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Le Châtelain 2 - Muette
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Nilo
Swann
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Le Châtelain 2 - Muette
C'est un premier jet.. Et il faudra du courage car c'est long - critiques appréciées, ne vous privez pas!
Le Châtelain 2 – Muette
L’hiver n’en finissait plus de tirer à sa fin et avril semblait aussi sinistre qu’un mauvais janvier. Seul le jour s’attardait un peu plus le soir et tenait ses promesses de renouveau.
Le châtelain courbé sur sa table de travail essayait de rassembler ses idées assailli par le doute.
Son ouvrage, déjà vieux de quinze années n’avançait plus. Les lignes se mêlaient perdues dans un marécage d’incertitudes, les phrases venaient et aussitôt il les biffait, désespéré de ne plus savoir exprimer une pensée trop confuse.
Il souffrait de plus en plus et, le soir, peinait à quitter cette position de l’écrivain si familière.
Sa volonté d’écrire l’indicible le taraudait encore, mais ses forces faiblissaient tellement que son témoignage risquait de disparaître comme disparurent tant d’anciens compagnons.
Muette n’était pas rentrée depuis quelques jours et son inquiétude grandissait alimentée par l’impression d’un changement dans son comportement. Elle ne parvenait plus à fixer son attention sur les ouvrages qui l’occupaient auparavant de longues heures. Il la trouvait courbée sur la table, la tête dans ses bras et les légers tremblements de son échine indiquaient qu’elle sanglotait.
Le soir, lorsqu’il descendait la couvrir d’une couverture de laine, elle reposait les yeux ouverts, les bras enlaçant ce corps trop maigre dans une attitude de protection.
Elle ne se lavait plus, et cachait sa nudité, comme si une pudeur inexpliquée s’était soudain révélée.
Les zébrures de son visage étaient sans doute imputables aux ronciers du parc, mais l’altération de son comportement indiquait une meurtrissure profonde.
Georges Delacroix s’était attaché à cette petite créature, et il voyait son désespoir sans même entrevoir les gestes qui pourraient l’apaiser. Sa solitude forcée lui avait fait oublier ces attentions qui accompagnent l’empathie et mettent un peu de douceur sur les morsures de la vie.
Muette était gangrenée par un mal inexpliqué et il le subissait lui aussi, témoin impuissant et désemparé.
Sa promenade dans le parc, à la nuit tombée, avec une canne improvisée dans le premier bout de bois ramassé à terre devait lui permettre de retrouver un peu de souffle après une journée où ses douleurs, ses acouphènes, avaient eu raison de sa volonté d’écrire. De toujours écrire.
Dans ce bois sombre, il voyait les traces du passage des nombreux braconniers du village qui s’acharnaient à souiller ces lieux, posant des collets ou disposant des appâts meurtriers destinés à détruire. Tout ce qui n’était pas gibier, devait disparaitre… Pies, écureuils, étaient nuisibles, disaient-ils, et ce lieu vierge contenait une faune qui compromettait la saison de chasse.
Le Châtelain se souvint aussi de ce vieux haret qui le suivait de branches en branches quand il trainait dans le bois. Au cœur de l’hiver, il lui portait un peu de nourriture et une coupelle d’eau non gelée et l’animal attendait son départ, tenaillé par la faim, pour profiter de cette aubaine.
Ce camarade de promenade, inoffensif et taciturne avait amusé le vieux solitaire retiré du monde dans son château délabré et qui se demandait quelle guerre avait poussé le félin à cet exil dans ce parc sinistre.
Un soir, Georges découvrit un piège de fer, mâchoires serrées sur un reste sanguinolent ; c’était une patte. De chat.
L’animal n’était pas mort, réfugié dans une grange du château, il feulait quand Georges s’approchait pour lui apporter eau et nourriture. Cet homme était de ceux qui n’avaient de cesse de le martyriser.
