'ensemble se tient.

Nilo, j'ai aimé.

Mince, comment je vais faire maintenant si je vous habitue à quelque chose de bien, quand je reviendrai avec des poèmes tout gauches...

C'est sympa d'avoir des critiques positives en tout cas, merci!

Bien aimé tes couleurs acidulées comme des bonbons d'antan.

Dam.

Un clic Dédé pour Raphael !

t'es toujours dans ta mangrove raph ?

Pas une fausse note, un tableau mystérieux où se mélangent les demi-teintes de la nuit. Très beau texte.

Z.

Sous les cieux violacés
nuages poussières d'améthyste
teintés par l'éclairage municipal

Déjà le tableau est complet, il y a aussi ses nuances violettes qui sont comme des demi-vérités ...

Car les nuits sont parfois des jours comme les autres...