Rien que des oiseaux sans branches

Crois tu que ma terre tourne sous ta bouche ouverte ?
aux miels de tes paroles
les ailes s'entrouvrent
les failles béantes
vertiges et tourbillons
s'offrent aux vents..

Crois tu vraiment que j'existe de ça ?
Les mots sont nos habits de lumière
ils gomment jusqu'à ton image
m'entrouvrent et me percent
m'éclairent, me bouleversent
A chacun de nos instants
ils scellent nos liens et les transcendent
les portent ailleurs, tellement plus loin
Quelquepart, tes mots m'attachent
Ils me bousculent puis se reposent
en douceur sur ma peau rougie

Que sont tes mots sans mon oreille ?
rien que des oiseaux sans branches.

Un titre qui emballe, une superbe deuxième strophe :
A chacun de nos instants
ils scellent nos liens et les transcendent
les portent ailleurs, tellement plus loin
Quelquepart, tes mots m'attachent
Ils me bousculent puis se reposent
en douceur sur ma peau rougie
Ça en particulier, j'ai beaucoup aimé.

I.

Je l'ai lu en début d'après-midi.
Puis en début de soiré.
J'y reviendrai souvent, en début ou fin de journée, ou de nuit.
SUPERBE !

Nilo, putain !

C'est magnifique Lalou, du début à la fin.
La poésie ne déserte pas l'esprit de tous les poètes. C'est cadeau de la lire ainsi venue sous ta plume !

Merci à vous 3 ...

Une très belle poésie qui s'envole loin...
J'aime beaucoup bravo.

Lalou...à chaque fois que je lis un de tes poèmes, je ressens très fortement les sentiments qui t'habitent

Le choix des images, le titre, l'ensemble est vraiment superbement dit.

Un instant de belle poésie ici !

Sylvie

J'en profite pour vous remercier les filles, je ne l'avais pas fait.
Je l'aime aussi ce petit bout de texte...

Je l'apprécie, moi aussi.