Ses pas le portaient vers cette grange ultime refuge de son compagnon à trois pattes ; L’accès était difficile, les ronciers cachant en partie les vielles portes. L’intérieur fut conforme à son souvenir, les box à chevaux délabrés s’effondraient en partie et le ciel, bleu sombre, se voyait à travers des vestiges de solives. Des ruines de tuiles canal craquaient sous les pas. Des pelotes noires trahissaient les visiteuses nocturnes.
Mais la forme blanchâtre qui était là attendait, définitivement silencieuse, que l’homme la dépende.
Georges le fit spontanément, comme on remet en place un objet déplacé. Il n’eut aucune difficulté tant elle était légère… Un vieux licol trouvé sur place ceinturait son cou, et elle avait simplement laissé glisser ses pieds sur le sol. Ce cou, marqué d’un collier bleuâtre comme un tatouage malhabile faisait un angle bizarre. Ses lèvres étaient bleues et son visage, yeux grands ouverts, n’était pas altéré et semblait simplement étonné.
Le vieil homme, à genoux devant le petit corps sans vie perdit toute raison de longs instants. La douleur et l’incompréhension le ramenaient vers ce qu’il avait tant souhaité oublier. Il retrouvait l’étrange impression des larmes froides. Celles de son enfance devant l’injustice des adultes. Celles du désespoir devant les corps mutilés de ses compagnons inutilement morts au combat.
Il était cet enfant mélancolique persuadé de sa différence au milieu des paysans rougeauds et grossiers. Un enfant perdu dans ses livres de poésie qui rêvait de bien d’autres choses que ses solides congénères. Ceux-la ne rêvaient pas, trop préoccupés à entrevoir le cul des drôlières qui pissaient dans les buissons et à surprendre les ébats de leurs ainés.
Il était déjà l’individu sorti du rang qui fit l’Ecole Normale quand les autres retournaient aux champs. Il était aussi cet officier désigné pour fusiller ses camarades rendus fous dans une abjecte boucherie.
Il était devenu ce reclus pensionné incapable de chasser ses fantômes, réfugié dans l’éternelle catharsis de l’écriture. Témoigner pour expier ses fautes, et surtout celle d’être encore en vie.
Prostré, il resta là, à genoux, l’esprit perdu dans ses amers souvenirs.
La nuit était tombée depuis longtemps quand il comprit que la mort n’était pas disposée à le prendre à son tour en ce lieu. Il ne pouvait l’abandonner là et devait penser à la mettre à l’abri.
Se relever, muscles tétanisés par le froid et par une longue immobilité fut un calvaire de plus.
Enfin, griffé par les branches, son léger fardeau dans les bras il progressa dans l’obscurité jusqu’à l’entrée principale du château et enfin l’étendit là on elle acceptait d’habitude de dormir.
Dans son vieux fauteuil, il se sentait affreusement coupable. Les signes de ces dernières semaines montraient qu’elle avait du avoir une terrible expérience qui l’avait détruite.
Mais que pouvait-il faire face à un être aussi secret, aussi habitué à taire sa souffrance. Face à l’abjecte persécution des hommes, son cri muet ne s’adressait plus qu’à elle-même.
Durant cette nuit d’une veille qu’il lui devait, le châtelain eu des moments de perte de conscience plus que de sommeil. Les souvenirs revenaient. Pas les moments d’horreur qui le tourmentaient depuis si longtemps, mais ceux où l’humanité transparaissait. La douleur extrême de ces dernières heures demandait cet antidote, et le remord d’avoir oublié, par fermeture aux autres, les paroles et les gestes salvateurs le ramenait vers ceux qui avaient su les prodiguer.
Il se souvenait, ainsi, de ce Sergent arrivé un soir au front, avec la relève. Sans aucun doute, c’était une erreur à moins que ce ne fût une sanction. Ce garçon n’avait pas connu le front servant auparavant dans l’intendance loin en arrière. Un planqué comme tant d’autre. Devant la misère de ces humains couverts de vermine, il distribua ses maigres trésors, quelques cigares humides, des caricatures de gradés, et autres babioles… Mais surtout il parla. Ses propos étaient bien éloignés de ceux habituels de la tranchée. Philosophie et tolérance, fraternité, semblaient tellement naturels dans sa bouche que les hommes s’étaient regroupés autour de lui pour l’écouter. Delacroix connaissait les idées de son temps et ne parvenait pas à classer celles-ci. Ce n’était pas le dogmatisme de certains collègues qui citaient Marx à voix basse durant les récréations, ni les sombres utopies anarchistes relatées dans des revues clandestines. C’était différent. Tellement différent.
