Hommage à Louis Aragon

Aimer n'est pas un tour de force
Aimer n'est pas si dur qu'on croit
Ce n'est pas un chemin de croix
Ni une épreuve qui vous broie
Ni un parcours vers le divorce

Aimer c'est se livrer sans armes
Aimer c'est choisir son destin
C'est chanter dans le clair matin
Même dans les temps incertains
C'est chanter au travers des larmes

Ne plus aimer c'est déchirure
Et c'est son propre coeur blesser
Et c'est maudire son passé
Et sa propre âme détresser
Moi j'en connais qui en moururent

D'aimer il n'est jamais trop tard
Battent deux coeurs à l'unisson
Et tremblent du même frisson
Et chantent la même chanson
Jouant sur la même guitare

Un bel hommage.

Le vers "moi j'en connais qui en moururent", me paraît lourd (sans doute est-ce le temps)

"D'aimer il n'est jamais trop tard
Battent deux coeurs à l'unisson
Et tremblent du même frisson
Et chantent la même chanson
Jouant sur la même guitare"

Tu crois qu'il n'est jamais trop tard ?

Alors...espoir !

H.

Cette profusion de "Et", de "Ni" sont des béquilles trop visibles.
Même si Aragon en a usé, il n'est pas nécessaire d'en abuser sous prétexte d'un hommage qui, s'il est sincère (et je n'en doute pas) n'est pas à la hauteur des écrits de celui à qui il est destiné.
Bref, je me méfie des hommages et j'ai bien raison.
Ecris comme toi, c'est là que réside ta poésie si tu es poète. Les exercices de style ne sont que des exercices, pas des oeuvres.

Nilo, droit dans les yeux.

Et pour les yeux d'Elsa ....

Aimer à perdre la raison
Aimer à n en savoir que dire
A n avoir que toi d horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer a perdre la raison....

C'est déjà bien d'avoir osé...LOUP.

Le danger d'avoir une signature aussi visible que la tienne (en tout cas dans le travail que tu nous as proposé jusqu'ici) est qu'au moindre changement, ça coince... Mais ce n'est pas ce qui a motivé mon impression moyenne sur ce texte.

Z.