Le sergent évoqua aussi une ancienne légende, et les hommes oublièrent pour quelques instants, la boue et l’odeur de mort.
Des l’aube, il souhaita retrouver des forces, déjeuna de ce qui restait et trouva un fond de gnole revigorante. Il savait où lui trouver un dernier havre. Au fond du parc, le mur d’enceinte tenait encore debout et, pour avoir la paix, du temps où il avait encore quelques relations avec les autochtones, il racontait qu’il y avait dans ce coin beaucoup de serpents. Et surtout des lézards verts. Jamais, il ne put comprendre pourquoi les villageois attribuaient autant de pouvoir à ces innocentes bestioles. Ils en avaient une peur panique !
Là il creusa une petite tombe et déposa Muette enroulée dans la couverture qui la protégeait chaque soir. Incapable de prier, il lui dit doucement les paroles qu’il n’avait pu dire aux enfants qui lui avaient tant manqué.
En souvenir de l’étrange sergent fantôme revenu le réconforter durant la nuit, il planta sur la tombe un petit acacia. Le nom du sergent lui revint soudain : il s’appelait Salvy.
"Le Crétin des montagnes" - 2010 -
Swann
Le Châtelain 2 – Muette
L’hiver n’en finissait plus de tirer à sa fin et avril semblait aussi sinistre qu’un mauvais janvier. Seul le jour s’attardait un peu plus le soir et tenait ses promesses de renouveau.
Le châtelain courbé sur sa table de travail essayait de rassembler ses idées assailli par le doute.
Son ouvrage, déjà vieux de quinze années n’avançait plus. Les lignes se mêlaient perdues dans un marécage d’incertitudes, les phrases venaient et aussitôt il les biffait, désespéré de ne plus savoir exprimer une pensée trop confuse.
Il souffrait de plus en plus et, le soir, peinait à quitter cette position de l’écrivain si familière.
Sa volonté d’écrire l’indicible le taraudait encore, mais ses forces faiblissaient tellement que son témoignage risquait de disparaître comme disparurent tant d’anciens compagnons.
Muette n’était pas rentrée depuis quelques jours et son inquiétude grandissait alimentée par l’impression d’un changement dans son comportement. Elle ne parvenait plus à fixer son attention sur les ouvrages qui l’occupaient auparavant de longues heures. Il la trouvait courbée sur la table, la tête dans ses bras et les légers tremblements de son échine indiquaient qu’elle sanglotait.
Le soir, lorsqu’il descendait la couvrir d’une couverture de laine, elle reposait les yeux ouverts, les bras enlaçant ce corps trop maigre dans une attitude de protection.
Elle ne se lavait plus, et cachait sa nudité, comme si une pudeur inexpliquée s’était soudain révélée.
Les zébrures de son visage étaient sans doute imputables aux ronciers du parc, mais l’altération de son comportement indiquait une meurtrissure profonde.
Georges Delacroix s’était attaché à cette petite créature, et il voyait son désespoir sans même entrevoir les gestes qui pourraient l’apaiser. Sa solitude forcée lui avait fait oublier ces attentions qui accompagnent l’empathie et mettent un peu de douceur sur les morsures de la vie.
Muette était gangrenée par un mal inexpliqué et il le subissait lui aussi, témoin impuissant et désemparé.
Sa promenade dans le parc, à la nuit tombée, avec une canne improvisée dans le premier bout de bois ramassé à terre devait lui permettre de retrouver un peu de souffle après une journée où ses douleurs, ses acouphènes, avaient eu raison de sa volonté d’écrire. De toujours écrire.
Dans ce bois sombre, il voyait les traces du passage des nombreux braconniers du village qui s’acharnaient à souiller ces lieux, posant des collets ou disposant des appâts meurtriers destinés à détruire. Tout ce qui n’était pas gibier, devait disparaitre… Pies, écureuils, étaient nuisibles, disaient-ils, et ce lieu vierge contenait une faune qui compromettait la saison de chasse.
Le Châtelain se souvint aussi de ce vieux haret qui le suivait de branches en branches quand il trainait dans le bois. Au cœur de l’hiver, il lui portait un peu de nourriture et une coupelle d’eau non gelée et l’animal attendait son départ, tenaillé par la faim, pour profiter de cette aubaine.
Ce camarade de promenade, inoffensif et taciturne avait amusé le vieux solitaire retiré du monde dans son château délabré et qui se demandait quelle guerre avait poussé le félin à cet exil dans ce parc sinistre.
Un soir, Georges découvrit un piège de fer, mâchoires serrées sur un reste sanguinolent ; c’était une patte. De chat.
L’animal n’était pas mort, réfugié dans une grange du château, il feulait quand Georges s’approchait pour lui apporter eau et nourriture. Cet homme était de ceux qui n’avaient de cesse de le martyriser.
Ses pas le portaient vers cette grange ultime refuge de son compagnon à trois pattes ; L’accès était difficile, les ronciers cachant en partie les vielles portes. L’intérieur fut conforme à son souvenir, les box à chevaux délabrés s’effondraient en partie et le ciel, bleu sombre, se voyait à travers des vestiges de solives. Des ruines de tuiles canal craquaient sous les pas. Des pelotes noires trahissaient les visiteuses nocturnes.
Mais la forme blanchâtre qui était là attendait, définitivement silencieuse, que l’homme la dépende.
Georges le fit spontanément, comme on remet en place un objet déplacé. Il n’eut aucune difficulté tant elle était légère… Un vieux licol trouvé sur place ceinturait son cou, et elle avait simplement laissé glisser ses pieds sur le sol. Ce cou, marqué d’un collier bleuâtre comme un tatouage malhabile faisait un angle bizarre. Ses lèvres étaient bleues et son visage, yeux grands ouverts, n’était pas altéré et semblait simplement étonné.
Le vieil homme, à genoux devant le petit corps sans vie perdit toute raison de longs instants. La douleur et l’incompréhension le ramenaient vers ce qu’il avait tant souhaité oublier. Il retrouvait l’étrange impression des larmes froides. Celles de son enfance devant l’injustice des adultes. Celles du désespoir devant les corps mutilés de ses compagnons inutilement morts au combat.
Il était cet enfant mélancolique persuadé de sa différence au milieu des paysans rougeauds et grossiers. Un enfant perdu dans ses livres de poésie qui rêvait de bien d’autres choses que ses solides congénères. Ceux-la ne rêvaient pas, trop préoccupés à entrevoir le cul des drôlières qui pissaient dans les buissons et à surprendre les ébats de leurs ainés.
Il était déjà l’individu sorti du rang qui fit l’Ecole Normale quand les autres retournaient aux champs. Il était aussi cet officier désigné pour fusiller ses camarades rendus fous dans une abjecte boucherie.
Il était devenu ce reclus pensionné incapable de chasser ses fantômes, réfugié dans l’éternelle catharsis de l’écriture. Témoigner pour expier ses fautes, et surtout celle d’être encore en vie.
Prostré, il resta là, à genoux, l’esprit perdu dans ses amers souvenirs.
La nuit était tombée depuis longtemps quand il comprit que la mort n’était pas disposée à le prendre à son tour en ce lieu. Il ne pouvait l’abandonner là et devait penser à la mettre à l’abri.
Se relever, muscles tétanisés par le froid et par une longue immobilité fut un calvaire de plus.
Enfin, griffé par les branches, son léger fardeau dans les bras il progressa dans l’obscurité jusqu’à l’entrée principale du château et enfin l’étendit là on elle acceptait d’habitude de dormir.
Dans son vieux fauteuil, il se sentait affreusement coupable. Les signes de ces dernières semaines montraient qu’elle avait du avoir une terrible expérience qui l’avait détruite.
Mais que pouvait-il faire face à un être aussi secret, aussi habitué à taire sa souffrance. Face à l’abjecte persécution des hommes, son cri muet ne s’adressait plus qu’à elle-même.
Durant cette nuit d’une veille qu’il lui devait, le châtelain eu des moments de perte de conscience plus que de sommeil. Les souvenirs revenaient. Pas les moments d’horreur qui le tourmentaient depuis si longtemps, mais ceux où l’humanité transparaissait. La douleur extrême de ces dernières heures demandait cet antidote, et le remord d’avoir oublié, par fermeture aux autres, les paroles et les gestes salvateurs le ramenait vers ceux qui avaient su les prodiguer.
Il se souvenait, ainsi, de ce Sergent arrivé un soir au front, avec la relève. Sans aucun doute, c’était une erreur à moins que ce ne fût une sanction. Ce garçon n’avait pas connu le front servant auparavant dans l’intendance loin en arrière. Un planqué comme tant d’autre. Devant la misère de ces humains couverts de vermine, il distribua ses maigres trésors, quelques cigares humides, des caricatures de gradés, et autres babioles… Mais surtout il parla. Ses propos étaient bien éloignés de ceux habituels de la tranchée. Philosophie et tolérance, fraternité, semblaient tellement naturels dans sa bouche que les hommes s’étaient regroupés autour de lui pour l’écouter. Delacroix connaissait les idées de son temps et ne parvenait pas à classer celles-ci. Ce n’était pas le dogmatisme de certains collègues qui citaient Marx à voix basse durant les récréations, ni les sombres utopies anarchistes relatées dans des revues clandestines. C’était différent. Tellement différent.
Le sergent évoqua aussi une ancienne légende, et les hommes oublièrent pour quelques instants, la boue et l’odeur de mort.
Des l’aube, il souhaita retrouver des forces, déjeuna de ce qui restait et trouva un fond de gnole revigorante. Il savait où lui trouver un dernier havre. Au fond du parc, le mur d’enceinte tenait encore debout et, pour avoir la paix, du temps où il avait encore quelques relations avec les autochtones, il racontait qu’il y avait dans ce coin beaucoup de serpents. Et surtout des lézards verts. Jamais, il ne put comprendre pourquoi les villageois attribuaient autant de pouvoir à ces innocentes bestioles. Ils en avaient une peur panique !
Là il creusa une petite tombe et déposa Muette enroulée dans la couverture qui la protégeait chaque soir. Incapable de prier, il lui dit doucement les paroles qu’il n’avait pu dire aux enfants qui lui avaient tant manqué.
En souvenir de l’étrange sergent fantôme revenu le réconforter durant la nuit, il planta sur la tombe un petit acacia. Le nom du sergent lui revint soudain : il s’appelait Salvy.
"Le Crétin des montagnes" - 2010 -
Swann
Swann- MacadAccro
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Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Le Châtelain 2 - Muette
A peine posté, vite lu, une diagonale sur deux.
Mais je tenais à saluer le retour du Crétin des Montagnes.
Nilo, je reviendrai.
Mais je tenais à saluer le retour du Crétin des Montagnes.
Nilo, je reviendrai.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Le Châtelain 2 - Muette
Franchement, je suis fan ...
Il ne manque rien à ta narration ni à ton histoire.
J'aime sincèrement beaucoup Swann
NB pour ceux qui ont la flegme de lire : ça vaut le coup!!!!!!!!
Il ne manque rien à ta narration ni à ton histoire.
J'aime sincèrement beaucoup Swann
NB pour ceux qui ont la flegme de lire : ça vaut le coup!!!!!!!!
_________________
LaLou
Re: Le Châtelain 2 - Muette
C'est la "flemme", Lalou
Cela dit, ce texte n'est pas si long, et mérite vraiment d'être découvert. Il y règne une douceur latente dans la plume et une humanité revigorantes. Les personnages sont denses et attachants.
Quant à l'histoire elle-même, elle donne envie de lire la suite !
Z.
Cela dit, ce texte n'est pas si long, et mérite vraiment d'être découvert. Il y règne une douceur latente dans la plume et une humanité revigorantes. Les personnages sont denses et attachants.
Quant à l'histoire elle-même, elle donne envie de lire la suite !
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Le Châtelain 2 - Muette
Oups, chaque fois je la fais celle la!
lol
mais bon, on a compris quoi !!
merci Z
lol
mais bon, on a compris quoi !!
merci Z
_________________
LaLou
Re: Le Châtelain 2 - Muette
J'ai apprécié et j'y reviendrai aussi. Cette nouvelle salve me semble imprégnée de souvenirs personnels de l'auteur, moult détails en témoignent, comme l'acacia (sur la tombe de la petite Muette)
aussi "serpents" (vipères ?). "Et surtout des lézards verts" (varans ?)
aussi la couleur bleue omniprésente. Un joli coup (très apprécié) pour poursuivre les "sang blancs" et boucler cette affaire.
De ci de là quelques phrases un peu compliquées (pas confuses) mais qui gagneraient peut-être à être "déliées". Pour un premier jet c'est un geyser !
Très content d'avoir lu ça et de l'avoir lu ici.
Très belle écriture ; les réminiscences du Châtelain face à la tragique réalité, donne une épaisseur humaine réelle, et une profondeur au texte qui ne saurait lasser son lecteur.
Dam.
aussi "serpents" (vipères ?). "Et surtout des lézards verts" (varans ?)
aussi la couleur bleue omniprésente. Un joli coup (très apprécié) pour poursuivre les "sang blancs" et boucler cette affaire.
De ci de là quelques phrases un peu compliquées (pas confuses) mais qui gagneraient peut-être à être "déliées". Pour un premier jet c'est un geyser !
Très content d'avoir lu ça et de l'avoir lu ici.
Très belle écriture ; les réminiscences du Châtelain face à la tragique réalité, donne une épaisseur humaine réelle, et une profondeur au texte qui ne saurait lasser son lecteur.
Dam.
Re: Le Châtelain 2 - Muette
Comme promis je suis revenu.
Et j'ai redressé les diagonales, je les ai tordu, torturé, j'ai lu de long en large.
Et me voilà ému, touché par la perte de Muette. Comme si elle m'était familière.
Sans doute parce qu'en quelques pages de ce Crétin des montagnes tu me l'avais rendue familière.
C'est là ta force Swann, on s'attache à tes personnages, même quand on les sait abjects ou peu recommandables. Mais on s'y attache.
Nilo, chose promise.
Et j'ai redressé les diagonales, je les ai tordu, torturé, j'ai lu de long en large.
Et me voilà ému, touché par la perte de Muette. Comme si elle m'était familière.
Sans doute parce qu'en quelques pages de ce Crétin des montagnes tu me l'avais rendue familière.
C'est là ta force Swann, on s'attache à tes personnages, même quand on les sait abjects ou peu recommandables. Mais on s'y attache.
Nilo, chose promise.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Le Châtelain 2 - Muette
Vive le Concours Mur à Dédé.
Ces quelques pages méritent bien mieux que l'oubli dans lequel elles étaient tombées.
Nilo, sourd mais pas muet.
Ces quelques pages méritent bien mieux que l'oubli dans lequel elles étaient tombées.
Nilo, sourd mais pas muet.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Le Châtelain 2 - Muette
Oh que oui. Je l'ai relu, et même si mon précédent commentaire disait déjà ce que j'y veux dire, ce texte est à lire si ce n'est pas fait.
Z.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Le Châtelain 2 - Muette
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Cinquième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Le Châtelain 2 - Muette
Merci Dédé!
Swann,
Swann,
Swann- MacadAccro
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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